tag:blogger.com,1999:blog-59761859720380773152024-03-05T21:50:16.950+01:00ALEXANDRINA DE BALASARFaire connaître la bienheureuse Alexandrina de BalasarAfonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.comBlogger132125tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-26614899569043360382021-05-19T11:11:00.006+02:002021-05-19T11:11:41.756+02:00QUE FONT LES PETITS OISEAUX ?<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Quelle belle leçon pour moi !</span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="mso-no-proof: yes;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWIZ2Os4R98vV0gyhtPrUD0kBeYI_2IQIhFftmjYmNLW96U6RSSfe_STo5QHKPYxgSjhot_QOGsAGbFT1ohFBL3KHj158ng8cJZJTCSFmqtJN4SNr5cB_qyrUfIpVG0noVLo8byC5EUwA/s750/alexandrtina_12_0494.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="750" height="460" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWIZ2Os4R98vV0gyhtPrUD0kBeYI_2IQIhFftmjYmNLW96U6RSSfe_STo5QHKPYxgSjhot_QOGsAGbFT1ohFBL3KHj158ng8cJZJTCSFmqtJN4SNr5cB_qyrUfIpVG0noVLo8byC5EUwA/w640-h460/alexandrtina_12_0494.jpg" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;">La journée fut triste, non
que je manquasse de paix dans mon âme, Dieu soit loué, mais parce que ma pauvre
nature ne pouvait résister plus longtemps. La douleur était immense, l'âme en
miettes, tout mon être était un chiffon déchiré fil à fil.</span></span></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-no-proof: yes;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— O mon Dieu, tout ce
qui était triste m'est venu à l'esprit.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-no-proof: yes;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Petit à petit, je sombrais
dans les ténèbres. Quelle peur glaciale ! Je me sentais seule, sans réconfort
ni de la terre ni du ciel. Un abandon énorme ! J'ai Jésus, j'ai la Sainte Mère,
mais aucun soulagement. Le ciel était couvert de nuages noirs et il pleuvait à
torrents. Mais les nuages étaient plus sombres dans mon âme, et la pluie de
douleur était encore plus forte. Par la fenêtre, mes yeux ont vu les feuilles
vertes des vignes comme si elles souffraient de la rosée fraîche que le ciel
leur donnait. Quelle belle leçon pour moi ! Je me suis souvenue et j'ai demandé
:<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-no-proof: yes;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Que font les petits
oiseaux pour délivrer leurs petits enfants de la pluie ? Ils déploient leurs
ailes sur eux. Jésus prend soin d'eux, il ne les abandonne pas. Comment Jésus
peut-il ne pas prendre soin de moi et de la petite Maman, que j'ai dans l'âme ?
Oh ! comme je devrais me réjouir de tout ce que le ciel me donne ! J'ai faim et
soif de me donner à Toi, d'accomplir Ta sainte volonté. Peu importe les
humiliations et les mépris, je veux sauver des âmes. </span></span><span lang="PT" style="mso-ansi-language: PT; mso-no-proof: yes;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">(Alexandrina Maria da Costa :
19-05-1945)</span><o:p></o:p></span></p>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-14805916695140804342021-05-18T21:04:00.005+02:002021-05-18T21:04:39.747+02:00SUBLIME ÉCOLE DE SOUFFRANCE<p style="text-align: justify;"> <b><span style="font-family: georgia; font-size: large;">J'étendis mes bras
vers Lui, et je l’ai soutenu</span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYVQ8Q_O2ye50yNT2gdCkGo2Cj7jdssZfLy0kPBgAwpf56a0o0mqgP6m3OEyaBhCPzo_dOGe4NO-LDLX_DY6bbUK7ymrgq060V6I2ai8deq1JvPufshMXF0WAy8D2TN6vMNDcCebhkjeE/s750/alexandrtina_12_0322.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="750" height="460" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYVQ8Q_O2ye50yNT2gdCkGo2Cj7jdssZfLy0kPBgAwpf56a0o0mqgP6m3OEyaBhCPzo_dOGe4NO-LDLX_DY6bbUK7ymrgq060V6I2ai8deq1JvPufshMXF0WAy8D2TN6vMNDcCebhkjeE/w640-h460/alexandrtina_12_0322.jpg" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;">— Combien Vous êtes bon, mon Jésus, bien peu Vous
satisfait. Vous ne pouvez rien trouver d'autre en moi que des désirs ;
mais Vous êtes satisfait non pas de ce qui était à moi, mais de ce qui était à
Vous.</span></span></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Ma fille, ma chère épouse, sublime école de
souffrance et de doctrine divine ! Laisse que le monde vienne à toi pour
apprendre, qu'il apprenne de toi l'art de bien souffrir et de M'aimer follement
et avec toute la sagesse Me serve. Je suis le mendiant. Je ne te dirai pas
comme à la Samaritaine, si tu savais qui te demande à boire, parce que tu sais
que je suis Jésus, le mendiant de l'amour, le favori de ton cœur. Mais je te
dis : si tu connaissais la valeur de ta souffrance ! Je viens te la demander,
j'en suis le mendiant, donne-la-moi pour les âmes.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Jésus parlait mais pouvait à peine parler, à tel point qu'il
soupirait ; il allait tomber, et j'étendis mes bras vers Lui, et je l’ai
soutenu.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Jésus, je ne mérite pas de Vous serrer dans mes bras
indignes, mais oubliez qui je suis, permettez-moi de Vous soutenir et de Vous
serrer contre mon pauvre cœur. Je ne veux pas que Votre très sainte face et Votre
corps très saint se trouvent à terre, cela a suffi sur Votre chemin du Calvaire
et dans le Jardin avec la vision de ce que Vous alliez souffrir, et qui Vous a
conduit à suer du sang.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Pendant que je parlais ainsi, j'ai serré Jésus contre ma
poitrine, avec une grande douceur.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Où sont la consolation et l'amour qu’à l’instant Vous
disiez recevoir de moi? Ne pleurez pas, Jésus, je veux pleurer Vos larmes.
Pourquoi pleurez-Vous, pourquoi pleurez Vous ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">J'ai pleuré de douleur. J'ai eu l'impression d'élever la
voix. Jésus, sans quitter mes bras, me dit :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Je Me suis montré consolé pour t'encourager et te
réconforter afin que tu puisses résister à cette douleur. Je pleure à cause des
crimes du monde. Je pleure à cause des pécheurs, je pleure parce qu'il doit
être puni sans remède, je pleure quand je vois la justice de mon Père Éternel
tomber sur lui. Le monde est ingrat, il est cruel, il défie Sa colère.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Ô Jésus, prenez les mérites de Votre sainte Passion
et les douleurs de Votre chère Petite-Maman, je Vous offre toutes les
souffrances du monde, tout l'amour pur, tout ce qui puisse Vous servir de
réparation, tout comme Vous me l'avez fait en me le confiant et qu'avec ce qui
Vous appartient, je puisse le sauver, je Vous l'offre afin qu'avec Vos mérites
et ceux de Petite-Maman il puisse être sauvé. Présenté tout à Votre Père
Éternel, apaisez Sa justice, demandez Sa compassion pour nous. (Alexandrina
Maria da Costa: 06-01-1950)</span><o:p></o:p></p>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-16934271077812314762021-05-18T16:28:00.001+02:002021-05-18T16:28:26.205+02:00COMBIEN VOUS ÊTES BOM, MON JÉSUS<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je sentais battre son
divin Cœur</span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1w1SWEQwQxuvQXbYndG9KV8noVbpn5Wq7uKotSl5BbhcGyIxVtiwwppftbQ_ZLYGEk6aMBLU6QWfLa2fojDMMvRZWYDwiJCXCpbY-PGuaERrxhRRVjJFCpjMKzWWIvLhMXOcpVr2oAZY/s750/alexandrtina_12_0040.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="750" height="460" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1w1SWEQwQxuvQXbYndG9KV8noVbpn5Wq7uKotSl5BbhcGyIxVtiwwppftbQ_ZLYGEk6aMBLU6QWfLa2fojDMMvRZWYDwiJCXCpbY-PGuaERrxhRRVjJFCpjMKzWWIvLhMXOcpVr2oAZY/w640-h460/alexandrtina_12_0040.jpg" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;">À nouveau le baume m'a encore adouci. Il faisait déjà nuit,
j'étais prostrée sur le sol du Jardin en agonie, suant du sang. Je sentais mon
cœur uni à la terre dure et, à chaque respiration, il me semblait que des rafales
de sang jaillissaient de mon corps, que la terre aussitôt absorbait. Tôt le
matin, je sentais que je sortais de prison, de cette prison de Jésus, mais Il
ne venait pas avec moi, je venais seule, couverte de coups de pied et poussée
dans tous les sens.</span></span></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Puis je suis montée au Calvaire, mon corps était comme un
torchon imbibé de sang qui était traîné d'un côté à l'autre par des cordes et
avec le même sang j'ai laissé marquées les pierres du chemin. Douleur de mort,
soupirs cachés, pas un mot de regret tout au long du voyage. Sur le Calvaire
clouée sur la croix, j'avais l'impression d'haleter sur la poitrine de Jésus et
je sentais battre son divin Cœur. Ses gémissements, ses soupirs qui
traversaient mon cœur étaient comme des épines tranchantes qui le transperçaient.
Un poids écrasant m'anéantissait, le sang coulait sur le Calvaire. J'ai aussi
ressenti une grande humiliation de me voir entourée de gens, ce qui a
considérablement augmenté mon tourment. Uniquement pour l'amour de Jésus, si ce
n'était pas pour Lui, j'aurais voulu être seule. Le silence de la mort vint,
elle régna sur le Calvaire. Jésus s'est empressé de revenir avec Sa vie et Sa
lumière, Il fit mon âme nager, non pas dans une mer de joie, mais dans la
douceur, le confort et la paix.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Ma fille, ma fille, j'ai faim, j'ai soif, je brûle,
viens me désaltérer, viens désaltérer ma soif, viens éteindre ce feu. Ma faim
est pour les âmes, ma soif est pour l'amour. Viens, viens satisfaire Mon Divin
Cœur, aime-Moi, aime-Moi, fais que beaucoup de cœurs M'aiment, amène-les à Moi.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Ô mon Jésus, mon Jésus, puisque je suis pauvre, je
n'ai rien pour combler Votre faim et mon cœur froid n'a pas d'amour pour Vous
aimer ; comment Vous satisfaire ? Donnez-moi, donnez-moi ce qui est à
Vous, puis venez à moi pour chercher ce que Vous désirez. Je suis Votre
victime.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">A ce moment-là, j'eus l'impression que ma poitrine et mon
cœur s'ouvraient en grand ; et Jésus retirait de mon cœur à pleines mains
je ne sais pas quoi, et tout amassait pour Lui.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">— Je suis déjà heureux, ma fille, je suis déjà consolé,
ma faim et ma soif sont apaisées. (Alexandrina Maria da Costa: 06-01-1950)</span><o:p></o:p></p>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-40730311752111397992021-05-18T16:11:00.005+02:002021-05-18T16:11:48.554+02:00ACCABLÉE DE MISÈRES<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je ne sais pas
comment Vous remercier</span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwqIyayaZ6QahCiN15MHMI7X22AgoxpyGl0-vLqt7YuWn4RZhiRwoIAAnwT0oUjf-G3SXPOiPi9n3nxaISPnXmdEfLR2huURXOTecysI7dLiAdiyIh_Q8h93YrUfc96wANdgEF4YJ_YlM/s750/alexandrtina_12_0008.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="750" height="460" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwqIyayaZ6QahCiN15MHMI7X22AgoxpyGl0-vLqt7YuWn4RZhiRwoIAAnwT0oUjf-G3SXPOiPi9n3nxaISPnXmdEfLR2huURXOTecysI7dLiAdiyIh_Q8h93YrUfc96wANdgEF4YJ_YlM/w640-h460/alexandrtina_12_0008.jpg" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;">Où, mon Dieu, sont-ce mes remerciements ? Comment vous
ai-je remercié pour tous les bienfaits que j'ai reçus ? Et pourtant Vous
m’accordez une autre année de vie, une année de grâces, qui comme les autres
sera remplie de Vos bienfaits. Et comme récompense, je Vous ai donné une vie
froide, une vie indifférente, une vie morte. Au début de cette nouvelle année,
au lieu de me brûler d'amour, de Vous demander pardon et de faire mon possible
pour ne plus Vous offenser, j'ai commencé avec encore plus de froideur,
d'indifférence, d'ignorance totale, de mort présente et future. Je ne sais pas
comment Vous remercier, je ne sais pas comment préserver l'ardent désir de Vous
servir et de Vous aimer, je ne garde pas en moi les bonnes résolutions que Vous
m'inspirez, ni la lumière divine dont l'Esprit Saint m'éclaire ; je l'étain,
je ne la laisse pas briller, je tue tout ce qui est bon en moi, ne laissant
vivre que le péché.</span></span></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Ma mort, mon ignorance, me le laissent sentir, le voir et le
comprendre. Oh ! comme je suis accablée par toutes ces misères ! Mon
Dieu, comme je suis le poison de toute l'humanité ! Quelle horreur, quelle
horreur, quelle douleur mortelle dans mon cœur ! Seule la volonté divine
de Jésus sourit en mon âme ; seul sourire, seule consolation et joie. Quel
abandon, combien je ne sens seule. Jésus, je suis Votre victime. Je voulais, ou
plutôt, je ressens un immense besoin, un besoin infini de parler de grandes
choses, de l'amour de Jésus et de la Petite-Maman et de la grandeur des
offenses faites à Leurs très saints Cœurs.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;">Jésus aime, aime, aime, aime, ô combien Il aime ! Et
les offenses, nos horribles offenses blessent cet amour, blessent Jésus Lui-même.
Et la Petite-Maman, la chère Petite-Maman, est blessée avec Lui, est atteinte
avec Lui. Amour, amour, je ne sais pas comment parler de la grandeur de cet
amour, mon ignorance m’en empêche. Jésus, ayez pitié de moi. Mes tours<a href="file:///I:/FACEBOOK/Textos%20do%20dia.docx#_ftn1" name="_ftnref1" style="mso-footnote-id: ftn1;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></span></a>
semblent perdre la vie avec moi ; le signe de leur existence continue d'être
comme de siècle en siècle. Comme les épines qui me font mal sont énormes !
Combien de douleur j'ai à endurer dans le silence et cachée. Une triste date
approche, le 7 [janvier], le huitième anniversaire de l'interdiction pour mon
père spirituel de venir me voir. Je me suis retrouvée sans guide, sans la
lumière pour me montrer le chemin de Jésus. Ce que j'ai souffert ! Seul
l'amour de Jésus peut gagner. Triste jeudi ! Au petit-matin, à la première
heure, sans le vouloir j'ai pensé au vendredi qui approchait. Mon âme a vu les souffrances
qui l’attendaient. La douleur m'a ouvert la poitrine et le cœur. Au-dessus de
la douleur vint un baume qui guérissait tout. Il était midi, une nouvelle
vision de la souffrance m'est venue. Je ne voyais pas qui, mais je sentais
qu'une dure lance avait de nouveau ouvert mon cœur. De la même façon, le baume
est venu me guérir si profondément. Une heure s'écoula, nouveau martyre ;
je sentis et vis de mon âme comme si ma tête était entourée d'épines
pénétrantes ; mon corps fut battu et déchiré et finalement cloué sur la croix. (Alexandrina
Maria da Costa: 06-01-1950)</span><o:p></o:p></span></p>
<div style="mso-element: footnote-list;"><!--[if !supportFootnotes]--><span style="font-size: medium;"><br clear="all" />
</span><hr align="left" size="1" width="33%" />
<!--[endif]-->
<div id="ftn1" style="mso-element: footnote;">
<p class="MsoFootnoteText"><span style="font-family: georgia;"><a href="file:///I:/FACEBOOK/Textos%20do%20dia.docx#_ftnref1" name="_ftn1" style="mso-footnote-id: ftn1;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></span></span></a>
Elle vit, depuis quelque temps les problèmes de l’Eglise représentés par des
tours, comme dans Hermas, le Pasteur.</span><o:p></o:p></p>
</div>
</div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-18583458821312034652017-04-11T10:40:00.000+02:002017-04-11T10:40:49.006+02:00AH ! SI CETTE CHAMBRE PARLAIT !<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ô, combien de
choses cachait ce sourie d’Alexandrina !</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNBbtDUjJTKgifnnIg-N8TQ0jeD2RQ98WqPzNmrky-re_sR6Q3dIFvawPTdW82SwWsU1d0458pDUOllqQ6edr95NNgRB_3CEONcEQyrFrBFDW7MSkYHB1lM6ZEdFaJPxlIb2m8lqynPBM/s1600/alexandrina_11_012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="496" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNBbtDUjJTKgifnnIg-N8TQ0jeD2RQ98WqPzNmrky-re_sR6Q3dIFvawPTdW82SwWsU1d0458pDUOllqQ6edr95NNgRB_3CEONcEQyrFrBFDW7MSkYHB1lM6ZEdFaJPxlIb2m8lqynPBM/s640/alexandrina_11_012.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alexandrina
méditait et cogitais, quand elle était seule dans sa petite chambre. Parfois,
sans même s’en rendre compte, elle se posait des questions à elle-même, comme
nous allons voir ci-après :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">«“Ma chambre bien-aimée,
témoin de tant de souffrances et d’amertumes, qu’en serait-il de moi, si un
seul moment je perdais la foi et la confiance… Perdre Dieu, plus jamais voir
Dieu…”<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">De temps à autre, même
sans y penser, sans réfléchir, c’est le cri qui sort de mon âme. Ne plus jamais
voir Dieu, perdre Dieu et le perdre pour toujours ! C’est ce que mon âme
ressent et qui l’oblige à crier bien souvent : perdre Dieu, perdre
Dieu !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>“Ma pauvre âme, combien
elle souffre !”»</i>
(S. 16-08-1945)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Et, c’est
bien vrai : si cette petite chambre pouvait parler, encore de nos jours
elle aurait beaucoup de choses à nous dire, beaucoup de révélations à faire à
chacun de nous.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Combien de
conversions se sont opérées là ; combien de couples se sont unis plus
étroitement, quand tout semblait les séparer ; combien d’hommes y ont
renoncé à leurs infidélités ; combien de guérisons (surtout spirituelles)
eurent lieu dans cette chambre ; combien de prières ferventes y ont été
récites et, pour terminer, combien de fois, Jésus et Marie — sans oublier
les Saints, Saintes et Anges de Dieu — y sont venus visiter la
“Petite malade de Balasar” !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ah ! si
cette chambre parlait !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le jour de la
fête de l’Annonciation à Marie, fut pour Alexandrina un jour terrible !
Mais, laissons-lui le soin de nous le raconter :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">«Je continue de me
sentir condamnée à l’enfer. Et hier, le jour de la Petite-Maman, fut bien
douloureux pour moi, du point de vue souffrance. Je me sentais dans la prison infernale,
et attachée avec des chaînes en fer. Le feu, les hurlements des démons, les mauvais
traitements, les serpents et toutes les bêtes affligeantes m’entouraient et
pénétraient tout mon être. Sans pouvoir me conformer à la perte de Dieu, je
sentais un tel désespoir, qui m’obligeais à me révolter contre Dieu Lui-même, à
Le maudire, aussi bien qu’à mon Ange gardien, parents et compagnons de péché et
les chemins qui m’y menaient ; je me maudissais moi-même, tout le ciel et
toute la terre.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quelle horreur
constante !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je savais que je n’étais
digne que de l’enfer, mais je ne pouvais pas me conformer à cette habitation ni
la perte de Dieu. Je cachais avec un sourire toute cette souffrance qui n’avait
rien à voir avec ce qui se passait dans mon âme. C’est pourquoi mon sourire me
semblait fau, menteur, très menteur.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Oh ! triste jour de
l’Assomption de la Petite-Maman du Ciel ! J’ai tout offert à Elle et à Jésus,
mais le soir venu je n’avais rien à leur offrir. Je désirais tout leur offrir,
mais comme je n’avais rien, j’ai demandé que pour Eux on allume une bougie.»</i> (S. 16-08-1945)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i><br /></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>“Je cachais avec un sourire toute
cette souffrance”.</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ô, combien de
choses cachait ce sourie d’Alexandrina !<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">(Alphonse Rocha : <i>“ALEXANDRINA – le diable et l’enfer
existent” </i>; Chapitre 15)</span><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-64244210451501653822017-04-08T12:10:00.000+02:002017-04-08T12:10:39.841+02:00J'ADORAIS FAIRE DES FARCES !<h3>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc434827940"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc405140796"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc405140718"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc305134692"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc81280303"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc535296938"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc535296619"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc535296299">Une fille comme les autres...</a></span><o:p></o:p></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUcmf3_15H5xMbuOUblroBgG0aCJnyD65Od7XoLsrGuCwQuqwB2L5qjKKz-iEuUDL1m21x1Cia9PIL8Yny5CZ_Q-F8Hg0PlWzKWSbftvACvneaSqSb6sSOqEsEcmCA65Hld6Kg3mcyEG0/s1600/alexandrina_11_012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="466" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUcmf3_15H5xMbuOUblroBgG0aCJnyD65Od7XoLsrGuCwQuqwB2L5qjKKz-iEuUDL1m21x1Cia9PIL8Yny5CZ_Q-F8Hg0PlWzKWSbftvACvneaSqSb6sSOqEsEcmCA65Hld6Kg3mcyEG0/s640/alexandrina_11_012.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’aimais beaucoup ma sœur, mais
quand je me fâchais avec elle, je lui jetais tout ce qui se trouvait à portée
de mes mains. Je me souviens l’avoir fait au moins deux fois. Je veux que ma
méchanceté ne reste pas dissimulée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’adorais aussi lui faire des
farces. Quelquefois, me levant avant elle, je mettais des pièges sur le pas de
la porte, pour la faire tomber, comme pour lui dire qu’elle était paresseuse.
Des farces de ce genre je lui en fais plusieurs.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je lui ai même fait de farces de mauvais goût. Un jour,
ayant soulevé le couvercle d’un bahut, je l’ai laissé tomber, avec un grand
fracas et, ensuite, je me suis mise à crier, comme si je m’étais coincée les
mains. Deolinda est venue aussitôt, effrayée et angoissée... Et moi, après
coup, je me sentais peinée de l’avoir ainsi offensée. Je n’étais pas non plus rancunière, je préférais plutôt embrasser les personnes
qui m'avaient offensée. Malgré tout cela et le fait de grimper aux arbres ― j’y grimpais fort bien ― jamais je
n’ai fait de mal aux oiseaux. J’étais incapable de défaire un nid, ou même de
jouer avec les oisillons. Je souffrais beaucoup quand je voyais des nids défaits
ou quand j’entendais le piaillement triste et douloureux des oiseaux. J’ai même
pleuré quelquefois, lorsque je me rendais compte qu’ils avaient perdu leurs petits.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Dans le cocon familial, je ne sais pas ce que je racontais,
mais je mettais tout le monde de bonne humeur, j’étais le boute-en-train. Ma
mère avait l’habitude de dire, à ce sujet: “<i>Les
riches ont leurs bouffons; je ne suis pas riche, mais j’en ai un aussi</i>”. (Autobiographie)</span><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-22739266025655070602017-04-07T09:57:00.001+02:002017-04-07T09:57:11.119+02:00FAITES-MOI AIMER LA CROIX !<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Réjouis-toi, tu le verras au Ciel !</span></h4>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7xVsiAkrfQTtYjg4WbkALXQ-03WFaFhc9gmBzpTJPgtcN9dnTl7gdp4pCxGRuiRhOBc5_0jqOPCgAzvhOo-A1ZMZ4BjDaKI6o7HEO3UhGCmm_y03__8xW-aCPkg1yuUV1khlATNJqf84/s1600/alexandrina_1_203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7xVsiAkrfQTtYjg4WbkALXQ-03WFaFhc9gmBzpTJPgtcN9dnTl7gdp4pCxGRuiRhOBc5_0jqOPCgAzvhOo-A1ZMZ4BjDaKI6o7HEO3UhGCmm_y03__8xW-aCPkg1yuUV1khlATNJqf84/s640/alexandrina_1_203.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au
commencement du mois d’octobre 1945, Alexandrina dicta pour son Journal ce qui
pourrait ressembler à une “plainte”, mais qui est en réalité une prière.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Oh ! mon
Dieu, quelle profondeur et quelle obscurité que celles de mon esprit ! Et
je suis toute seule, complètement seule, devant tant d’aveuglement !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je peux crier des vies
et des siècles ; je peux demander du secours à la terre et au ciel ;
pour moi il n’y a pas de secours, il n’y a personne !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon aveuglement a causé
la mort à tout ! L’abandon est tout ce qui me reste…<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon Jésus, Vous me
voulez ainsi ? Vous voulez que je souffre de la sorte ? Je me remets
entièrement à Vous. Ce que je ne veux pas c’est Vous perdre, si tant est que la
perte que je ressens n’est pas une réalité !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Régnez, Jésus, régnez
sur le monde, régnez sur mon cœur, faites-moi aimer la croix, donnez-moi de la
force nécessaire pour cela !</i> (S. 04-101945)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’ai déjà dit
ici tant de fois combien Alexandrina souffrit avec les attaques du démon, voilà
pourquoi — espérant que mon travail puisse être utile à
certains — je vais le terminer avec le mois d’octobre 1945,
c’est-à-dire dix ans avant son décès, mais cette fois-ci faisant ressortir les
moments de bonheur qui, durant celui-ci, Jésus offrit à sa chère épouse de
Balasar.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Avant,
toutefois, je vais faire un petit retour en arrière pour vous parler d’une
communion surnaturelle qui eut lieu en septembre de cette même année et qui est
d’une beauté toute divine.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« “Ma fille, vase
sacré où habite le Roi du Ciel et de la terre ! Ce vase c’est ton
cœur ; le Roi c’est Moi, ton Époux, ton Jésus !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ton amour est la lampe
qui Me donne lumière et lumière si forte Si je l’avais voulu, tu illuminerais
le monde !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Tes vertus sont des
fleurs qui ornent ce vase dans ton cœur ; leur parfum, m’enivre, ma
console !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Tu vas maintenant Me
recevoir par ton Ange gardien”.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je n’ai pas vu mon ange,
je n’ai vu que l’hostie, bien grande et blanche, très blanche. Par trois fois
j’ai entendu dire “ecce Agnus Dei”. Et ensuite tous les mots que disent les
prêtres. Je ne voyais pas les anges, mais j’entendais leur battement d’ailes et
un petit bruit comme à couper l’air, et je les entendais chanter :<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“Il est venu de son trône, prison d’amour</span></i></div>
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><div style="text-align: justify;">
<i>Se donner en aliment notre Roi et Seigneur !</i></div>
<o:p></o:p></span></i><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Il est venu du tabernacle le bon Jésus</span></i></div>
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><div style="text-align: justify;">
<i>Donner la vie et adoucir une aussi lourde croix !</i></div>
<o:p></o:p></span></i><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Il est venu vers son épouse, notre Roi est venu,</span></i></div>
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><div style="text-align: justify;">
<i>Avec révérence adorons-Le comme en son trône,</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Comme en son sein.</i></div>
<o:p></o:p></span></i><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Gloire, gloire à Toi, notre Dieu</span></i></div>
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><div style="text-align: justify;">
<i>À toi, Roi d’Amour !”</i></div>
<o:p></o:p></span></i><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Sans les voir, j’ai
cessé de les entendre, pour continuer d’entendre Jésus.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“Ma fille, je suis ta
vie, ta force et ton amour. J’ai promis et je n’ai pas manqué, je suis venu à
toi. Je ne viens pas plus souvent pour savourer ton anxiété, ta soif de Moi
dans l’Eucharistie. Je Me donne à toi pour que tu te donnes aux âmes. Je
remplis ton cœur avec les richesses du Mien afin qu’elles soient distribuées.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Tu es la vie des âmes
mortes, tu es la vie des vies, tu es l’amour des cœurs. Lève-toi, lève-toi de
ton abattement !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je vais te demander
beaucoup de réparation, celle que tu me donnes avec tant de sacrifice. Ne me la
refuse pas, ne laisse pas que mon divin Cœur soit blessé. Donne-moi toutes les
souffrances, afin que les âmes soient sauvées.”<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’ai alors commencé à en
voir beaucoup, beaucoup : on dirait une pluie d’âmes ; il était
impossible de les compter. Elles étaient si lumineuses, cela ressemblait au
ciel. Jésus m’a dit :<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“Tu vois, ma fille,
elles ont toutes été sauvées par toi. Si tu savais le nombre d’âmes que tu
sauves par jour avec tes souffrances ! Qu’en sera-t-il alors toute ta vie
et ton martyre ! Et puis au Ciel quand tu continueras ta mission, tant que
le monde sera monde !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Réjouis-toi, tu le
verras au Ciel !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Toutes ces âmes
t’attendent pour bientôt. Regarde la valeur de la souffrance. Aie courage !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je suis le guide dans
tes ténèbres ; je suis la force dans ton calvaire ; aie confiance en
Moi ; soulage-Moi avec tes souffrances, soulage-Moi avec ton abandon et
l’aveuglement de ton esprit ! La fin est proche !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Demande-Moi ce que tu
voudras, maintenant que tu m’as sacramentellement en ton cœur.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“Mon Jésus, mon doux
amour, venez dans mon corps et dans mon âme chercher tout ce qui Vous plaît et
Vous console ! Je suis prête à continuer d’être votre victime. Puis que
Vous promettez de me donner tout ce que je Vous demande, donnez-moi la force et
la grâce pour souffrir et amour pour Vous aimer.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Libérez, libérez, mon
Jésus, mon Père spirituel ! Ne me faites pas attendre davantage !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 1cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Donnez, mon Jésus à mon
zélé médecin, aujourd’hui, jour de son anniversaire, tout ce que je Vous
demanderai pour lui et que je n’ai pas su demander ! Remplissez de grâces
tous ceux qui lui sont chers et sauvez le monde car il est à Vous.” »</i> (S. 21-09-1945)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Combien Jésus
l’a aimé et nous a aimés en elle! Combien Jésus nous aime et nous aime en
elle ! Ne pourrions-nous pas faire nôtre cette courte prière, même si nous
ne sommes pas tous appelés à être victimes de Jésus ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>“Donnez-moi la force et la grâce pour
souffrir et amour pour Vous aimer !”</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">(In <i>"Alexandrina - le diable et l'enfer existent"; </i>Chapitre 17)</span></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-29781190471327264242017-04-06T18:40:00.000+02:002017-04-06T18:40:42.459+02:00JE TE VEUX PURE, PURE, DIGNE DE MOI !<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ô mon Jésus, oui, je veux connaître la grandeur de Votre amour</span></h4>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSF-ZFK6ysiJzE3TBIAdsW6y0XQAvxxDsVaJjTUA8F7CpXAW5CNzRcgtKM-qmXdEggH0eidusHn65-IWsOSdBUmzud-TC7Se0j2JEtiXqAKytBQxQJY_COFMAAbziJlEjEd02QH7iXIs4/s1600/alexandrina_1_195.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSF-ZFK6ysiJzE3TBIAdsW6y0XQAvxxDsVaJjTUA8F7CpXAW5CNzRcgtKM-qmXdEggH0eidusHn65-IWsOSdBUmzud-TC7Se0j2JEtiXqAKytBQxQJY_COFMAAbziJlEjEd02QH7iXIs4/s640/alexandrina_1_195.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Chaque moment qui passe est pour moi une
éternité ; j’ai l’impression de faire du sur place. Le ciel ne vient
pas ! Seuls les vendredis passent et reviennent au même moment ; je
peux presque dire qu’ils sont toujours présents. Pendant la nuit, j’ai vécu
l’agonie de Gethsémani. Quelle solitude si triste ! Le ciel semblait se
révolter contre la terre ingrate. J’entendais le bruit des gens, le bruissement
des armes. À quelqu’un qui s’est approché de moi, j’ai entendu dire, au-dedans
de moi :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Mais, que viens-tu faire ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ô parole, ô parole douce ! Ô
douceur, ô tendresse, ô amour de Jésus !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Bien des heures se sont passées, et tout cela
est resté gravé à l’intérieur de moi. Mon corps est très épuisé ; épuisé à
cause de Gethsémani, à cause de la prison, à cause de la flagellation et de la
couronne d’épines, à cause des mauvais traitements sur le chemin du calvaire.
Mon cœur a été blessé avant même le coup de lance. Pendant tout le parcours du
chemin vers le calvaire, mon sang a coulé abondamment. Arrivée en-haut, je me
suis complètement transformée : j’étais la montagne, la crois et Jésus. En
moi était aussi la Petite-Maman, les deux cœurs étaient unis — le
mien et le sien. Combien de sentiments, combien de souffrance, combien
d’amour ; amour qui s’étendait à toute l’humanité, amour qui obligeait à
tant de souffrance et d’agonie, à tant ce sang versé. Ô, si seulement je
pouvais le montrer aussi clairement comme clairement j’ai senti ce que Jésus et
la Petite-Maman ont souffert !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ô mon Dieu, ô mon Dieu, quelle agonie
indicible !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alors que je souffrais de la sorte, j’ai senti dans
mon âme comme un battement d’ailes : quelque chose venue d’en-haut est
descendue sur moi. Avec les yeux de l’âme j’ai vu : c’était une colombe
toute blanche ; elle fit de mon cœur son nid. Elle s’envolait, battait des
ailes, montait très haut puis descendait, voletait autour de moi et, avec son
bec — comme si elle me donnait à manger — me donnait la vie
et par son éclat, m’illuminait. Puis, de nouveau elle se reposait dans son nid.
À ces moments-là je me perdais dans toute cette clarté, dans cette lumière, et
mon âme cessait de souffrir. Et Jésus, mon Jésus, a commencé à me dire:<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Tu es pleine de grâce, ma fille, car Jésus est avec toi. Tu es
remplie de lumière, de pureté et d’amour, car sur toi vient de descendre du
Ciel l’Esprit Saint. Il habitait déjà en toi, mais maintenant il est venu à toi
comme jamais, Il a quitté son trône de gloire et est descendu dans le mien,
dans mon paradis, dans mon ciel sur la terre. Il est venu dans le nid de ton
cœur. Il est descendu en toi comme jadis sur les Apôtres. Dorénavant, tu auras
lumière, toute la lumière, afin que tu comprennes et connaisses la grandeur de
mon amour, la grandeur de mon pouvoir, de ma miséricorde et la gravité de
l’offense faite à mon divin Cœur. Tu es un livre de sciences, tu es le coffre
où sont déposées toutes les sciences divines, tout ce qui appartient au Père,
au Fils et à l’Esprit Saint. Ô merveille ! Ô prodige sans pareil !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ô mon Jésus, oui, je veux connaître la grandeur de Votre amour, je
veux connaître tout ce que Vous me dites, parce que Vous le voulez ainsi. Mais,
connaître le péché et la gravité de celui-ci, j’en ai peur, mon Jésus, j’ai
peur de Vous offenser.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Non, ma fille, non. Tu es mon épouse bien-aimée, je te veux pure,
pure, digne de moi. Voilà pourquoi tu possèdes les richesses de la Divine
Trinité et les richesses de Marie. Tu connaîtras le péché en tant qu’offense
qui m’est faite, mais pas la gravité et la malice des créatures.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><a href="https://www.blogger.com/null" name="_Toc363838757">(<i>Sentiments de lâme</i>; 9 mars 1945</a>, vendredi)</span><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-25475471651017421672017-04-06T16:39:00.000+02:002017-04-06T16:39:08.597+02:00AVEZ-VOUS OUBLIÉ MA MISÈRE ?<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Tu es la vie de l'amour!</span></h4>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiup-h52nSIehlCjT4odUEJaCG68eNprgqSZ4tP_PdIEWrTuqnRZS2hOBBslSIwK68Fct6hmzVDVREG8r0wBgIU_x9C6I68pjkHJ0CskNFtu5HE9HmqC1TJ2Tmb85HTp5W_BsKuNA74cBI/s1600/alexandrina_1_067.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiup-h52nSIehlCjT4odUEJaCG68eNprgqSZ4tP_PdIEWrTuqnRZS2hOBBslSIwK68Fct6hmzVDVREG8r0wBgIU_x9C6I68pjkHJ0CskNFtu5HE9HmqC1TJ2Tmb85HTp5W_BsKuNA74cBI/s640/alexandrina_1_067.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le cœur en sang et l’âme défaite en douleur à cause des souffrances causées
par la cène d’hier soir, lors de cette assemblée d’amis et de la trahison, je
me suis réveillée ce matin après un léger sommeil e aussitôt j’ai été attachée
par la ceinture, traînée par les cheveux, flagellée, couronnée d’aiguës épines
qui me causaient tant de douleurs qu’il me semblait avoir la tête en feu. Je
suis tombée plusieurs fois, je suis tombée sur des pierres. De mes genoux et de
mon visage des morceaux de chair y restaient accrochés, ainsi que des trainées
de sang. Un amour irrésistible, sorti de mon cœur, m’attachait encore davantage
à la croix. L’amour surpassait toutes les souffrances.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Sur le calvaire, en haut de la croix, quelles douleurs violentes causées
par le fait d’avoir la tête unie à la croix ! Les épines la pénétraient de
plus en plus profondément : la souffrance atteignait son comble. Après une
longue agonie et d’un horrible abandon, j’ai senti que la terre s’ouvrait,
ainsi que le roulement des pierres. Tout a tremblé. Je suis restée comme si mon
âme me quittait et que je n’eus plus de vie. Le cœur a été ouvert, il laissa
échapper les dernières goûtes de sang et eau. Je suis restée ainsi, sans vivre,
ni sur terre, ni au ciel. Après un long moment passé ainsi, mon Jésus est venu
et Il m’a dit :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ma fille, vie de l’amour, lumière de l’Évangile. Tu es la vie de
l’amour, car tu l’allumes dans beaucoup de cœurs et l’y fais naître, en eux tu
le fais vivre. Voilà l’édifice de ton âme, c’est un édifice mondial. Tu es la
vie et la reine de l’amour. C’est de l’édifice de ton âme qu’il se propage dans
toute l’humanité. Cet édifice est garni de l’abondance de tes vertus. Combien
elles sont belles ! Tu es lumière de l’Évangile, car ta vie, si pleine de
merveilles, montre plus clairement ce que fut Ma vie sur la terre : Ma
Passion, Ma miséricorde, Ma tendresse, la folie de Mon divin Amour. Il montre combien
J’ai souffert et combien Je t’ai fait ressembler à Moi. Mes souffrances ont été
infinies, infinies sont les tiennes également, car tu es transformée dans
l’infini. Tu es la rédemptrice transformée en son Rédempteur. Ce n’est qu’ainsi
que tu peux sauver des âmes par milliers, par millions. J’accepte toutes tes
souffrances et avec elles Je sauve des âmes dans tout l’univers. Bientôt Je te
dirai, Ma fille, [le nom] de l’une d’elles, sauvée grâce à toi. Tu n’y es pas
allée la sauver avec tes paroles, avec ton exemple et tes vertus, mais Moi, J’y
suis allé, très loin apportant tes souffrances, lui pardonner et l’appeler à
Moi.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Jésus, Jésus, savez-Vous de qui Vous parlez ? Ne savez-Vous pas
ce que je suis ? Ou avez-Vous oublié ma misère ? Quelle honte, quelle
terrible confusion que la mienne ! Qui êtes Vous et qui suis-je ! Que
dites-Vous sur cet abîme de misère ?<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">(<i>Sentiments de l’âme</i>, 13
avril 1945 – Vendredi)</span><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-84147072079274611882017-02-15T10:22:00.000+01:002017-02-15T10:22:37.041+01:00COMMENT MIEUX CONNAÎTRE ALEXANDRINA<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibqA1LyS-dNHnO_AHT-6sj5FhvrTu051Ele_nUkBwbgtKBV0IJcYH-uXGmju_NXb1x8VFAKR8W6d8zOJgtLAxX_tbwrmYz99-s1c7hNh9FR68F9YcSUeTlaM0cyg_f9XhojTIIkP5vgNU/s1600/Lettres+%25C3%25A0+un+ami+01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibqA1LyS-dNHnO_AHT-6sj5FhvrTu051Ele_nUkBwbgtKBV0IJcYH-uXGmju_NXb1x8VFAKR8W6d8zOJgtLAxX_tbwrmYz99-s1c7hNh9FR68F9YcSUeTlaM0cyg_f9XhojTIIkP5vgNU/s320/Lettres+%25C3%25A0+un+ami+01.jpg" width="320" /></a></div>
<h1 style="text-align: center;">
PREMIÈRE LETTRE</h1>
<h1 style="text-align: center;">
<o:p></o:p></h1>
<div align="left" class="MsoNormal" style="margin-left: 34pt;">
<b>R., le 30 mars 2004<br />
</b><i><span style="font-size: 10.0pt;">anniversaire
de la naissance d’Alexandrina<br />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br />
<!--[endif]--></span></i><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mon ami,<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Tu me demandes, de te parler d’Alexandrina de Balasar ou
plus exactement Alexandrina Maria da Costa.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Selon ce que tu me dis, dans ta région vivent bon nombre de
portugais dont une grande partie garde une foi intacte et même militante. En
les côtoyant, tu aurais, toujours selon toi, entendu parler de cette personne
que tu connais mal, car les renseignements que tu as sur elle sont très
succincts.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Alexandrina est ce que l’on pourrait appeler “une âme
d’exception” ou encore une “âme-victime” dont la mission première a été celle
de veiller sur tous les tabernacles du monde, si délaissés par les fidèles qui
ont un peu oublié que Jésus s’y trouve Vivant et Vrai.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais, mon ami, je dois te prévenir que je ne pourrai pas
résumer sa vie en une seule lettre, car sa vie et son parcours spirituel sont
exceptionnels : j’ai peur qu’en faisant court, tu n’apprennes pas
grand’chose de sa vie et de sa spiritualité, ainsi que de sa mission au sein de
l’Église.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Elle est né à Balasar, petit village du nord du Portugal,
entre Braga — son diocèse — et Porto, le mercredi 30 mars
1904. Elle fut baptisée le 2 avril suivant qui était samedi saint cette
année-là.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Plusieurs faits importants dans la vie d’Alexandrina se sont
passés d’ailleurs pendant la semaine sainte…<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais avant de te parler d’elle je vais rapidement te
présenter sa famille : sa mère et sa sœur.<o:p></o:p></div>
<h3 style="text-align: justify;">
Sa mère<o:p></o:p></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixFzK94BTtw9fmNDZEDwJE9x0z14XoahHBqbr7HWPwHWO5qpnVjD6ztZX82w_kjHHPudscdQ9PCvDQ9WJ6Xk8g_f73Fs_lMZUp5N5KrTkzN1baVUC2ztw1-F1frFSCJ8GS3sracKem-FM/s1600/maria_ana_costa_21_01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixFzK94BTtw9fmNDZEDwJE9x0z14XoahHBqbr7HWPwHWO5qpnVjD6ztZX82w_kjHHPudscdQ9PCvDQ9WJ6Xk8g_f73Fs_lMZUp5N5KrTkzN1baVUC2ztw1-F1frFSCJ8GS3sracKem-FM/s320/maria_ana_costa_21_01.jpg" width="243" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Maria Ana da Costa, jeune femme célibataire, issue d’une
famille plutôt aisée, s’était laissée convaincre par un voisin, homme peu
scrupuleux, qui lui promettait le mariage mais qui, après lui avoir fait deux
enfants — Deolinda et Alexandrina — se maria avec une
autre, la laissant seule élever ses deux filles.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Se sentant trompée, Maria Ana prit un autre tournant dans sa
vie et est devenue un exemple pour son village. En effet, une conversion
complète s’opéra en elle et les villageois l’ont vue dès lors assister non
seulement aux messes dominicales mais aussi aux messes quotidiennes. Elle s’est
chargée du fleurissement des autels, finissant même par avoir la clef de
l’église paroissiale, pour mieux remplir sa tâche.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce fut alors qu’elle déménagea de Gresufes, lieu-dit à
environ un kilomètre de l’Église et vint habiter un autre lieu-dit, près de
l’église et qui porte un nom prédestiné : Calvaire.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dotée d’un mâle caractère, après avoir assisté à la messe
matinale, elle s’en allait dans les champs où de durs travaux l’attendaient ;
elle gagnait ainsi son “pain quotidien” et de quoi nourrir ses filles auxquelles
elle dispensait une éducation exemplaire, aux dires de ceux qui l’ont connue.<o:p></o:p></div>
<h3 style="text-align: justify;">
Deolinda<o:p></o:p></h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La sœur aînée d’Alexandrina, après sa scolarisation apprit
le métier de couturière et confectionnait, pour les gens du village et villages
voisins, des chemises, des pantalons et autres habits, ainsi que tous autres
genres de travaux inhérents à la couture.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Elle était d’une extrême délicatesse et d’une grande
sagesse. Sa vie durant — elle ne s’est jamais mariée — elle
s’occupa de sa jeune sœur et devint même plus tard sa “secrétaire”. Le Père
Mariano Pinho, premier Directeur spirituel d’Alexandrina — ainsi que
de Deolinda — avoua un jour qu’il ne savait laquelle des deux était
la plus sainte.<o:p></o:p></div>
<h3 style="text-align: justify;">
Alexandrina : premières années<o:p></o:p></h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Alexandrina et sa sœur, lorsque que l’âge scolaire arriva,
ont été envoyées par leur mère dans la ville voisine de Póvoa de Varzim, chez
des amis qui les hébergèrent pendant dix-huit mois.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Deolinda qui avait déjà quelques connaissances, y appris à
lire et à écrire, et y obtint même son seul diplôme de troisième classe. Quant
à Alexandrina, elle n’y appris pas grand’chose, car la nostalgie de sa mère et l’envie
de revenir à Balasar finirent par avoir raison de la décision maternelle.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dès qu’elle eut douze ans, elle accompagna sa mère dans les
champs où son courage faisait l’admiration de tous : elle finit même par
gagner autant que sa mère, c’est-à-dire autant qu’une grande personne.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce fut pendant ces temps de travaux qu’un premier incident
eut lieu : elle tomba en bas d’un arbre alors qu’elle coupait des branches
pour donner à manger aux vaches du propriétaire. Elle eut très mal et dût
rester alitée quelques jours.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Sa mère la plaça ensuite chez un voisin, un homme exécrable
et méchant qui jouera un rôle très important et déterminant dans la vie de la
jeune fille.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Maria Ana lui imposa quelques obligations, dont celle de
laisser Alexandrina assister à la Messe tous les dimanches.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le cultivateur essaya de respecter cet engagement, mais il
était libertin, trop libertin et, un jour, vers la fin de l’après-midi il
demanda à Alexandrina de surveiller une paire de bœufs pendant que lui il
allait à Póvoa de Varzim, pour une affaire, dit-il. La jeune fille accepta,
bien entendu… Mais le temps passait et la peur s’installait… Ce ne fut que très
tard dans la nuit que son patron est revenu un peu éméché et la gratifia dès
son arrivée de quelques mots moins dignes, dont il avait l’habitude. Il venait
de passer une partie de la nuit “en bonne compagnie”.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Alexandrina raconta cela à sa mère qui n’hésita pas une
seule seconde à retirer sa fille de chez un homme aussi brutal et mal élevé.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La jeune fille devait avoir alors 13 ou 14 ans.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
***<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mon ami, je continuerai mon exposé de cette vie extraordinaire,
dans une prochaine lettre.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ton ami dévoué.<o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-53556055641873423342016-07-25T12:02:00.000+02:002016-07-25T12:02:01.170+02:00LA MÈRE D'ALEXANDRINA<h3 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mère célibataire</span></h3>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLpAmQRtixZJApYbubffgHXrCZW-byhTwY84yHkel9bpSvRzL3SxOwuWrU0M5vDVktO6-Yo9FqZFK77XLJuHDT8-LDBb1NEJ8hIzad6My3QXLkRynn05gCfsk1cYxzHK0ZVngzg6I07GA/s1600/ana_costa_1_02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLpAmQRtixZJApYbubffgHXrCZW-byhTwY84yHkel9bpSvRzL3SxOwuWrU0M5vDVktO6-Yo9FqZFK77XLJuHDT8-LDBb1NEJ8hIzad6My3QXLkRynn05gCfsk1cYxzHK0ZVngzg6I07GA/s640/ana_costa_1_02.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La mère d'Alexandrina, Maria Ana Costa</td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Nous venons de lire dans la transcription du certificat de
baptême d'Alexandrina Maria, que Maria Ana, sa mère, était célibataire, ce qui
mérite quelques explications, bien entendu.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>« Le nom de son
père</i> — pouvons nous lire dans la déposition de l'un des témoins,
lors du procès de béatification <i>— était
Antonio Gonçalves Xavier. »</i><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> <!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn1" title="">[1]</a></span></span><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn1" title=""><!--[endif]--></a></span></span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span class="MsoFootnoteReference"><br /></span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>« Celui-ci mena une vie très libre et de ses relations coupables
avec Maria Ana da Costa, naquit une fille, Deolinda. Il promit bien de se
marier avec la mère de l'enfant, mais quand celle-ci attendait l'accomplissement
de cet engagement, lui, il s'en alla au Brésil, afin, disait-il, de gagner
l'argent nécessaire pour fonder leur futur foyer »</i>, rapporte un autre
témoin.<span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> <!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn2" title="">[2]</a></span></span><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn2" title=""><!--[endif]--></a></span></span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span class="MsoFootnoteReference"><br /></span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">À son retour, de nouveau il promit le mariage et, après de
nouvelles relations, une autre fille naquit : Alexandrina Maria. Avant
même la naissance de l'enfant, Maria Ana se rendit à Vila do Conde,<span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> <a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">[3]</span></span><!--[endif]--></a></span></span>
dans l'intention de passer ensuite à Póvoa de Varzim, afin d'aviser son amant
de sa grossesse et solliciter le mariage. Toutefois, lors de sa rencontre avec
Saveiro, une certaine demoiselle, une rivale, à qui il avait aussi promis le
mariage, vint lui <i>« demander des
comptes »</i>, sur de soi-disant ragots qui circulaient et qui en disaient
long sur la fidélité de cet homme.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>« Quelques
semaines plus tard</i> — raconte encore le docteur Azevedo — <i>le mariage entre Xavier et cette demoiselle
fut célébré. À partir de cette occasion, la vie de Maria Ana changea
complètement. Elle était toujours la première à entrer à l'église, le matin.
Elle donna même à ses filles, une authentique éducation religieuse. »</i><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> <a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">[4]</span></span><!--[endif]--></a></span></span>
<i>« Elle s'habilla de noir, se donna
une vie de grande prière et se consacra à faire le bien autour d'elle,
assistant les malades. Et on peut dire que toutes les personnes qui décédèrent
dans le village, furent habillées par ses soins »</i>, conclut le Père
Pasquale. Celui-ci, grand connaisseur des gens et des mœurs portugaises de ce
temps-là, explique encore :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Je pense qu'il est possible de trouver des circonstances
atténuantes à la fréquence des enfants illégitimes, non seulement à cette
période, mais aussi dans cette région. En effet, les gens du peuple, ne considéraient
pas cela comme un motif de grand scandale. »<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>« Maria Ana est toute à tous. Elle ne refuse pas de partager le
peu de biens dont elle dispose, avec ceux qui ont encore moins qu'elle et, sa
générosité finira même par dépasser ses propres moyens et, à son tour, elle
aussi aura besoin de l'aide de ses voisins et amis. En effet, s'étant portée
caution pour les dettes de l'une de ses sœurs, Maria Ana dut payer
celles-ci »</i>, comme l'explique le docteur Azevedo et que le Père
Pasquale confirme et complète en ces termes: <i>« Elles vécurent une période de grande pauvreté à cause de la générosité
de la mère, laquelle prêta de l'argent qui ne lui fut jamais remboursé, ce qui
fit qu'elles parvinrent au point de presque tout perdre, y compris leur propre
maison... et bien souvent la nourriture leur manqua, ainsi que de quoi se vêtir. »</i><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<!--[if !supportFootnotes]-->
<hr size="1" style="text-align: left;" width="33%" />
<!--[endif]-->
<div id="ftn1">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></a><span lang="PT-BR">
Docteur Manuel Augusto Dias de Azevedo, médecin traitant d'Alexandrina.<o:p></o:p></span></span></div>
</div>
<div id="ftn2">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[2]</span><!--[endif]--></span></a> Le Père Umberto Pasquale, deuxième
directeur spirituel de la servante de Dieu.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="ftn3">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[3]</span><!--[endif]--></span></a> Petite ville sur le littoral, à <st1:metricconverter productid="4 kilom│tres" w:st="on">4 kilomètres</st1:metricconverter> de Póvoa
de Varzim et à 17 environ de Balasar. Port de pêche.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="ftn4">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[4]</span><!--[endif]--></span></a> Summarium. Déposition du docteur
Azevedo.</span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
</div>
</div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-48264184891536735662016-07-25T11:21:00.000+02:002016-07-25T11:21:04.984+02:00ALEXANDRINA MARIA DA COSTA<h2 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Naissance et premières années<o:p></o:p></span></h2>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span lang="PT">« <i>Je m'appelle Alexandrina Maria
da Costa. </i></span><i>Je suis née au
lieu-dit de Gresufes, paroisse de Balasar, commune de Póvoa de Varzim,</i><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></span></a><i>district de Porto, le 30 mars 1904, mercredi
des cendres. J'ai été baptisée le 2 avril suivant, samedi saint. Mes parrains
ont été mon oncle Joaquim da Costa et une dame de Gondifelos</i><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">[2]</span></span><!--[endif]--></span></span></a><i> qui se prénommait Alexandrina.</i> »<span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn3" title="">[3]</a></span></span><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn3" title=""><!--[endif]--></a></span></span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 6.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span class="MsoFootnoteReference"><br /></span></span></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1sralNRtP8UK22BT0yvrAGl2Zv_wyuRmrF8eFoG31Te3_pM-HuQ8R784pqwB9vjJNAn92RyY5n4FWL68O8H07Wjz_MMYgN5fs5densLubMbLVx43J1d6fJP7iDHBaxXd5acTK9tzovrk/s1600/alexandrina_1_038.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1sralNRtP8UK22BT0yvrAGl2Zv_wyuRmrF8eFoG31Te3_pM-HuQ8R784pqwB9vjJNAn92RyY5n4FWL68O8H07Wjz_MMYgN5fs5densLubMbLVx43J1d6fJP7iDHBaxXd5acTK9tzovrk/s640/alexandrina_1_038.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">C'est ainsi que commence l’autobiobraphie
d'Alexandrina ; un document qu'elle écrivit, à la demande de son deuxième
directeur spirituel, le Père Umberto Maria Pasquale, salésien italien. Il est
intéressant de remarquer qu’elle est née donc sous le signe de la Passion ;
une “Passion” qu’elle vivra plus tard dans son corps et dans son âme.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Si nous consultons le registre des baptêmes de la paroisse
de Sainte-Eulalie de Balasar, nous pouvons y lire:<o:p></o:p></span></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Certificat de baptême<o:p></o:p></span></h3>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>« Le 2 avril 1904, en cette église de la paroisse de
Sainte-Eulalie de Balasar, commune de Póvoa de Varzim, archidiocèse de Braga, moi,
Manuel Fernandes Sousa Campos, curé, j'ai baptisé un individu du sexe féminin,
auquel fut donné le nom d'Alexandrina. Celle-ci est née le 30 mars de l'année
en cours et est la fille naturelle de Maria-Ana da Costa, journalière, célibataire,
paroissienne, demeurant en cette paroisse, au lieu-dit de Gresufes. </i><i><span lang="PT-BR">Petite-fille maternelle de José Antonio da Costa et de Maria Joaquina
Leitão.<o:p></o:p></span></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 21.25pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Les parrains ont été, Joaquim da Costa, marié, agriculteur et,
Alexandrina Rosa Campos, veuve, employée de maison; et, je connais
personnellement chacun d’eux. </i><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><i><span style="font-size: 10.0pt;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b><span style="font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">[4]</span></b></span><!--[endif]--></span></i></span></a><i><o:p></o:p></i></span></div>
<br />
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;"><br /></span></div>
<!--[if !supportFootnotes]--><hr size="1" style="text-align: left;" width="33%" />
<!--[endif]-->
<div id="ftn1">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></a> Ville balnéaire du nord du
Portugal, à une trentaine de kilomètres au nord de Porto.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="ftn2">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[2]</span><!--[endif]--></span></a> Petit village proche de Balasar.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="ftn3">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[3]</span><!--[endif]--></span></a> Journal d'Alexandrina, dans
"Cristo Gésu in Alexandrina", p.17, - Postulation - Alba (Italie)
1973. Par la suite, tous les extraits provenant de cet ouvrage, seront indiqués
uniquement par: "<i>Journal</i>".<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="ftn4">
<div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;">
<a href="file:///I:/ALEXANDRINA/Biografias/Fran%C3%A7ais/Rocha/Fleur%20Eucharistique.doc#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[4]</span><!--[endif]--></span></span></a><span lang="PT-BR"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"> Summarium</span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><o:p></o:p></span></span></div>
</div>
</div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-67326488874367792042013-12-25T11:16:00.000+01:002013-12-25T11:16:20.310+01:00INTERVIEWE DE NOËL<div class="MsoNormal" style="margin: 15.0pt; mso-outline-level: 3; page-break-after: avoid; tab-stops: 1.0cm;">
<b><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;">Interviewe virtuelle</span><o:p></o:p></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiI6v9X7MtD6q12NfCv1Dig8XNGIPDKN3kOo5dKaMqrfFCr5k4wLcd-1DpCBrbEchaBVE47Iiqw6vzprP75SNoTpGIt0dKoUYcZ9JIoXUC_cg26z0mXYKegjPIZ0bU1GzRzOiiAIxxB3c/s1600/Interviewe+de+No%C3%ABl.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiI6v9X7MtD6q12NfCv1Dig8XNGIPDKN3kOo5dKaMqrfFCr5k4wLcd-1DpCBrbEchaBVE47Iiqw6vzprP75SNoTpGIt0dKoUYcZ9JIoXUC_cg26z0mXYKegjPIZ0bU1GzRzOiiAIxxB3c/s640/Interviewe+de+No%C3%ABl.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le deuxième anniversaire de la consécration du monde au Cœur
Immaculé de Marie en 1942 venait d’être commémoré ; peu de temps s’était
passé après la fête de l’Immaculée Conception.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alexandrina — l’instrument dont le Seigneur
s’était servi pour cette
consécration — était là, couchée sur son lit de douleur, quand je
l’ai visitée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Cela s’est passé le 25 décembre 1944, en fin d’après-midi…
il faisait presque nuit, déjà.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle semblait dormir, car ses paupières couvraient presque
complètement ses yeux noirs. Je me suis approché, tout en faisant attention
pour ne pas la réveiller — car j’étais persuadé qu’elle
dormait — mais aussitôt ses yeux se sont ouverts, elle me regarda et
sourit, un sourire qui met le cœur en fête, un sourire qui nous procure
suavité, un sourire qui est doux et d’une tendresse inexplicable…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’ai voulu m’excuser de venir prendre un peu de son temps,
mais elle me fit signe de m’asseoir, tout près de son lit, en même temps
qu’elle posait son indicateur sur ses lèvres. J’ai compris qu’elle priait et,
sans précipitation, je me suis assis sur la chaise que Deolinda, sa sœur, me
proposait.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’ai longuement regardé Alexandrina et, plus je la
regardais, plus mon cœur semblait chevauché, comme s’il voulait dépasser cette
âme simple et pure qui parlait à
Dieu ; la dépasser, non pour arriver le premier, pour pour être devant
elle et pouvoir ainsi mieux admirer ce visage que les couleurs du Paradis
ornaient, ses yeux qui reflétaient la lumière divine, ses lèvres statiques
qui n’avaient pas besoin de se mouvoir
pour parler au Seigneur… Combien elle était belle dans cette posture de prière,
dans ce colloque avec Jésus ou Marie, je ne sais pas !...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Puis, comme si elle se réveillait d’un songe qui l’aurait
ravie, elle me regarda avec tendresse et sourit. De la tête elle fit signe que
je pouvais commencer à l’interroger, car elle savait pourquoi je venais.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Alexandrina, merci d’avoir accepté de me recevoir en
ce jour de Noël, jour de fête…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Les jours de fête sont toujours pour moi d’une
profonde tristesse !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Voyant que ses paroles me surprenaient, elle ajouta :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Je m’efforce toujours pour la consolation de ceux qui
m’entourent me montrant joyeuse, mais ma joie n’est que feinte.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’allais faire un commentaire, mais voyant ses yeux pleins
de larmes, je me suis retenu et je n’ai fait aucun commentaire. Avec douceur et
beaucoup de tendresse elle m’expliqua :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Je regarde Jésus, la Petite-Maman, j’élève ma pensée
vers le Ciel et par amour j’accepte
tout. C’est par amour que la triste est joie pour moi. Ne regardant pas la
terre, je fixe mon regard dans le Ciel, les épines deviennent des roses, la
douleur se change en douceur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Surpris, en entendant ces paradoxes, je n’ai pas résisté et
lui ai demandé :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Mais, la nuit de Noël, la nuit dernière, a été pour
vous, je pense, une nuit de joie, une nuit où l’Enfant-Jésus est descendu dans
votre cœur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— À minuit de la nuit de Noël, ne parlant même pas de
la nuit dans laquelle mon âme était plongée, des douleurs lancinantes
semblaient taillader mon corps. Je ne pleurais pas, mais je gémissais ;
Jésus seul sais combien j’ai souffert. J’ai commencé à entendre le feu
d’artifice et les cloches sonner, alors j’ai demandé que l’on apporte quelques
images de l’Enfant-Jésus. Je les ai placées sur mon cœur : je voulais les
réchauffer. La chaleur que je leur ai offerte n’était pas celle que je
désirais : je voulais les brûler au feu de mon amour. Je voulais Lui dire
beaucoup de choses, mais je ne savais pas que dire. Alors je les ai serrés fort
contre mon cœur et j’ai continué à gémir. Je suis certaine que Jésus les a
acceptés et qu’il n’est pas resté triste. Nul comme Lui savait combien je
souffrais alors ; nul comme Lui savait que même mes gémissements était une
prière que je Lui adressais.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Et cet état a duré toute la nuit ? ai-je demandé
un peu étonné et surpris.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— J’ignore les minutes qui se sont écoulés, ce que je
sais c’est que je suis passée dans une autre vie et qu’alors j’ai entendu Jésus
dans mon cœur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— À la bonne heure ! En voilà au moins une bonne
nouvelle : Jésus est venu vous visiter… Et que vous a dit Jésus ?
demandai-je, avec une grande curiosité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Je suis né dans la crèche de ton cœur, ma fille. C’est l’Époux qui vient vers son
épouse, c’est le Roi qui visite sa reine. Je suis le Roi du ciel et de la
terre. Comme je me sens bien ici, ô reine de l’amour ! La crèche que tu
m’offres n’est pas aussi desséchée que celle de Bethléem, elle est mouleuse
avec tes vertus. Sur ta crèche je ne sens pas les rigueurs du froid ; je
suis réchauffé par l’amour le plus pur et le plus embrasé. Tu es mon étoile,
étoile qui guide le monde comme autrefois elle a guidé les Rois Mages sur le
chemin de Bethléem. Dis, ma fille, à tous ceux qui prennent soin de toi, à ceux
qui te sont chers, qui t’aiment et qui t’entourent, que je leur offre
l’abondance de mes grâces, un torrent de mon Amour divin, une place réservée
dans mon divin Cœur, avec la promesse du Ciel.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Et vous avez vu l’Enfant-Jésus, la crèche et Notre
Dame et saint Joseph ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma curiosité prenait des airs enfantins… Je me sentais
extasié devant autant de simplicité, de
tant d’humilité et de foi…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alexandrina me répondit :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Non, je n’ai pas vu l’Enfant-Jésus, mais pendant
qu’Il me parlait je voyais près de moi comme un palmier rempli d’anges, des centaines,
des milliers d’anges… Beaucoup parmi eux jouaient des instruments et,
descendant des cieux, m’entouraient. C’était amusant de voir la vitesse à
laquelle ils descendaient. Au milieu d’eux il y avait une grande échelle ;
de ses degrés, descendaient vers moi de nombreux rayons dorés. C’était comme
des flèches qui pénétraient mon cœur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Et les yeux noirs d’Alexandrina semblaient encore illuminés
par les rayons dont elle parlait : ses yeux brillaient comme si des
milliers d’étoiles s’y reflétaient.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Et pendant tout ce temps Jésus vous a parlé ?
ai-je demandé, de plus en plus poussé par ma curiosité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle me regarda et compris que je “buvais” ses paroles,
alors elle me dit :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Jésus me disait :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ce sont tes vertus, ce sont les rayons de l’amour
divin . Reçois-les, c’est ta vie !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Expliquant ce qu’elle avait vu et ressenti, Alexandrina
semblait heureuse, car son sourire était merveilleux. Quant à ses yeux, fixés
sur moi, ils semblaient lire ma pensée, découvrir mon âme jusque dans ses plis
les plus reculés — ce qui me gênait quelque peu ! — découvrir
ma curiosité croissante et, sans que j’ai besoin de lui poser une nouvelle
question, elle me dit :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ces rayons m’ont fortifiée, ils éclairaient plus que
le soleil dans son apogée. J’ai tout vu clairement. Je ne saurais dire combien
de temps, mais la vision a été longue. Avec bien du mal j’ai dû en prendre
congé, mais, comme quelqu’un qui chemine et regarde en arrière, je montrais que
j’aurais bien voulu en bénéficier davantage. J’aimerais continuer à bénéficier
de la vision, mais elle s’est arrêtée et moi je suis restée avec ma souffrance.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quand elle eut terminé de me raconter sa vision, il me
sembla voir une larme dans ses yeux, comme si le souvenir de la vision de la
nuit de Noël la laissait nostalgique, dans un désir insondable de la revivre…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Mais, après la nuit vient le jour, dis-je, comme si
je voulais la consoler de l’inconsolable. Comment cela s’est passé à l’aurore,
quel a été votre réveil d’aujourd’hui, jour de Noël ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Le jour a pointé, jour sans lumière et vie sans vie.
Toujours désireuse de garder avec la plus grande sûreté le monde à l’intérieur
de moi j’ai continué à me montrer joyeuse. Tous les souhaits et toutes les
tendresses des personnes que j’aime, je le recevais comme s’ils ne m’étaient
pas destinés.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Alexandrina, je ne vais pas abuser de votre extrême
bonté, car il est déjà plus de vingt heures… Cependant, si vous me permettez
une dernière question, je vous demanderais quelle appréciation faites-vous de
votre Noël 1944 ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— En terminant cette journée, je me pose cette question :
Où ai-je passé ce jour ? Il me semble avoir été morte pour Jésus et pour
tous ceux qui m’entourent. J’ai vécu mais je n’ai pas ressenti la vie. J’ai
souffert mais ce ne fut pas ma souffrance. Je n’ai pas vécu pour Jésus, je n’ai
pas senti que je l’ai aimé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je ne sais pas mieux l’expliquer et je ne dis rien de ce qui
se passe dans mon âme. Quelle triste vie, vie si mal comprise !.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Voilà comment s’est passé pour Alexandrina le jour de Noël
1944.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span lang="PT"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">*****<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Il n’est pas nécessaire d’expliquer, et tous l’auront
compris, qu’il s’agit d’une interviewe virtuelle, car je n’ai pas connu
personnellement la douce et tendre Alexandrina. En effet, quand elle est
décédée je n’avais que 9 ans et nous habitions très loin l’un de l’autre !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Cependant, toutes les réponses qu’elle a données à cette interviewe virtuelle sont tirées de
ses écrits “Sentiments de l’âme” du 25 décembre 1944.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alphonse Rocha</span><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-76766174309310440332013-09-22T13:18:00.000+02:002013-09-22T13:18:20.783+02:00JE ME LIVRE À LA CROIX...<h3>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma fille, hymne de gloire, d'amour et
de réhabilitation</span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG5D61mYvuDlCJE_Hci1ZPuQTA6M-suXsqrDwJEJoI0hVgIH0bTfnEJJUVfhcDW_MlA6nAIL83KrdDUhLQlHbewYve6d1kVLtSSzkCuLAG4tCmfL3d3eREp1TTVvi24GBU7kN1l0RpwnM/s1600/alexandrina_sp_056.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="352" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG5D61mYvuDlCJE_Hci1ZPuQTA6M-suXsqrDwJEJoI0hVgIH0bTfnEJJUVfhcDW_MlA6nAIL83KrdDUhLQlHbewYve6d1kVLtSSzkCuLAG4tCmfL3d3eREp1TTVvi24GBU7kN1l0RpwnM/s640/alexandrina_sp_056.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je sens le besoin d'écrire, mais je ne voudrais
rien dire de ce que je ressens dans l'âme. Je le fais par obéissance.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Que de moments tristes m'attendent, qu'elle est
grande cette agonie qui s'est emparée de mon âme! Je sens que tant de
rues sont couvertes de mon sang. Je vois tant de révolte et d'indignation. Je
suis si humiliée! Mon corps est comme une plaie ouverte. Mon corps est tout
couvert du sang que les épines font couler de mon front. Les bras ouverts, je
me livre à la croix, je me laisse crucifier. Je ne m'arrête pas de crier:<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Père, mon Père, même Toi, Tu m'as abandonnée? Je
suis Ta victime, je me donne à Toi pour les âmes.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Oh mon Dieu, si je pouvais choisir, je préférerais
l'enfer à cette souffrance e au temps passé dans mes dialogues avec Vous. Oui,
mon Jésus, si je me trouvais en enfer, au lieu de Vous parler et Vous à moi, je
ne craindrais pas me tromper, ni tromper qui que ce soit, et je ne serais pas
persécutée par le monde. C'est l'aversion que j'ai pour l'escroquerie, pour le
mensonge; c'est la peur que j'ai de moi-même, et l'appréhension des vendredis.
Si elles pouvaient disparaître et si je pouvais disparaître aussi dans Votre
amour infini!...<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Que vienne la souffrance, que vienne la croix,
j'accepterai tout, les bras ouverts; je suis votre victime, Jésus.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">De ces souffrances je suis passée à être inondée de
lumière, de paix et douceur. Jésus a tardé à me parler, Il m'a laissé jouir
pendant longtemps de ce qui lui appartenait. Il m'a parlé par la suite.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— Ma fille, pleine de grâce, de pureté et d'amour;
ma fille, riche trésor de ce qui est divin: tu es pleine de grâce, de pureté et
d'amour, tu es riche de ce qui est divin, parce que tu as très soigneusement
gardé en toi, avec attention, dévouement et amour, ce que tua a reçu du Ciel.
Tu as été à la hauteur de la grâce, tu es pleine de grâce.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma fille, source divine, source de toute
l'humanité: tu es source divine, parce qu'en toi existe tout ce qui est divin.
Tu es source de l'humanité, parce qu'elle vient s'abreuver en toi et se
purifier; tu es l'eau pure, tu es source de salut.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma fille, hymne de gloire, d'amour et de
réhabilitation. Si tu pouvais voir la gloire que j'ai reçue, la vassalité et
les hommages angéliques qui M'ont été donnés au Ciel pour la réhabilitation tu
M'as donnée, pour les âmes que tu as sauvées par la douleur par laquelle tu
t'es laissée immoler! Cela a été une année remplie d'amour, une année marquée
par le salut.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma fille, fleur angélique, douceur de la divine
Trinité, douceur de Marie, douceur de tout le royaume céleste: ta souffrance a
embelli le ciel, qui est orné par elle qui est écrite avec des lettres d'or et
des pierres précieuses.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L'ingratitude et la méchanceté des hommes envers
toi et contre Ma divine cause sont aussi écrites. Tu auras une année pleine
d'amertumes et aussi remplie de joies, que seule toi tu ressentiras comme
un soleil brillant qui se montre pour se cacher immédiatement derrière les
nuages...<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ne crains rien, car ceci est ta vie. C'est la vie
source de vie, douleur source d'amour. Ne te préoccupe pas si tu ne vois rien
de ce que tu as accompli, de ce que tu as souffert, de ce que tu as aimé. Tu
n'as ni souffert, ni donné, aimé pour toi-même, tu M'as tout donné à Moi. Tu ne
pourras rien voir en ce monde, tout est passé au royaume du ciel; tout est en
possession de ton Roi, ton Époux. Tu le verras lors de ta rencontre éternelle
avec Moi.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Subis tout, accepte tout avec joie. Bat de tes
petites ailes blanches, tes ailes remplies de blancheur, comme la petite
colombe exténuée qui vole loin à la recherche de la nourriture qui donne la vie
à ses petits. Tu es la vie des âmes, la mère des pécheurs, la reine du monde,
la reine de l'amour.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma fille, miroir cristallin où toute l'humanité se
verra projetée pour se transformer et te ressembler.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'ai hâte, j'ai hâte de te voir dans ma Patrie,
pour que le monde entier connaisse et prenne exemple de ta vie, ma fille, école
sacrée des sciences divines.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Courage, vie qui donnes la vie, douleur qui donnes
l'amour. Reçois mon amour divin pour te lever de ton abattement et pour
recevoir la vie qui est tienne.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon cœur a reçu une infusion d'amour, j'ai senti
Son anxiété à me voir au Ciel, et j'ai senti les hommages que les anges
présentaient à Jésus en Lui scandant un hymne de grandes louanges et de
gratitude.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Oh, ce que cela m'a couté de me séparer de Jésus
pour vivre ici.<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Comme le Ciel est différent de la terre, l'amour de
Jésus de celui des créatures!<span style="font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">(<i>Sentiments de l’âme, 5
janvier 1945</i>)</span><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-89595401439000975502013-02-23T11:34:00.001+01:002013-02-23T11:34:32.167+01:00VIVRE DANS LA SOLITUDE D'UN TABERNACLE<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">MÉDITATION POUR LE CARÊME</span><o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKxskfJpU8ADJHImqgsPqGDwFxjKF1WXQ2cb9oVRGaxm84GRJs0PpyUgvCU8ffLxk9hBlL2yZNokVKmMaWmJmIoGZPowvPDhHRFDgb9mXeqLNtL4vcGGN-mwFyw2qpw_CMpxfCI3VhwUg/s1600/eucharistie_810x420_011.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKxskfJpU8ADJHImqgsPqGDwFxjKF1WXQ2cb9oVRGaxm84GRJs0PpyUgvCU8ffLxk9hBlL2yZNokVKmMaWmJmIoGZPowvPDhHRFDgb9mXeqLNtL4vcGGN-mwFyw2qpw_CMpxfCI3VhwUg/s400/eucharistie_810x420_011.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Que de fois
nous passons devant un salon de thé, d’un bar, ou de tout autre commerce et,
croyant avoir reconnu un ami à l’intérieur, nous rebroussons chemin pour venir
le saluer! Ceci est très bien, car cette attitude est celle de l’amitié qui
doit exister entre les êtres humains.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Malheureusement
quand nous nous disons chrétiens et passons devant une église dont les portes
sont grand-ouvertes, nous n’entrons pas pour saluer le Seigneur Jésus qui se
trouve dans le tabernacle, pour le remercier de sa présence vivante parmi nous
et de ne jamais nous abandonner.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Souvenez-vous
que même notre ombre nous abandonne dès qu’il n’y a plus de lumière ! Mais,
Lui, Jésus, ne nous abandonne jamais, car Il est Lumière, Il est Présence !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Rappelons-nous
ces paroles prononcées par Lui:<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">— “Je
retourne vers mon Père, vers mon Dieu et votre Dieu – mais je ne vous
laisse pas orphelins – je serai avec vous jusqu’à la consommation des
siècles”.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Accomplissant
sa promesse Il s’est fait pain blanc, Il est devenu aliment, Il choisit nos
cœurs pour sa demeure auprès des hommes et, Il choisit de vivre caché, pauvre,
humble, infini et pourtant réduit à une “chose finie” dans la solitude du
tabernacle.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Crois-le, mon
frère ! Jésus est resté dans l’Hostie sainte pour nous, pour moi, pour
toi, pour rester à côté de nous, pour nous soutenir, pour nous guider dans
cette mer agitée par les vagues du doute, des problèmes et des désespoirs où
nous vivons.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L’amour ne se
paie qu’avec l’amour ! Devant tant d’amour, comment est-il possible de ne
pas Le visiter dans le tabernacle, même si ce n’est que quelques minutes, pour
lui apporter notre salutation et notre amour de fils et de frères ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ce Dieu qui
un jour assumé notre fragilité humaine (folie de Dieu ? – non,
frères, Amour de Dieu !), a décidé de rester dans les tabernacles pour
nous alimenter, pour nous fortifier, pour nous diviniser, pour nous soutenir
durant notre travail et notre effort. Le Seigneur Jésus est simultanément le
semeur, la semence et le fruit : Il est le pain pour cette vie et le Salut
pour l’éternité. Patiemment Il attend notre amour, depuis bientôt deux mille
ans. Cela fait longtemps, mais en même temps, peu de temps, car là où l’amour
habite la notion de temps disparaît !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Frère et ami
Jésus, fais-moi germer comme toi !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">En cette
année de la Foi, aide-moi à aller vers toi, à dialoguer avec toi, vu que tu es présent
sous ce pain blanc, afin que j'aie le courage d’être pain blanc et aliment pour
mes frères, en leur annonçant ta Parole.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<a href="https://www.facebook.com/fernandoluissantana.conceicao"><span style="color: #3b5998; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Fernando Luis Santana Conceição</span></span></a><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-34142632079674853782012-10-10T14:17:00.003+02:002012-10-10T14:17:20.602+02:00LES SIX PREMIERS JEUDIS DU MOIS<br />
<h1 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Promesse faite à Alexandrina le 25
février 1949 :</span></h1>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyJ1SInI6Y64KrgmHMnux3nBhm0dYNWoAc-2t-8FQHoGQNXEX_eO09nuHFCkWJAu78e5vW7xemj9Doy6pClhjpwwbM3092CgNPagF2PbpoKCAaEYNMkyw6oCHCUUKsNea91yGRKRLpAjI/s1600/Cadre_006.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyJ1SInI6Y64KrgmHMnux3nBhm0dYNWoAc-2t-8FQHoGQNXEX_eO09nuHFCkWJAu78e5vW7xemj9Doy6pClhjpwwbM3092CgNPagF2PbpoKCAaEYNMkyw6oCHCUUKsNea91yGRKRLpAjI/s320/Cadre_006.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Afin que cette dévotion révélée par Jésus à la bienheureuse
Alexandrina Maria da Costa, soit bien comprise, il est important de la placer
dans le contexte où elle fut reçue. Elle écrivit dans son journal spirituel du
25 février 1949 :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“Hier matin [donc le
24 février], j’ai senti comme si toute la méchanceté du monde se déversait sur
moi. Tout était contre moi et moi, j’étais le monde. Cela m’a causé un tel
tourment que je ne savais pas comment y résister. Je me suis souvenue que
l’ordre de soulagement, imposée par mon Père spirituel ne devait pas avoir
lieu.”<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Cet ordre du Père Mariano Pinho, visait à la préserver,
pendant quelques instants du moins, à des souffrances qui étaient de plus en
plus terribles. Et, miracle divin, Jésus obtempérait aux demandes du saint
Prêtre. Mais, laissons à Alexandrina le soin de nous raconter la suite :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“Je me suis trompée et
je sentais et voyais avec les yeux de l’âme, dans ma poitrine une brebis étalée
par terre, prisonnière dans les haies d’épineux. Je cheminais vers le Jardin
des Oliviers, et elle restait à l’intérieur de moi. Pendant l’après-midi, tout
est disparu, et ma souffrance s’est amenuisée. La nuit venue, je suis revenue à
cette même et terrible souffrance. Sur le sol du Jardin des oliviers un autel
s’est levé, autel de douleur entouré par tous les martyres. Sur cet autel
était, il n’y avait plus une brebis entourée d’épines, mais un agneau très doux
qui recevait tout sans donner signe de vie, alors qu’il possédait toute la vie.
De cet agneau sortait tout ce qui était bonté, et il brûlait dans de telles
flammes que celles-ci embrasaient l’autel et tout le sol du Jardin des Oliviers”.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Cet éclat des flammes, qui embrasent sans consumer, fit
comprendre à la simple et humble fille, que cela ne pouvait venir que de Jésus,
de l’Époux qu’elle chérissait tant et si tendrement. Le comprenant, elle ne
peut pas s’empêcher de le crier dans son âme, car tout se passe dans son plus
profond intérieur :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“C’était Jésus,
c’était Jésus, j’ai senti que c’était Lui. Oh ! Combien Il aimait, et
combien, en retour, Il recevait de malice et d’ingratitude ! À ce
moment-là il s’est passé quelque chose qui aggrava beaucoup ma souffrance. Le
démon profita de cette occasion pour me tourmenter. Sans même le vouloir, je
voyais tout ce qu’il y a de pire ; cela a été pour moi motif d’une grande
agonie. Mon Dieu, s’il est possible, éloignez de moi cette souffrance. Cela m’a
permis de m’unir à la prière de Jésus. N’éloignez pas de moi Votre Face, ô mon
Jésus, ne me laissez pas seule un unique instant, car ce court instant serait
suffisant pour que je désespère ! J’ai passé toute ma nuit dans une mer de
souffrances.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au petit matin, dans
mon monde, s’est levé le même autel de douleur entouré de haies épineuses et le
même petit agneau s’y trouvait, lui aussi. Dans cet état je suis repartir vers
le Calvaire. À toutes les atrocités, ce doux agneau répondait avec douceur et
amour. Il était en flammes et au travers d’elles, au travers de la blancheur de
sa grâce, du Sang tombait en abondance qui arrosait la terre. La fin de la
montagne approchait et l’innocent Agneau, restait sur l’autel du sacrifice. Il
savait qu’Il allait mourir et avait hâte de donner sa vie. Quel amour !
Quel amour ! Cela ne pouvait être que l’amour d’un Dieu, l’amour de
Jésus !<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">En haut du Calvaire,
au lieu d’une croix, resta présent le même autel et le même Agneau entouré de
flammes et versant son sang. Plus l’heure du dernier soupir de Jésus
approchait, plus la cruauté se déchaînait contre l’Agneau innocent et plus
encore les flammes de son amour se répandaient sur tant de malice et
d’ingratitude. L’Agneau allait mourir et à ce moment-là, la nuit se changea en
jour, la mort se changea en vie, car l’Agneau accueillait toute l’humanité dans
son Cœur.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je n’ai plus vu ni
l’autel ni l’Agneau. Je suis restée là, comme si je ne vivais pas. Peu après
Jésus est venu, Il a parlé dans mon cœur, comme s’Il me parlait depuis une
fenêtre”.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">En effet, Jésus va parler à son épouse, à sa bien-aimée et
pour cela, Il va lui parler avec amour, mais aussi avec une certaine fermeté.
Écoutons ses paroles :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“— Ma fille, Ma
fille, victime de Jésus, victime de l’humanité, victime de ta Patrie, de ton
Portugal. Ma fille, Ma fille, petite folle de l’Eucharistie, aime-Moi, aime-Moi
et fais-Moi aimer. C’est par toi que Je veux être aimé, c’est par toi que Je
veux beaucoup de prières et que l’on M’aime. C’est par toi que Je veux être
réparé, et par toi que J’exige réparation. Répara pour tant de sacrilèges, pour
tant de crimes et d’iniquités. Ta souffrance a atteint son comble. Je pourrais
dire que Mon divin amour envers toi a lui aussi atteint son comble, non pas que
Mon amour ait des limites, mais parce que Je t’aime avec l’amour dont peut être
aimée une créature humaine ; Je t’aime à la folie.”<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Et c’est là que se place cette promesse incroyable dont nous
ne pouvons deviner la portée, mais comprenons toute son importance, toute sa
force, toute sa puissance d’amour. Jésus continue sa conversation avec
Alexandrina et lui dit :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>“— Ma fille, mon
épouse bien-aimée, fais que Je sois aimé, consolé et réparé dans mon
Eucharistie. </i><i>Annonce ceci en Mon Nom :<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Tous ceux qui
communieront respectueusement, avec une sincère humilité, ferveur et amour les
six premiers jeudis de cinq mois consécutifs et feront une heure d'adoration,
restant intimement unis à Moi, devant Mon Tabernacle, Je leurs promets le Ciel.</i><i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>C'est pour honorer par l'Eucharistie Mes saintes
Plaies, honorant en premier lieu celle de Ma sacrée épaule, si oubliée.</i><i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Ceux qui le feront, ceux qui, à Mes saintes Plaies
ajouteront celles de Ma Mère Bénie et en leur nom nous demanderont des grâces,
qu'elles soient spirituelles ou corporelles, Je les leur accorderai, à moins
que les grâces demandées soient nuisibles à leurs âmes.</i><i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Au moment de la mort, Je prendrai Ma Très-Sainte Mère
avec Moi, pour le défendre”.</i><i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i><br /></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Cette déclaration inespérée et inattendue, attendrit le cœur
d’Alexandrina, car elle était la “gardienne de l’humanité pécheresse”. Alors
son cœur parla pour elle :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">“— Ô mon Dieu,
comme Vous êtes bon, combien est infinie et sans limites votre
miséricorde ! Permettez que tous communient respectueusement, dans les
dispositions requises afin tous se rendent dignes pour recevoir vos divines
promesses. Accordez-moi, mon Jésus, à moi aussi la même grâce”.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le colloque se prolongea encore pour un petit moment, mais
l’essentiel concernant cette divine et formidable promesse est là.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Méditons avec des cœurs d’enfants ce don qui nous est donné
gratuitement et faisons tout ce que nous pouvons pour suivre les conseils du
Seigneur et être dignes de bénéficier de sa divine miséricorde.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alphonse Rocha</span><o:p></o:p></div>
Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-34939064443135324812012-06-29T18:36:00.002+02:002012-06-29T18:36:37.867+02:00PIE XII : IL IRA TOUT DROIT AU PARADIS<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: large;">Demande, demande-lui.</span><o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: large;"><br /></span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmE76gJiMJrivFSW45nM-Cv4_aEU-BvezFYZ0Y9tXAHbzbFLhncW9QhgGelbvnokPAc_A6nltges-IvyzwzDI0YqTNJ9Si5tV62m_cB9NPDlMMVgdvHS-XYwsvfcizOCtjr6YQshEygPA/s1600/alex_600x450_121.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmE76gJiMJrivFSW45nM-Cv4_aEU-BvezFYZ0Y9tXAHbzbFLhncW9QhgGelbvnokPAc_A6nltges-IvyzwzDI0YqTNJ9Si5tV62m_cB9NPDlMMVgdvHS-XYwsvfcizOCtjr6YQshEygPA/s200/alex_600x450_121.jpg" width="200" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Reste sur la croix, ma fille. Retourne à ton martyre.
Demande, insiste auprès de mon bien-aimé et saint Patriarche afin qu’il
communique au Pape [Pie XII], au connaisseur des divins mystères, que Jésus le
garde toujours dans son divin Cœur. Il est le grand savant de la vie de Dieu.
Il est l’inégalable connaisseur de la vie de Dieu dans les âmes. Je lui ai déjà
promis, et je le lui promets une fois encore : il ira tout droit au Ciel.
Il passera de cet exil directement au Paradis. Dis-lui que c’est Jésus qui lui
demande de parler, de parler souvent, même très souvent à l’humanité tout
entière. À chaque fois qu’il parle, c’est Moi qui parle. Tout ce qu’il veut et exige,
c’est Moi qui le veut et qui l’exige. Qu’il demande de la prière, beaucoup de
prière, beaucoup de pénitence. Qu’il demande que l’on mène une nouvelle vie,
une vie de pureté. Qu’il demande afin qu’il y ait dans le monde des âmes,
beaucoup d’âmes-victimes vivent au milieu du monde, des âmes vraiment victimes
et prêtes à réparer les crimes et apaiser la justice du Seigneur. <span lang="PT">Courage ! Courage ! </span>Reste
toujours joyeuse sur ta croix, toujours sur ta croix.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span lang="PT"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">
<hr noshade="" size="2" style="text-align: center;" width="33%" />
</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Sentiments de l’âme, 16 janvier 1953 – vendredi.</span><o:p></o:p></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-36828325201720722162012-05-19T19:54:00.000+02:002012-05-19T19:54:13.502+02:00TU APPARTIENS À JÉSUS !<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>Le monde a faim de Ma vie cachée en toi</b></span></div>
<h3>
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><o:p></o:p></span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHtzJUqRIAVvslTLxdBEAa0RumnQfIteoK4zvDJO6ollZnE-eyeclQPyEYKvsp4K1H2wFcs10_VP_0kgBxkyiWFJr75vEKh9Nx18RRmBmFgxvN6vSodzSmUA5uEy0300tiLk_5A2usYGo/s1600/Titre_007.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHtzJUqRIAVvslTLxdBEAa0RumnQfIteoK4zvDJO6ollZnE-eyeclQPyEYKvsp4K1H2wFcs10_VP_0kgBxkyiWFJr75vEKh9Nx18RRmBmFgxvN6vSodzSmUA5uEy0300tiLk_5A2usYGo/s400/Titre_007.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Et Jésus, mon Jésus, a
commencé à me dire:<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Tu es pleine de
grâce, ma fille, car Jésus est avec toi. Tu es remplie de lumière, de pureté et
d’amour, car sur toi vient de descendre du Ciel l’Esprit Saint. Il habitait
déjà en toi, mais maintenant il est venu à toi comme jamais, Il a quitté son
trône de gloire et est descendu dans le mien, dans mon paradis, dans mon ciel
sur la terre. Il est venu dans le nid de ton cœur. Il est descendu en toi comme
jadis sur les Apôtres. Dorénavant, tu auras lumière, toute la lumière, afin que
tu comprennes et connaisses la grandeur de mon amour, la grandeur de mon
pouvoir, de ma miséricorde et la gravité de l’offense faite à mon divin Cœur.
Tu es un livre de sciences, tu es le coffre où sont déposées toutes les
sciences divines, tout ce qui appartient au Père, au Fils et à l’Esprit Saint.
Ô merveille ! Ô prodige sans pareil !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Ô mon Jésus, oui,
je veux connaître la grandeur de Votre amour, je veux connaître tout ce que
Vous me dites, parce que Vous le voulez ainsi. Mais, connaître le péché et la
gravité de celui-ci, j’en ai peur, mon Jésus, j’ai peur de Vous offenser.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Non, ma fille,
non. Tu es mon épouse bien-aimée, je te veux pure, pure, digne de moi. Voilà
pourquoi tu possèdes les richesses de la Divine Trinité et les richesses de
Marie. Tu connaîtras le péché en tant qu’offense qui m’est faite, mais pas la
gravité et la malice des créatures. Ta vie est la vie du Christ crucifié. Cela
fait presque vingt siècles que le Rédempteur est venu dans le monde et Il
repasse maintenant dans sa nouvelle rédemptrice, choisie par Lui. Maintenant,
oui, que le monde en a besoin. Le Sauveur n’est pas venu pour un nouveau
rachat, mis Il a choisi une salvatrice pour continuer la même œuvre. Tu peux
tout, tu possèdes tout, car je suis avec toi. J’ai hâte que ta vie soit connue,
mais elle ne peut pas l’être sans une grande souffrance, immolation et
sacrifice. La souffrance est pour toi, la gloire est pour Moi, au profit des
âmes. L’heure est arrivée, que la lumière soit, que la lumière se fasse. Le
monde a besoin, le monde a faim de Ma vie cachée en toi. Demande prière,
réparation, changement de vie. Demande-la, demande-la, ma fille ! On ne la
fera pas si elle n’est pas demandée, elle ne peut pas être demandée sans que
mes désirs soient connus. Vite, vite, pénitence et réparation pour le péché de
la chair. L’impureté est la fenêtre ouverte qui permet l’entrée des péchés
mortels. Que le monde se convertisse ! Gare à lui, s’il ne se converti pas
rapidement ! Gare à lui, gare au Portugal. Heureuse patrie, terre privilégiée
par la protection de la Vierge et par la victime qui porte en elle les
merveilles et les richesses divines sans pareil. Le monde est à toi, je te l’ai
confié, mais le Portugal l’est encore davantage, car tu es le coffre des
richesses divines que je suis venu y déposer. Ô monde, ô Portugal, retourne
vite à ton Dieu, relève-toi de la boue relève-toi de tous tes crimes. Si tu ne
le fais pas, bien vite tu pleureras et gémiras sous le poids de la divine
Justice. Ma petite fille, mon épouse bien-aimée, le ciel te veut, il a hâte de
te recevoir, et viendra bientôt te chercher. Et les vertus de ta vie ici-bas
brilleront, scintilleront comme des étoiles au firmament ; elles
répandront leur éclat sur le monde entier, sur le monde qui est le tien. Tu
viens au ciel, mais ta bénédiction, la rosée féconde de ton amour tomberont
toujours sur la terre, tant qu’elle existera. Tu recevras tout de Moi afin que
tu le donnes aux âmes. Tu appartiens à Jésus, donne aux âmes ce qui appartient
à Jésus.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Merci, mon Jésus.
Je veux répéter à chaque instant de ma vie, jour et nuit, sans cesser : je
suis votre victime, à Vous seul je veux consoler, les âmes seulement je veux
sauver.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Au moment même où Jésus m’a
quittée, je suis retombée dans la souffrance ; je suis tombée dans la nuit
et dans mon douloureux martyre. J’accepte tout, car je veux consoler et aimer
mon Jésus.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Acceptez,
Seigneur, ma peine de ne pas savoir parler de Vous, de ne pas savoir mener
jusqu’à votre divin Cœur toutes les âmes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<hr noshade="" size="2" style="text-align: center;" width="33%" />
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Sentiments de l’âme, 9 mars
1945.</span><o:p></o:p></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-558656413985332112012-05-19T17:18:00.000+02:002012-05-19T17:18:48.750+02:00ELLE FIT DE MON COEUR SON NID<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>Ô douceur, ô tendresse, ô amour de
Jésus!...</b></span></div>
<h3>
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><o:p></o:p></span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT50G9o0U9zsy1moUl8pJcRXCn8gMBC_QCrOglUFxFukZqdxSgZ1M6tXkH4rLlBj-PDNKVZaZZ9ERtg-BGFvzsczZE2u6gq3PNE0PCTc4b76pSLDXm71kP9SJpKUNc8v0Ul1Et2jSAHCM/s1600/Titre_006.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT50G9o0U9zsy1moUl8pJcRXCn8gMBC_QCrOglUFxFukZqdxSgZ1M6tXkH4rLlBj-PDNKVZaZZ9ERtg-BGFvzsczZE2u6gq3PNE0PCTc4b76pSLDXm71kP9SJpKUNc8v0Ul1Et2jSAHCM/s400/Titre_006.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Chaque
moment qui passe est pour moi une éternité ; j’ai l’impression de faire du
sur place. Le ciel ne vient pas ! Seuls les vendredis passent et
reviennent au même moment ; je peux presque dire qu’ils sont toujours
présents. Pendant la nuit, j’ai vécu l’agonie de Gethsémani. Quelle solitude si
triste ! Le ciel semblait se révolter contre la terre ingrate. J’entendais
le bruit des gens, le bruissement des armes. À quelqu’un qui s’est approché de
moi, j’ai entendu dire, au-dedans de moi :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Mais,
que viens-tu faire ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Ô
parole, ô parole douce ! Ô douceur, ô tendresse, ô amour de Jésus !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Bien
des heures se sont passées, et tout cela est resté gravé à l’intérieur de moi.
Mon corps est très épuisé ; épuisé à cause de Gethsémani, à cause de la
prison, à cause de la flagellation et de la couronne d’épines, à cause des
mauvais traitements sur le chemin du calvaire. Mon cœur a été blessé avant même
le coup de lance. Pendant tout le parcours du chemin vers le calvaire, mon sang
a coulé abondamment. Arrivée en-haut, je me suis complètement transformée :
j’étais la montagne, la crois et Jésus. En moi était aussi la Petite-Maman, les
deux cœurs étaient unis — le mien et le sien. Combien de sentiments,
combien de souffrance, combien d’amour ; amour qui s’étendait à toute l’humanité,
amour qui obligeait à tant de souffrance et d’agonie, à tant ce sang versé. Ô,
si seulement je pouvais le montrer aussi clairement comme clairement j’ai senti
ce que Jésus et la Petite-Maman ont souffert !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">— Ô
mon Dieu, ô mon Dieu, quelle agonie indicible !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alors
que je souffrais de la sorte, j’ai senti que mon âme un battement d’ailes :
quelque chose venue d’en-haut en descendue sur moi. Avec les yeux de l’âme j’ai
vu : c’était une colombe toute blanche ; elle fit de mon cœur son
nid. Elle s’envolait, battait des ailes, montait très haut puis descendait,
voletait autour de moi et, avec son bec — comme si elle me donnait à
manger — me donnait la vie et par son éclat, m’illuminait. Puis, de
nouveau elle se reposait dans son nid. À ces moments-là je me perdais dans
toute cette clarté, dans cette lumière, et mon âme cessait de souffrir.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span lang="PT"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">
<hr noshade="" size="2" style="text-align: center;" width="33%" />
</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="PT"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Sentiments de l’âme, 9 mars 1945.</span><o:p></o:p></span></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-55779662678997722262012-04-16T22:50:00.000+02:002012-04-16T22:50:34.466+02:00QUAND JE SOUFFRE DE LA SORTE…<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Béni soit l'amour immense de Dieu!<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitkolzxq3Vd3iZRMtEUNBEF6uFKiH_Ankl84ZEB9W7tRsNMQ0mJIhqWLX35YLCFONl8UMrMPtkOjZZbGNE3AmeMpAH-0BMvPzCu_N2aTw07RcvPS2ERwi02TbXcFSgs7wMuQFO4OCB-yw/s1600/titre+013.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitkolzxq3Vd3iZRMtEUNBEF6uFKiH_Ankl84ZEB9W7tRsNMQ0mJIhqWLX35YLCFONl8UMrMPtkOjZZbGNE3AmeMpAH-0BMvPzCu_N2aTw07RcvPS2ERwi02TbXcFSgs7wMuQFO4OCB-yw/s400/titre+013.jpg" width="400" /></a></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Une très forte tempête m’absorbait ; une tempête désastreuse, tempête sans issue. J’ai dû luter, j’ai aussi pleuré et offert mes larmes à Jésus. Lui, il vainquit en moi. Sens même que je m’en aperçoive, il m’a soulevée et me mit en route et me fit rompre les ténèbres. Béni soit le Seigneur. Béni soit le grand pouvoir de Dieu, bénie soit la grande charité de Dieu, béni soit l’amour immense, l’amour infini de Dieu. Voilà ce que je dis habituellement et c’est ainsi que j’arrive à vaincre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Je sens dans mon cœur de grandes épées, les grands poignards qu’il y a huit jours y sont restés plantés ; plus ils me le percent, plus encore ils me le découpent ; j’ai l’impression qu’ils grandissent à chaque instant. Ces poignards arrivent du milieu du monde ; c’est de là qu’ils atteignent mon cœur ; c’est le monde qui les manœuvre ; ce sont des mains cruelles qui les obligent à me le taillader de ses cruelles pointes très affutées. Quand moi je souffre de la sorte, combien plus doit souffrir Jésus ! Ah ! si je pouvais attirer à moi toutes les souffrances pour empêcher qu’une seule ne blesse le Divin Cœur de Jésus ! <a href="file:///H:/FACEBOOK/Miettes.doc#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span lang="PT" style="font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: PT; mso-bidi-font-size: 13.0pt;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span lang="PT" style="font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: PT; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></span></a><o:p></o:p></span></div><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><!--[if !supportFootnotes]--><hr size="1" style="text-align: left;" width="33%" /> <!--[endif]--> <div id="ftn1"> <div class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="file:///H:/FACEBOOK/Miettes.doc#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></a> <i>Sentiments de l’âme </i>: 31 janvier 1947.</span><span lang="PT"><o:p></o:p></span></div></div></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-77601100880840461082012-04-11T09:39:00.000+02:002012-04-11T09:39:32.695+02:00LETTRES À UN AMI<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiJnmKi1Z0D74EUFI7dSX1-o-l83yU8pDffG6FWvjqmpW5BBa9cpdly1WDvpJtvYt3DkiqomfnztPSV4cP00PY-Ixm2RRS7vq69X-Hkgycls8Zp7an9mpYH7j2rMw7k3T8xn9eh2XIuWk/s1600/lettres_a_un_ami.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiJnmKi1Z0D74EUFI7dSX1-o-l83yU8pDffG6FWvjqmpW5BBa9cpdly1WDvpJtvYt3DkiqomfnztPSV4cP00PY-Ixm2RRS7vq69X-Hkgycls8Zp7an9mpYH7j2rMw7k3T8xn9eh2XIuWk/s400/lettres_a_un_ami.jpg" width="400" /></a></div><div class="MsoTitle" style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 15pt; margin-left: 30pt; margin-right: 30pt; margin-top: 15pt; page-break-after: avoid; text-align: center;"><b><span style="text-transform: uppercase;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">DEUXIÈME LETTRE<o:p></o:p></span></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 15pt; margin-left: 30pt; margin-right: 30pt; margin-top: 15pt; text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: navy; text-transform: uppercase;">PREMIÈRE COMMUNION</span></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;"><b style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">R., le 25 avril 2004</b></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><i>jour de la béatification d'Alexandrina</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mon ami aujourd'hui est un jour de gloire pour la “Petite malade de Balasar”: Place Saint-Pierre, à Rome, notre Saint-Père Jean-Paul II l'a proclamée bienheureuse.<o:p></o:p></span></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglSbWI6pf5P94HjiI-JW5akhsG8AO0MkUDCS5m2Z9GbRMv1f5G4GC_FXendHMP9gliw3CZH4ODPGmveAhyphenhyphen4n9-9b1w8KDXBFNyGV5J-RXjtdHySch6NADOHartmzgFC6jiSxjpoPlaV7g/s1600/alexandrina_roma_001.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglSbWI6pf5P94HjiI-JW5akhsG8AO0MkUDCS5m2Z9GbRMv1f5G4GC_FXendHMP9gliw3CZH4ODPGmveAhyphenhyphen4n9-9b1w8KDXBFNyGV5J-RXjtdHySch6NADOHartmzgFC6jiSxjpoPlaV7g/s320/alexandrina_roma_001.jpg" width="231" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Image officielle pour la béatification</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Quelle joie pour ce petit du nord du Portugal, quel honneur pour l'archidiocèse de Braga, quelle joie et quel honneur pour tout le Portugal! Après la béatification de Francisco et de Jacinta, les deux voyants de Fatima, une nouvelle bienheureuse est ainsi offerte à la dévotion du peuple lusitanien... Quelle joie!... Quel bonheur!...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mon ami, mon cœur est en fête et mes yeux se remplissent de larmes de joie! Béni soit à jamais le Seigneur qui nous donne ainsi un nouvel exemple à suivre, et quel exemple, mon Dieu: Alexandrina est un luminaire qui éclairera de sa lumière surnaturelle toute l'Église, pas seulement celle du Portugal, mais toute l'Église universelle.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 15pt; margin-left: 30pt; margin-right: 30pt; margin-top: 15pt; text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">*****<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Lors de ma dernière lettre où je te parlais d’Alexandrina de Balasar, je m’étais arrêté au moment où sa mère, Maria Ana, la fit revenir à la maison, après un essai de travail chez un cultivateur voisin… pour cause de non-respect de contrat moral passé entre eux.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Je continue donc :<o:p></o:p></span></div><h3 style="text-align: justify;"><span lang="PT"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: small;">Alexandrina parle d’elle<o:p></o:p></span></span></h3><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>« J’étais tellement vive</i> ― raconte-t-elle dans son autobiographie ―, <i>qu’on m’appelait « Marie-garçon ». Je dominais non seulement les filles de mon âge, mais aussi les plus âgées. Je grimpais aux arbres et je marchais de préférence sur les murs que sur la route »</i> (Autobiographie)<a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=5976185972038077315#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="color: black;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></span></a>.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mais cette vivacité, cette envie de faire le pitre, ne l’empêchait pas d’être une jeune fille sensée et ordonnée, bien au contraire : elle gardait bien les pieds sur terre, si l’on peut dire cela après ce qu’elle vient d’avouer…<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« J’aimais bien travailler : je faisais le ménage, je ramassais le bois et je faisais d’autres travaux domestiques ; j’aimais bien que le travail soit bien fait et j’aimais aussi être habillée proprement ».<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dans ce même document elle exprime un regret qui nous montre l’une de ses plus grandes vertus : l’humilité :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Je trouve en moi, depuis ma plus tendre enfance, tant de défauts, tant et tant de méchancetés… J’aurais bien aimé que depuis le début, ma vie ait été pleine de beauté et d’amour envers Notre Seigneur ».<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Depuis son plus jeune âge Alexandrina fut attirée par le ciel, par la prière, par le chant en église, par les dévotions mariales…<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>« Vers quatre ans</i> ― écrit-elle dans son Autobiographie ―, <i>j’aimais m’attarder à contempler la voûte du ciel. Plus d’une fois j’ai demandé aux miens s’il n’était pas possible, en empilant les maisons et les auberges, les unes sur les autres d’arriver au ciel ».</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Sainte naïveté !<o:p></o:p></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis1J_GprNW_j7yXZUZ5n6ZrW7P3Hq8k2fUOnJzQAZH4xvfHv8c-1jW_RFoqbl4usKjcobcsgyjURi2RhnZbU9jmtdtpnBmTQ97Ij42sKjBQN266OYjGKHSVyjsdJ_3Gn_ATZx1_CHktLw/s1600/barbosa_leao_a.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis1J_GprNW_j7yXZUZ5n6ZrW7P3Hq8k2fUOnJzQAZH4xvfHv8c-1jW_RFoqbl4usKjcobcsgyjURi2RhnZbU9jmtdtpnBmTQ97Ij42sKjBQN266OYjGKHSVyjsdJ_3Gn_ATZx1_CHktLw/s320/barbosa_leao_a.jpg" width="202" /></a></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Déjà à cet âge ― dit-elle quelques lignes plus loin ― j’aimais beaucoup la prière, car je me rappelle que ma tante me demandait de prier avec elle pour obtenir de Dieu sa guérison ».<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Je ne sais pas, mon ami, si la vie d’Alexandrina ainsi “détaillée” te cause de l’ennui, mais il est vrai que je ne peux pas réduire à la plus simple expression une vie qui est si belle, si remplie de Dieu et de son amour miséricordieux.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Je prends donc le risque de t’ennuyer… mais pour la bonne cause !<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Puis elle raconte un premier signe de ce qu’elle-même qualifie comme un appel Dieu :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« À l’âgée de six ans, il m’arrivait de rester, la nuit, de longs moments, à voir tomber sur moi des milliers de pétales des fleurs multi couleurs : on dirait une pluie fine. Ceci se répéta plusieurs fois. Je voyais tomber ces pétales, mais je ne comprenais pas ; peut-être était-ce Jésus qui m’invitait à contempler ses grandeurs ».<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Puis, un autre fait qui la marquera pour toujours : sa première Communion, quand elle suivait à Póvoa sa courte scolarité. Elle raconte :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« À Póvoa de Varzim j’ai fait ma première communion. Le Père Alvaro Matos m’a examinée sur le catéchisme, m’a confessée et m’a donné la Communion pour la première fois. J’avais alors 7 ans. Comme prix j’ai reçu un beau chapelet et une image pieuse. J’ai communié à genoux et, malgré ma petite taille, j’ai pu fixer la sainte Hostie de telle manière qu’elle s’est imprimée en mon âme. J’ai cru alors m’unir à Jésus pour ne plus être séparée de Lui. Il a pris possession de mon cœur, ce me semble. La joie que je ressentais était inexprimable. À tous j’annonçais la bonne nouvelle. Ma maîtresse, désormais, me menait chaque jour à la communion ».<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">J’ai communié à genoux… J’ai pu fixer l’Hostie… Elle s’est imprimée en mon âme… J’ai cru alors m’unir à Jésus pour toujours…<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Voici, mon ami, quelques repères importants qui définissent clairement sa spiritualité future, mais déjà embryonnaire dans l’âme et dans le cœur de cette enfant de sept ans.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Plus tard, lorsqu’en extase, son action de grâces et ses prières étaient faites à genoux… Et l’Hostie alors, quel bonheur quand elle en parle dans son “Journal” spirituel qu’elle a appelé “Sentiments de l’âme” !<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mais nous aurons le temps d’y arriver, mon ami, car une autre étape se dessine : celle de sa confirmation :<o:p></o:p></span></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh95DK_YzqYPkgE5s0-0oLWqLYNg0WSazH9LjEu4uLRseQBN7PiwIh00wg6t1K09YF13CC-6EhxcRWur1AXQyLEJI91w0U_yfGjXuvCPiKl3IWDSboacxmuFKFrQsr5j2Y6CWRgOZpI6ok/s1600/vila_conde_2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh95DK_YzqYPkgE5s0-0oLWqLYNg0WSazH9LjEu4uLRseQBN7PiwIh00wg6t1K09YF13CC-6EhxcRWur1AXQyLEJI91w0U_yfGjXuvCPiKl3IWDSboacxmuFKFrQsr5j2Y6CWRgOZpI6ok/s320/vila_conde_2.jpg" width="231" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Église de Vila do Conde</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>« Ce fut à Vila do Conde,</i><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=5976185972038077315#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><i><span style="color: black;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b>[2]</b></span><!--[endif]--></span></i></span></a><i> que j’ai reçu, des mains de Son Excellence l’Évêque de Porto,</i><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=5976185972038077315#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><i><span style="color: black;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b>[3]</b></span><!--[endif]--></span></i></span></a><i> le sacrement de Confirmation. Je me souviens, très bien, de cette cérémonie et de la joie qu’elle m’a procurée. Au moment où je recevais ce sacrement, je ne sais pas bien expliquer ce que j’ai ressenti : on dirait une grâce surnaturelle qui me transformait et qui m’unissait plus profondément à Notre-Seigneur. Je voudrais bien expliquer tout cela, mais je ne le sais pas ».<o:p></o:p></i></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina prie déjà, elle prie beaucoup et semble se sentir heureuse de cette grâce que le Seigneur lui accorde déjà, mais qu’elle ne comprend pas encore tout à fait.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle écrit :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Au four et à mesure que je grandissais, le désir de prier augmentait en moi. Je voulais tout apprendre. Encore aujourd’hui je garde le livret de prières et de dévotions de mon enfance : prières à la Sainte Vierge, offrande quotidienne au Seigneur de mes actes journaliers, prière à l’Ange gardien, à saint Joseph, et plusieurs prières jaculatoires ».<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Puis cette attention toute particulière et filiale envers Marie, notre Mère :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Quand je sortais en promenade avec ma nourrice et avec d’autres enfants, je m’éloignais pour cueillir des fleurs que j’allais ensuite déposer dans la chapelle de Notre-Dame des Douleurs ».<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mais, j’en resterai là pour aujourd’hui… Dans ma prochaine lettre, je te parlerai, mon ami des prières d’Alexandrina. Tu seras certainement agréablement surpris et captivé comme moi je l’ai été.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En attendant, confions-nous à sa protection, car son pouvoir sur le Cœur de Jésus est très grand. Confions-lui nos “bobos” de chaque jour et demandons-lui de nous aider à les amenuiser.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Que la paix et l’amour du Seigneur soient avec toi,<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ton ami dévoué.<o:p></o:p></span></div><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><!--[if !supportFootnotes]--><hr size="1" style="text-align: left;" width="33%" /> <!--[endif]--> <div id="ftn1"> <div class="MsoFootnoteText" style="margin-bottom: 0.0001pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: x-small;"><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=5976185972038077315#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></a> Afin de ne pas surcharger la lettre, avec des notes, je te préviens que tous les textes en italique, sont tirés de l’Autobiographie d’Alexandrina, sauf indication contraire.<o:p></o:p></span></div></div><div id="ftn2"> <div class="MsoFootnoteText" style="margin-bottom: 0.0001pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: x-small;"><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=5976185972038077315#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[2]</span><!--[endif]--></span></a> Petite ville balnéaire, à 3 kilomètres de Póvoa de Varzim.<o:p></o:p></span></div></div><div id="ftn3"> <div class="MsoFootnoteText" style="margin-bottom: 0.0001pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=5976185972038077315#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[3]</span><!--[endif]--></span></span></a><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> Monseigneur Antonio Barbosa Leão, duquel Alexandrina conserva une photo jusqu’à sa mort, en souvenir de sa Confirmation.</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: 11pt;"><o:p></o:p></span></div></div></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-26087203017858591202012-04-03T22:37:00.001+02:002012-04-03T23:29:25.623+02:00LETTRES À UN AMI<div class="MsoTitle"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiJnmKi1Z0D74EUFI7dSX1-o-l83yU8pDffG6FWvjqmpW5BBa9cpdly1WDvpJtvYt3DkiqomfnztPSV4cP00PY-Ixm2RRS7vq69X-Hkgycls8Zp7an9mpYH7j2rMw7k3T8xn9eh2XIuWk/s1600/lettres_a_un_ami.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiJnmKi1Z0D74EUFI7dSX1-o-l83yU8pDffG6FWvjqmpW5BBa9cpdly1WDvpJtvYt3DkiqomfnztPSV4cP00PY-Ixm2RRS7vq69X-Hkgycls8Zp7an9mpYH7j2rMw7k3T8xn9eh2XIuWk/s400/lettres_a_un_ami.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: large;"><b><br />
</b></span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> <o:p></o:p></span><br />
<h1 style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: small;">PREMIÈRE LETTRE<o:p></o:p></span></h1><h2 style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: small;">INTRODUCTION<o:p></o:p></span></h2><div class="MsoNormal" style="margin-left: 34pt; text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;"><b style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">R., le 30 mars 2004</b></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>anniversaire de la naissance d’Alexandrina</i></span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i><div style="text-align: justify;"><br />
</div></i><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mon ami,<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Tu me demandes, de te parler d’Alexandrina de Balasar ou plus exactement Alexandrina Maria da Costa.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Selon ce que tu me dis, dans ta région vivent bon nombre de portugais dont une grande partie garde une foi intacte et même militante. En les côtoyant, tu aurais, toujours selon toi, entendu parler de cette personne que tu connais mal, car les renseignements que tu as sur elle sont très succincts.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina est ce que l’on pourrait appeler “une âme d’exception” ou encore une “âme-victime” dont la mission première a été celle de veiller sur tous les tabernacles du monde, si délaissés par les fidèles qui ont un peu oublié que Jésus s’y trouve Vivant et Vrai.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mais, mon ami, je dois te prévenir que je ne pourrai pas résumer sa vie en une seule lettre, car sa vie et son parcours spirituel sont exceptionnels : j’ai peur qu’en faisant court, tu n’apprennes pas grand’chose de sa vie et de sa spiritualité, ainsi que de sa mission au sein de l’Église.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle est né à Balasar, petit village du nord du Portugal, entre Braga ― son diocèse ― et Porto, le mercredi 30 mars 1904. Elle fut baptisée le 2 avril suivant qui était samedi saint cette année-là.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Plusieurs faits importants dans la vie d’Alexandrina se sont passés d’ailleurs pendant la semaine sainte…<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mais avant de te parler d’elle je vais rapidement te présenter sa famille : sa mère et sa sœur.<o:p></o:p></span></div><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Sa mère</span><span style="font-size: small;"><o:p></o:p></span></span></h3><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQRJyBwsbrtQAW-XTYdrQJH6CQN3CdpM_uCF0Lp2G9qpiVQYSZGyC2tOQ2P4KGApQ7IDo93fzQ9kcuKxV8gdJpBzK27JKsph-uV6JCVTiZ2wsSGkgtjoFiCni_G7xRrB2hXZy5UP7hvfA/s1600/Alexandrina+85_247.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQRJyBwsbrtQAW-XTYdrQJH6CQN3CdpM_uCF0Lp2G9qpiVQYSZGyC2tOQ2P4KGApQ7IDo93fzQ9kcuKxV8gdJpBzK27JKsph-uV6JCVTiZ2wsSGkgtjoFiCni_G7xRrB2hXZy5UP7hvfA/s320/Alexandrina+85_247.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Maria Ana, la mère, Deolinda, la soeur<br />
Joaquim Costa, le parrain d'Alexandrina</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Maria Ana da Costa, jeune femme célibataire, issue d’une famille plutôt aisée, s’était laissée convaincre par un homme peu scrupuleux qui lui promettait le mariage mais qui, après lui avoir fait deux enfants ― Deolinda et Alexandrina ― se maria avec une autre, la laissant seule élever ses deux filles.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Se sentant trompée, Maria Ana prit un autre tournant dans sa vie et est devenue un exemple pour son village. En effet, une conversion complète s’opéra en elle et les villageois l’ont vue dès lors assister non seulement aux messes dominicales mais aussi aux messes quotidiennes. Elle s’est chargée du fleurissement des autels, finissant même par avoir les clefs de l’église paroissiale, pour mieux remplir sa tache.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ce fut alors qu’elle déménagea de Gresufes, lieu-dit à environ un kilomètre de l’Église et vint habiter un autre lieu-dit, près de l’église et qui porte un nom prédestiné : Calvaire.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dotée d’un mâle caractère, après avoir assisté à la messe matinale, elle s’en allait dans les champs ou de durs travaux l’attendaient ; elle gagnait ainsi son “pain quotidien” et de quoi nourrir ses filles auxquelles elle dispensait une éducation exemplaire, aux dires de ceux qui l’ont connue.<o:p></o:p></span></div><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Deolinda</span><span style="font-size: small;"><o:p></o:p></span></span></h3><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La sœur aînée d’Alexandrina, après sa scolarisation apprit le métier de couturière et confectionnait, pour les gens du village et villages voisins, des chemises, des pantalons et autres habits, ainsi que tous autres genres de travaux inhérents à la couture.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle était d’une extrême délicatesse et d’une grande sagesse. Sa vie durant ― elle ne s’est jamais mariée ― elle s’occupa de sa jeune sœur et devint même plus tard sa “secrétaire”. Le Père Mariano Pinho, premier Directeur spirituel d’Alexandrina ― ainsi que de Deolinda ― avoua un jour qu’il ne savait laquelle des deux était la plus sainte.<o:p></o:p></span></div><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Alexandrina : premières années</span><span style="font-size: small;"><o:p></o:p></span></span></h3><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTc-kyOwZoO2J-Tn-gbFZJz7ErBoAGJi41vnpfaNuPDxKVf-X1JV1gwrQstgLh9ekHyNBt6I4OvdorTwfBbDwcshu7Ff6Wd7IYvwH6IThPVIIHV5nzL1_XcdWPeCZN5HPqdogbPoxT86A/s1600/Alexandrina+85_060.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTc-kyOwZoO2J-Tn-gbFZJz7ErBoAGJi41vnpfaNuPDxKVf-X1JV1gwrQstgLh9ekHyNBt6I4OvdorTwfBbDwcshu7Ff6Wd7IYvwH6IThPVIIHV5nzL1_XcdWPeCZN5HPqdogbPoxT86A/s320/Alexandrina+85_060.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Alexandrina et le Père Mariano Pinho, sj<br />
son premier Directeur spirituel</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina et sa sœur, lorsque que l’âge scolaire arriva, ont été envoyées par leur mère dans la ville voisine de Póvoa de Varzim, chez des amis qui les hébergèrent pendant dix-huit mois.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Deolinda qui avait déjà quelques connaissances, y appris à lire et à écrire, et y obtint même son seul diplôme de troisième classe. Quant à Alexandrina, elle n’y appris pas grand’chose, car la nostalgie de sa mère et l’envie de revenir à Balasar finirent par avoir raison de la décision maternelle.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dès qu’elle eut douze ans, elle accompagna sa mère dans les champs où son courage faisait l’admiration de tous : elle finit même par gagner autant que sa mère, c’est-à-dire autant qu’une grande personne.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ce fut pendant ces temps de travaux qu’un premier incident eut lieu : elle tomba en bas d’un arbre alors qu’elle coupait des branches pour donner à manger aux vaches du propriétaire. Elle eut très mal et dût rester alitée quelques jours.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Sa mère la plaça ensuite chez un voisin, un homme exécrable et méchant qui jouera un rôle très important et déterminant dans la vie de la jeune fille.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Maria Ana lui imposa quelques obligations, dont celle de laisser Alexandrina assister à la Messe tous les dimanches.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le cultivateur essaya de respecter cet engagement, mais il était libertin, trop libertin et, un jour, vers la fin de l’après-midi il demanda à Alexandrina de surveiller une paire de bœufs pendant que lui il allait à Póvoa de Varzim, pour une affaire, dit-il. La jeune fille accepta, bien entendu… Mais le temps passait et la peur s’installait… Ce ne fut que très tard dans la nuit que son patron est revenu un peu éméché et la gratifia dès son arrivée de quelques mots moins dignes, dont il avait l’habitude. Il venait de passer une partie de la nuit “en bonne compagnie”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina raconta cela à sa mère qui n’hésita pas une seule seconde à retirer sa fille de chez un homme aussi brutal et mal élevé.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La jeune fille devait avoir alors 13 ou 14 ans.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">***<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mon ami, je continuerai mon exposé de cette vie extraordinaire, dans une prochaine lettre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ton ami dévoué.</span><o:p></o:p></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-12637734031456223482012-03-30T10:18:00.000+02:002012-03-30T10:18:19.443+02:00CHRONOLOGIE<div class="MsoTitle" style="text-align: center;"><span lang="PT"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>DE LA VIE DE LA BIENHEUREUSE ALEXANDRINA</b><o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoTitle" style="text-align: center;"><span lang="PT"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><br />
</b></span></span></div><div class="MsoNormal"></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhyphenhyphen2wNfv3NCVnGdWe1hmY9jZF9aJnl_VtpyxRAHfUa7ZF8cQKSBeGhep8H5RP9a_c8k5xVPW3sm_cQx4V-0Jn44N0q9X-LBOFZQYGsnlYAR1T5NRj4LeCEzpifOBsiYWBrHp6XcON0VTE/s1600/alex_004.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhyphenhyphen2wNfv3NCVnGdWe1hmY9jZF9aJnl_VtpyxRAHfUa7ZF8cQKSBeGhep8H5RP9a_c8k5xVPW3sm_cQx4V-0Jn44N0q9X-LBOFZQYGsnlYAR1T5NRj4LeCEzpifOBsiYWBrHp6XcON0VTE/s320/alex_004.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'image qui l'a fait connaître avant la béatification</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;"><a href="" name="1904" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1904</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>30 mars</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mercredi-Saint — <b>Alexandrina Maria da Costa</b> naquit à Gresufes, lieudit de la paroisse de Balasar, distant d'environ 50 kilomètres de Porto, et faisant partie de l'Archidiocèse de Braga. Et y fut baptisée le 2 avril, samedi saint.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1911-1912" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1911-1912</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;">J<b>anvier 1911</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle partit avec sa sœur Deolinda à Póvoa de Varzim habiter chez des amis afin de pouvoir fréquenter l'école, car à ce temps-là il n’existait à Balasar qu'une école de garçons. Ce fut à Póvoa qu'elle fit la première Communion et à Vila do Conde — 3 kilomètres séparent les deux villes — qu’elle reçut la Confirmation.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Juillet 1912<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elles retournèrent toutes deux à la maison. Au mois de novembre elle alla habiter, avec toute la famille et toujours à Balasar, une maison qui se trouve située au lieu-dit du “Calvário”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1913-1917"><b><span style="color: blue;">1913-1917</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Vers l'âge de 9 ans, elle commença à travailler dans les champs et, plus tard elle dut travailler comme journalière pour gagner son pain. Au travail elle adjoignit la prière. Puis, elle se vit nommée catéchiste et membre de la chorale: elle avait une belle voix et aimait beaucoup la musique.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle tomba d'un chêne. Gravement malade elle commença alors à consulter les médecins, cessant de travailler régulièrement. A 12 ans sa maladie était si grave que les derniers sacrements lui furent administrés. <o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1918"><b><span style="color: blue;">1918</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/balasar_pl.jpg"></a></span></b>Le Samedi-Saint, elle sauta par la fenêtre dans le jardin — et de une hauteur d’environ quatre mètres — plutôt que de se laisser violenter par trois hommes qui étaient entrés dans la pièce où, avec sa sœur et une amie elle faisait de la couture.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le commencement de sa myélite comprimée à l'épine dorsale, laquelle fut reconnue plus tard par les médecins, date de cette chute. Il en résulta une paralysie progressive la retenant au lit pendant 30 ans.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1922"><b><span style="color: blue;">1922</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle partit à Póvoa pour une cure marine (<i>plage et bains de soleil</i>), mais son état empira.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle dut faire son premier voyage à Porto pour consulter le médecin spécialiste Abel Pacheco, lequel informa le médecin traitant, docteur Garcia, que sa patiente ne guérirait pas.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Pendant cinq mois consécutifs elle ne pût se lever.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1923"><b><span style="color: blue;">1923</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Au mois d’avril...<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/maison_1.jpg"></a>Elle commença à se lever et recommença à marcher s'aidant d'une chaise. Elle restera ainsi levée pendant environ un an, souffrant beaucoup non seulement physiquement mais aussi moralement à cause des moqueries de certains sur sa façon de marcher et de s'asseoir. En cette année elle eut son premier grand chagrin : la mort de sa grand-mère. Malgré tous ses efforts, elle ne put visiter sa chapelle ardente.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1924" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1924</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>27 mars</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle dut retourner à Porto pour une nouvelle visite médicale chez le spécialiste Jorge de Almeida.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Au mois de juin elle participa, au prix d'un grand effort, au Congrès Eucharistique National, à Braga.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1925" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1925</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>14 avril</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle se mit au lit pour ne plus jamais se relever. Sa sœur Deolinda devînt son infirmière et son assistante en tout: elle deviendra même sa secrétaire.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1928-1930"><b><span style="color: blue;">1928-1930</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ne réussissant pas à obtenir la grâce de sa guérison, elle s'offrit comme victime pour le salut des âmes, “<i>sentant toujours davantage le désir d'aimer la souffrance et de ne penser qu'à Jésus seul.</i>”<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle dit alors à Jésus :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Mon bon Jésus, vous êtes emprisonné. Moi aussi, je le suis. Nous sommes tous deux incarcérés. vous, pour mon bien et moi, enchaînée par vous. vous êtes Roi et Seigneur de tout. Moi, je ne suis qu’un ver de terre. Je vous ai négligé, ne pensant qu’aux choses du monde qui ne sont que perdition pour les âmes, mais, maintenant, le cœur contrit, je ne veux que ce que vous voudrez, je veux souffrir avec résignation. Ne me laissez pas sans votre protection.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1931-1932"><b><span style="color: blue;">1931-1932</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle composa son hymne en l'honneur des Tabernacles.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="font-variant: small-caps;"><span style="font-size: large;">Hymne aux Tabernacles</span></span></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: magenta; font-variant: small-caps;"><br />
</span></b></span></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNoU9fZRkAWe7H0hA4rYa0PA3zAWCJFjVekay_OE9uYr6kMy3DiB-bAhGYGvvnmmlnySMOfncI_2W8JNFAVCoWM7Dj3WCOu1LKQHlpOy6KMHTklUNpBNk6aGDfZrUynw_eD31seCtgjYk/s1600/chapelle_adoration_01.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNoU9fZRkAWe7H0hA4rYa0PA3zAWCJFjVekay_OE9uYr6kMy3DiB-bAhGYGvvnmmlnySMOfncI_2W8JNFAVCoWM7Dj3WCOu1LKQHlpOy6KMHTklUNpBNk6aGDfZrUynw_eD31seCtgjYk/s320/chapelle_adoration_01.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Chapelle de l'adoration, dans l'église de Balasar</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>O Jésus, je veux que chacune de mes douleurs, chaque battement de mon cœur, chacune de mes respirations, chaque seconde de ma vie, chaque minute, soient autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>Je veux que chaque mouvement de mes pieds, de mes mains, de mes lèvres, de ma langue, chacune de mes larmes, chaque sourire, joie, tristesse, tribulation, distraction, contrariété ou ennui, soient autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>O Jésus, je veux que chaque lettre des prières que je récite ou entends réciter, toutes les paroles que je prononce ou entends prononcer, que je lis ou entends lire, que j’écris ou vois écrire, que je chante ou entends chanter, soient autant d’actes d’amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>Je veux que chaque baiser que je déposerai sur vos saintes images, celles de la votre et ma sainte Mère, celles de vos saints et saintes, soient autant d’actes d’amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>O Jésus, je veux que chaque goutte de pluie qui tombe du ciel sur la terre, que toute l'eau des océans et tout ce qu'ils renferment, que toute l'eau des fleuves et des rivières, soient autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>Je vous offre les feuilles de tous les arbres, et tous les fruits que sur eux mûrissent; chaque pétale de toutes les fleurs; toutes les graines que contient le monde; tout ce qu'il y a dans les jardins, dans les champs, dans les vallées, sur les montagnes: tout cela je veux vous l'offrir comme autant d'actes d'amour pour vos tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>O Jésus, je vous offre les plumes des oiseaux et leurs gazouillements, les poils des animaux et leurs cris, comme autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>O Jésus, je vous offre le jour et la nuit, la chaleur et le froid, le vent, la neige, la lune, le clair de lune, le soleil, les étoiles du firmament, mon sommeil et mes rêves, comme autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>Je veux que chaque fois que j'ouvre ou ferme les yeux, ce soit autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>O Jésus, je vous offre toutes les grandeurs, richesses et trésors du monde, tout ce qui se passe en moi, tout ce que j'ai l'habitude de vous offrir, comme autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>O Jésus, le ciel et la terre, l'océan et tout ce qu'ils contiennent, je vous les offre comme s'ils m'appartenaient et si je pouvais en disposer ; acceptez-les comme autant d'actes d'amour pour vos Tabernacles”.</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i><br />
</i></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Et, la récitation de cette prière lui causait des effets qu’elle ne comprit pas tout de suite...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Écoutons-la :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>“Pendant que je faisais cette offrande à Jésus, je me sentais ravie, d’une façon que je ne sais pas expliquer, et en même temps je ressentais une forte chaleur qui semblait m’embraser. Cela me parut étrange, car les journées étaient plutôt froides et, émerveillée, j’ai même regardé si mon corps ne transpirait pas. C’est comme si l’on m’embrassait intérieurement. Cela me fatiguait assez.”</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Celui lui parût tellement étrange, que, dans son innocence juvénile, elle demanda à sa sœur Deolinda et à son amie Sãozinha, si elles ressentaient, elles aussi, cette agréable sensation lors que leurs prières...</span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;">Plus encore, comme elle leurs expliqua qu’elle ressentait une chaleur assez vive, on lui posa sur la poitrine des chiffons mouillés à l’eau froide...</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1933" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1933</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>6 août</b></div></span><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA2U-8nEhZxPDjlZ1Nf-eXGNKSL8OPM-3pJAwajgUrM33JxB6y9EjisU74vByefPEBaug9pdSDYtLbJJloCdDd_h2OeOyzxhTSeVzrVGGjzjO8alNGroXf_ypuy38THm2AprAkxrziolQ/s1600/mariano_pinho_01.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA2U-8nEhZxPDjlZ1Nf-eXGNKSL8OPM-3pJAwajgUrM33JxB6y9EjisU74vByefPEBaug9pdSDYtLbJJloCdDd_h2OeOyzxhTSeVzrVGGjzjO8alNGroXf_ypuy38THm2AprAkxrziolQ/s320/mariano_pinho_01.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Père Mariano Pinho, sj, son premier Directeur spirituel</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le Père <b><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/mariano_pinho_fr.htm"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">Mariano Pinho</span></a></b> sj vint à Balasar prêcher un triduum. À cette occasion Alexandrina obtint qu'il devienne son directeur spirituel.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">18 octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle s'inscrivit dans les rangs des “Filles de Marie”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">20 novembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Fût célébrée la première messe dans sa chambre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ce même mois de novembre elle commença à souffrir de la perte des biens matériels, suite à une hypothèque sur la maison et sur le terrain.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En effet, sa mère s'étant portée garante pour une personne de sa famille, et celle-ci n'ayant pas pu rembourser la dette contractée, il fallut honorer la caution.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Cette situation dura des années, et fut cause de grandes souffrances pour toute la famille...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1934"><b><span style="color: blue;">1934</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle fit cette année le “<i>vœu le plus parfait</i>”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">6 septembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Après la Communion, elle entendit Jésus l'inviter à participer à sa Passion, mais d'une façon concrète, en se laissant transpercer les mains et les pieds par le clous ; la tête, par la couronne d'épines.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>« <a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/1934_donne_tes_mains.htm"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">Donne-moi tes mains</span></a> : je veux les clouer avec les miennes; donne-moi tes pieds : je veux les clouer avec les miens; donne-moi ta tête : je veux la couronner d’épines, comme ils me l’ont fait à moi; donne-moi ton cœur: je veux le transpercer avec la lance, comme ils ont transpercé le mien; consacre-moi tout ton corps; offre-toi toute à moi; je veux te posséder entièrement ».</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Cette invitation lui fût répétée le 7 et le 8 septembre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina accepta l'invitation, mais elle crut qu'il ne s'agissait là que d'une augmentation de ses souffrances physiques; elle ne pensa pas un seul instant qu'il s'agissait de choses surnaturelles.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">A cette occasion elle se sentit fortement unie à Jésus :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>« Il me parlait de jour comme de nuit... Il se confiait à moi... »</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina était convaincue que “souffrir, aimer, réparer” était une inspiration qui lui venait de Jésus.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Les invitations de Jésus à participer à sa Passion se répétèrent plusieurs fois pendant environ quatre ans, au cours desquels Il la prépara progressivement au grand événement qui arrivera le 3 octobre 1938 : Alexandrina vécut pour la première fois la Passion dans ses diverses phases.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">14 octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle écrivit de son sang, obtenu par la piqûre qu'elle se fit sur la poitrine, à l'aide d'une épingle, un serment d'amour à Jésus :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Avec mon sang, je vous jure de beaucoup vous aimer, mon Jésus. Que mon amour soit tel, que je meure enlacée à la croix. Je vous aime et je meurs d’amour pour vous, mon cher Jésus. Je veux habiter dans vos tabernacles.</i> (Balasar, 14.10.1934).<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1935"><b><span style="color: blue;">1935</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal"></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxLCqBSlVQ8Pd-7E7_BQf2MYlM387ukMQxaHrO16dAZ1U-1GdUkcnDikUxDpXdHh_ZyQooydi6TEVMoX54_Dj1T4PaJ0wupy3aCRadbo0ygHAvtCX2Q0YzF93OIwmQxYDUitzq54fL9gg/s1600/alex_032.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxLCqBSlVQ8Pd-7E7_BQf2MYlM387ukMQxaHrO16dAZ1U-1GdUkcnDikUxDpXdHh_ZyQooydi6TEVMoX54_Dj1T4PaJ0wupy3aCRadbo0ygHAvtCX2Q0YzF93OIwmQxYDUitzq54fL9gg/s320/alex_032.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'une des plus anciennes photos d'Alexandrina</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jésus continua de lui demander de L'aider dans la Rédemption, par ses souffrances.</span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;">Il lui demanda de se détacher du monde.</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">30 juin<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jésus, pour la première fois, lui fit part de son désir de voir le monde consacré à Notre-Dame.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><b style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« En raison de l’amour que tu as envers ma très Sainte Mère, communique à ton directeur spirituel la demande suivante: que chaque année un acte de consécration du monde à Elle soit fait, un jour fixé et que l’on demande à la Vierge sans tache de confondre les impurs, afin que ceux-ci changent de vie et ne M’offensent plus davantage.</b></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>Comme Je l’ai demandé à Marguerite Marie la consécration du monde à mon divin Cœur, ainsi Je te demande à toi, qu’il soit consacré à Elle, avec une fête solennelle » </b>(<a href="" name="1"><span style="color: #ff6600;">1</span></a>)<b>.</b></div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1936" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1936</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>7 juin</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Lors de la fête de la Très Sainte Trinité, eut lieu la mort mystique, laquelle extérieurement se présente tout à fait comme une mort naturelle.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1937" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1937</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>Fin avril</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle arriva au seuil de la mort : pendant 17 jours elle ne put rien avaler, sauf l'Hostie consacrée.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">31 mai<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle reçut la visite du Père Antonio Durão, s j, frère du Provincial des Jésuites du Portugal, en sa qualité d'envoyé du Saint-Siège pour la questionner sur la consécration du monde à Notre-Dame.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Les </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">assauts du démon</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> s'intensifièrent. Dans son Autobiographie on peut lire :</span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><i>“Ce fut en juillet 1937 que le “boiteux” </i>(nom qu'elle utilisait pour désigner le démon),<i> non content de tourmenter ma conscience et de me souffler des choses affreusement ordurières, commença à me mettre en bas du lit, aussi bien la nuit qu'à n'importe qu'elle heure de la journée...”</i></div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jésus lui dit, à cette occasion :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>« Le démon te haï, mais tu dois t’en réjouir, car tu connais la raison. Si je le permettais, il te tuerait : mais je n’y consens pas. Je suis le Seigneur de la vie et de la mort. Ta mort, en tout cas, ne sera qu’un envol de la terre vers le ciel ».</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Il est arrivé que le “boiteux”, comme l’appelait Alexandrina, la jette en bas du lit, lui arrache les médailles qu’elles portaient sur elle.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dans sa rage, le monstre infernal est allé jusqu’à lui voler son crucifix pour le jeter dans la porcherie...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">De la même façon il lui subtilisa une statue de la Sainte Vierge qu’il est allé enterre dans la jardin, et que ne fut retrouve que quelques années plus tard...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">23 octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle entendit Jésus lui expliquer que ce genre de lutte avec le démon était terminé. Il l'attaquera encore pour la faire horriblement souffrir, de telle façon que les personnes qui la visitent ne s'en rendent pas compte.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1938" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1938</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>3 octobre</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En extase, elle vécut la Passion pour la première fois, dès midi et jusqu'à 15 heures. Le Père Pinho était présent. Dans son livre ”No Calvário de Balasar” (Sur le Calvaire de Balasar) il écrira : « nous les présents, nous voyions se dérouler devant nos yeux le drame de la Passion de la façon la plus concrète : Jardin des Oliviers, emprisonnement, tribunaux, flagellation, couronnement d'épines, chemin du Calvaire, crucifixion, mort ».<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ce jour-là, était le jour de la fête liturgique de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, qu’Alexandrina considérait comme sa<i>sœur spirituelle</i>. Elle la vit à deux reprises, lors de sa montée au Calvaire, au cours de cette première “<i>Passion</i>”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">24 octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le Père Pinho, à la suite du phénomène de la Passion vécue par Alexandrina chaque vendredi, se décida à écrire à Rome. Il fit donc parvenir une lettre au Cardinal Pacelli — futur Pie XII — pour lui expliquer ce que Jésus demandait instamment à sa fille spirituelle.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En effet, lors de plusieurs extases, Alexandrina avait entendu Jésus demander et exhorter le Père Pinho à écrire au Pape au sujet de la consécration du monde.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">6 décembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina subit un nouveau voyage à Porto pour des radiographies. Elle retourna chez elle le 11 du même mois.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">26 décembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Visite du docteur Elísio de Moura, psychiatre fameux, qui la traita cruellement.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1939" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1939</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>5 janvier</b></div></span><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ3cvcRlR-mXvn7O6IE7yEhSCAoEziVqOlDjILfqp6IHVzK5io3ibKExecqMuetsglOx_PTysZckfhkeP5f_QPRTaz5mIwkiNAki3nSDTEX1DgIbPMCqitgk6LC-mEBwuxEMcSgDT7C7M/s1600/manuel_vilar_01.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ3cvcRlR-mXvn7O6IE7yEhSCAoEziVqOlDjILfqp6IHVzK5io3ibKExecqMuetsglOx_PTysZckfhkeP5f_QPRTaz5mIwkiNAki3nSDTEX1DgIbPMCqitgk6LC-mEBwuxEMcSgDT7C7M/s320/manuel_vilar_01.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Chanoine Manuel Vilar, envoyé par le Saint-Siège</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle reçut la première visite du chanoine Vilar, envoyé par le Saint-Siège pour enquêter sur la consécration du monde à la Vierge. Ce fût une “bonne rencontre”. En effet, s'établissant à Rome, le chanoine va s’intéresser à une telle consécration.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">20 janvier<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jésus lui prédit la guerre comme châtiment pour les grands péchés :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>Le monde est suspendu à un fil très fin... Ou le Pape se décide à le consacrer ou le monde sera puni !...</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">28 juin<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Comme déjà le 20 janvier et le 13 juin, elle entendit Jésus lui prédire la guerre comme châtiment pour les grands péchés.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina s’offrit comme victime pour la paix.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Toute l'année durant elle fut tourmentée par de violentes fièvres. À certains moments elle crut perdre toutes ses facultés et resta sans pouvoir parler. D'autres fois elle eut des douleurs si violentes qu'elle ne put même pas s'alimenter.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Vers le <i>mois de novembre</i>, une bienfaitrice de Lisbonne, Fernanda dos Santos, offrit la somme dégageant la maison de l'hypothèque. Le terrain ne fut libéré qu'en 1941.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">8 décembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Fête de l'Immaculée Reine du Portugal dont l'église de Balasar possède une merveilleuse statue — après l'extase de la Passion, elle fut atteinte d'une colique qui dura une heure et demi.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1940"><b><span style="color: blue;">1940</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Cette année aussi, à plusieurs reprises, Jésus insista sur la consécration du monde à sa Mère bénie.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En tant que victime expiatoire, Alexandrina souffrit elle même les peines des damnés.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">4 juillet<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle s'offrit comme victime, avec d'autres âmes-victimes, pour obtenir qu'au moins le Portugal soit épargné de la guerre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jésus accepta et s'empressa de répondre :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>Cherchez et vous recevrez ; demandez avec foi. Le Portugal sera sauvé: c'est Jésus qui te le dit et Il ne trompe pas.</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Et, c'est ce qui arriva.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">15 septembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina écrivit deux lettres : une au Patriarche de Lisbonne, le Cardinal Cerejeira, et l'autre au chef du Gouvernement, Salazar, pour leur demander de faire ce qui était en leur pouvoir <i>afin de freiner les débordements de l'immoralité.<o:p></o:p></i></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle se décida à cette démarche parce que le 12 septembre, pendant l'extase, elle vit Jésus plus attristé que jamais, par l'état d'immoralité et de manque d'amour de l'humanité.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">6 décembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina entendit Jésus lui assurer que le Pape serait physiquement épargné par la guerre: “le dragon orgueilleux et enragé qu'est le monde n'osera pas toucher à son corps”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1941" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1941</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>29 Janvier</b></div></span><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfsmq06dsrGUMZGjF7tL45eEZS-O5giE_jbetljeu7YWy6y3_Cti14T_Anr4fjjYP8bs4rWOPypGsTbvwDv1kgtJyRZfcpYCrZ9GQDPAWLvQeZML8OlveS2GRU05NGotp9p_whQMuCBPY/s1600/augusto_azevedo_02.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfsmq06dsrGUMZGjF7tL45eEZS-O5giE_jbetljeu7YWy6y3_Cti14T_Anr4fjjYP8bs4rWOPypGsTbvwDv1kgtJyRZfcpYCrZ9GQDPAWLvQeZML8OlveS2GRU05NGotp9p_whQMuCBPY/s320/augusto_azevedo_02.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Dr Augusto Azevedo, médecin traitant d'Alexandrina</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le docteur Manuel Augusto Dias de <a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/1941_docteur_azevedo.htm"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">Azevedo</span></a>, médecin au pays voisin : Ribeirão do Minho, vînt pour la première fois auprès d'Alexandrina.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Après avoir assisté à plusieurs extases de la Passion, il comprit qu'il ne s'agissait pas là d'un cas relevant uniquement de l'humain, mais aussi du surnaturel. Il décida alors de l'étudier à fond. Il y mit toute sa science et aussi tout son cœur. Devenant son médecin traitant : il devint ainsi en quelque sorte son Cyrennéen jusqu'à la fin.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">1<sup>er</sup> mai<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le docteur Azevedo appela au chevet d'Alexandrina le docteur Abel Pacheco. Étant donné que les deux médecins ne furent pas d'accord, la nécessité de recourir à un éminent spécialiste fut avancée. On fit appel au docteur neurologiste Gomes de Araujo.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le docteur Azevedo voulut que toute lumière fut faite sur le cas afin de pouvoir défendre Alexandrina de l'accusation que celle-ci ne serait qu'une simulatrice. “Une paralysée qui peut se mouvoir toute seule lors des extases de la Passion !”<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">15 juillet<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle dut supporter un 4<sup>ème</sup> voyage à Porto.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">29 août<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le Père José Alves Terças assista à l'extase de la Passion et en rédigea le déroulement dans un article qu'il publia.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">A la fin de l'extase, Alexandrina fut désolée de cette décision et eut le pressentiment de tout ce qui se dirait. En effet, la publication de cet article déclencha l'éloignement de son directeur, le Père Pinho, et mit le public au courant de choses si intimes.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1942" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1942</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>3 janvier</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">A l'approche de l'écartement de son directeur (ce qu'elle pressentit plusieurs fois lors des dernières extases) elle entendit Jésus lui dire :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>« L'heure de me donner la plus grande preuve d'amour et d'héroïsme est arrivée: marche sans lumière, en complet abandon. Tout sera mort en toi... »</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">7 janvier<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina reçut la visite d'adieu du Père Pinho.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">27 mars<o:p></o:p></span></b></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuJz1wZsGfMzHm8stmaWQCJsfEwCHsql2CDVs9f88PLD9-FC1hUn4dqmq0rCun4t5e7utdb2vIuR4lai6Y8EJ5yvhE4tTguNQVfxpOj8tY3Oq12yEa1sEBrvCg8M4pOmoGxL39EimjuHA/s1600/alex_022.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuJz1wZsGfMzHm8stmaWQCJsfEwCHsql2CDVs9f88PLD9-FC1hUn4dqmq0rCun4t5e7utdb2vIuR4lai6Y8EJ5yvhE4tTguNQVfxpOj8tY3Oq12yEa1sEBrvCg8M4pOmoGxL39EimjuHA/s320/alex_022.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'une des extases de la "Passion"</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Elle revécut pour la dernière fois</i> — de façon visible — la Passion: c'était le vendredi de Notre-Dame des Douleurs.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">“Et par la suite, tous les vendredis, encore que sans les mouvements, elle continua de revivre la Passion de Jésus, pendant laquelle elle souffrait bien souvent davantage qu'auparavant — écrira le Père Pinho dans sa biographie “No Calvário de Balasar”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">3 avril<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Vendredi-Saint. Commencement d’une nouvelle mort mystique, avec des caractéristiques différentes de la première : toute spirituelle. “Le Vendredi-Saint j’ai commencé à me sentir morte sur le Calvaire” — fit-elle écrire dans son Journal.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">13 avril<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">A cette date commença le jeûne total accompagné d'une totale anurie, lequel durera jusqu'à sa mort.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Les conditions physiques s’aggravèrent au point que le curé lui administra les derniers sacrements; il continue à lui donner chaque jour la sainte Hostie.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina dicta ses dernières dispositions au sujet de ses funérailles et de sa sépulture.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">31 octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Finalement, à l'occasion du 25<sup>e</sup> anniversaire des apparitions de Fatima — le Pape Pie XII fit, en langue portugaise, la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, consécration qui sera répétée solennellement à Saint-Pierre de Rome, le 8 décembre de la même année.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina reçut de Fatima, à cette occasion, un télégramme du Père Pinho lui annonçant la bonne nouvelle.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>“J’ai récité le Magnificat et j’ai allumé un cierge en l'honneur de Notre-Dame”</i>, peut-on lire dans la lettre envoyée au Père Pinho le 7 novembre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1943" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1943</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>Du 10 juin au 20 juillet</b></div></span><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm3E8symFVnwXfMCUaomwN23baFmbeLWEZIaLW1tJZWWNpfogELhvDugrba75DNh2vFDLhPJetbHHZQuoQSauIIBkTy6ygw7bprai6F294jNnB7ZzLVGz4lEFjUQJobQ2F-nfaiFLVAK0/s1600/gomes_araujo_01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm3E8symFVnwXfMCUaomwN23baFmbeLWEZIaLW1tJZWWNpfogELhvDugrba75DNh2vFDLhPJetbHHZQuoQSauIIBkTy6ygw7bprai6F294jNnB7ZzLVGz4lEFjUQJobQ2F-nfaiFLVAK0/s320/gomes_araujo_01.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Dr Gomes de Araújo. Il garda Alexandrina, dans sa<br />
clinique pendant 40 jours et 40 nuits...</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina resta internée à l’Hôpital de Foz do Douro (près de Porto) pour être examinée et contrôlée au sujet de son jeûne et de son anurie.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le directeur de l'Institut, le docteur Gomes de Araujo, après avoir constaté quarante jours durant sous la plus stricte surveillance, qu'il n'y avait aucune simulation, en la congédiant lui dit: “Je viendrai vous revoir à Balasar, non plus comme médecin ou espion mais comme ami qui vous admire”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Et à l'automne de cette même année il se rendit à son chevet.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La conséquence de cette reconnaissance officielle du jeûne et de l'anurie fut que beaucoup de personnes, y compris des prêtres, s’intéressèrent au cas et vinrent lui rendre visite. Parmi ceux-ci le Révérend Docteur Gigante (lequel fut nommé plus tard Président de la Commission pour le Procès Diocésain de béatification), lequel restera pour toujours son ami, même quand il devint archevêque.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Vers la fin du mois d’octobre, elle souffrit, en tant que victime, les peines du Purgatoire.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">10 octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle entendit de la Bouche même de Jésus la confirmation de la non participation du Portugal à la guerre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">31 octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle commence à vivre les peines du Purgatoire.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1944" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1944</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>16 juin</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">A cette date, tomba, pour Alexandrina le verdict d'une Commission d'enquête composée de trois théologiens nommés par l'Archevêque de Braga afin d'étudier le cas de la “malade” de Balasar: Cette Commission ne trouva rien de surnaturel ni de miraculeux et, cela malgré la poursuite du jeûne et de la complète anurie !<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">25 juin<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">L'Archevêque de Braga publia une Circulaire dans laquelle il invitait à garder le silence sur les présumés faits extraordinaires attribués à Alexandrina et interdit les visites à celle-ci même à titre d'observation sur le point de vue religieux.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ceci ressemble, de plus en plus, à un genre de “persécution” de la part des membres de la hiérarchie ecclésiastique de Braga.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En effet, l’un des membres de la Commission, informé par des ragots et non pas par une étude sérieuse, voulait à tout prix faire taire la “malade” de Balasar.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Il fut, plus tard — lors du procès diocésain — un témoin courageux et humble, ayant compris la portée profonde et le message authentiquement ecclésial de la sainte fille de Balasar.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">21 juin<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Se produisit la première rencontre avec le salésien <b>Dom Umberto Maria <a href="file:///F:/WEBMASTER/Alexandrina/umberto_pasquale_fr.htm"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">Pasquale</span></a></b>, lequel devînt son deuxième directeur spirituel à partir du 8 septembre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">15 août<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle s'inscrivit parmi les Coopératrices Salésiennes.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Au mois de décembre Jésus, pendant une extase, l'appela “mère des pécheurs” et, avec Notre-Dame, lui mit dans le cœur l'humanité entière, la lui confiant.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">8 septembre<o:p></o:p></span></b></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGMCtYcuQDkkLfpTAg9VY4rkgI4ze4FoTZiMmUlHEMrjrih2ajJEeiKYPF-etn1CUU8wdSN1fUYisdacw1QrdSa1MAKTE2R5HpxrPQXiPBu7G84yIq9AdZi7XiaEzmO7rjXRdYx2xKpCQ/s1600/umberto_pasquale_02.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGMCtYcuQDkkLfpTAg9VY4rkgI4ze4FoTZiMmUlHEMrjrih2ajJEeiKYPF-etn1CUU8wdSN1fUYisdacw1QrdSa1MAKTE2R5HpxrPQXiPBu7G84yIq9AdZi7XiaEzmO7rjXRdYx2xKpCQ/s320/umberto_pasquale_02.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Père Umberto Pasquale, sdb,<br />
deuxième Directeur spirituel d'Alexandrina</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le Père Umberto Maria Pasquale, salésien, devient son Directeur spirituel, en remplacement du Père Mariano Pinho, s j.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1945"><b><span style="color: blue;">1945</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Son état de santé devint de plus en plus préoccupant, y compris un malaise aux yeux : ceux-ci ne supportent plus la lumière.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Comme si le Seigneur voulait la récompenser de tant de souffrances... Comme s’il voulait lui apporter un peu de baume au cœur, il lui accorder des faveurs sublimes... comme celle-ci que nous pouvons lire dans son journal du 2 février :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>“Le vendredi est arrivé ; triste vendredi ! J’ai vu ma croix; il était encore tôt. On la préparait avec soin: elle était nécessaire, quelle que soit la sentence que j'ai dû recevoir.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Dans mon âme je ressentais une mansuétude, une bonté inégalable. En même temps, contre cette mansuétude et cette bonté, je ressentais la haine, la rancœur, le mépris et une autorité orgueilleuse: un orgueil cynique.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Des bêtes féroces contre l’Agneau, le plus petit et le plus innocent! Quelle douleur pour lui, lui si débordant de bonté ! Avant même que la sentence ne soit prononcée contre l’Agneau innocent, j’ai senti que cette autorité là, avec une fureur diabolique, se déchirait les habits de haut en bas...</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>J’ai monté avec peine la montagne du Calvaire, en ayant l’impression d’expirer. J’ai crié continuellement :</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Père, Père, toi aussi tu m’abandonnes ? Toi aussi tu m’abandonnes ? </i>(<a href="" name="2"><span style="color: #ff9900;">2</span></a>)<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Mon sang coulait.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Le soleil, honteux, s’est caché à la vue de tant de malice. Et moi, déshabillé, dans une grande confusion, je restais là, sur la croix, sous les regards de la canaille la plus vile! Mes habits ont été tirés au sort et partagés... (<a href="" name="3"><span style="color: red;">3</span></a>) Mon âme tremblait de douleur et de peur, comme le corps tremble à cause du froid.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>A haute voix toujours j’appelais Jésus. Il est venu apportant un soleil radieux et ardent. Les tremblements de mon âme ont cessé, ainsi que la peur et toutes les douleurs: j’avais retrouvé la paix, je n’avais plus que lumière et amour. Le cœur a commencé à revivre une vie que je ne sais pas expliquer. La poitrine est devenue un vrai incendie. Quel bonheur j’ai pu vivre pendant longtemps !...</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>J’ai entendu des hymnes merveilleuses; je ne comprenais pas très bien, mais je sais qu’elles étaient adressées à Jésus au très Saint-Sacrement.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>J’ai entendu les paroles “Corpus Jesus Christi” et je me suis aperçue que Jésus se donnait à moi et m’unissait toujours davantage à lui.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Les anges continuaient de chanter : de ce chœur d’anges sortait un canal qui arrivait jusqu’à moi, me communiquant des flammes de feu et bien d’autres choses.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Jésus m’a dit alors :</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><b style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Ce canal, </b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">(</span><a href="" name="4" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"></a><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#4" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">4</span></a><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">)</span><b style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> ma fille, descend du Cœur de la tienne, et ma Mère bénie. De celui-ci tu reçois la très grande abondance de notre amour; tu reçois nos grâces, vertus et dons: richesse divine et tout ce qui est du ciel. De son Cœur tu reçois la vie pour vivre, la vie pour la donner aux âmes. C’est cette rosée, le sang que tu sens tomber sur l’humanité; c’est une fusion de mes richesses, de mes grâces et de ta souffrance. Tu es une nouvelle co-rédemptrice.</b></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>Je te communique tout à travers le canal de ma Mère bénie: c’est à vous qu’il appartient de sauver le monde. »</b>(<a href="" name="5"><span style="color: #ff9900;">5</span></a>)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Nous sommes tous concernés, tous appelés à participer à la Rédemption du genre humain. Le Seigneur veut avoir besoin de nous, non point que sa participation et son sacrifice aient été insuffisants ou incomplets, mais parce que tous, nous faisons partie de ce corps mystique qu’est l’Église, irriguée par le Sang Rédempteur du Fils de Dieu.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La Communion dont Alexandrina nous a fait le récit, s’est déroulée lors de la Passion qu’elle vivait chaque vendredi...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Au contraire des autres fois où Alexandrina a été communiée par les Anges et que le mot “nostri” était prononcé, cette fois-ci, il ne le fut pas, car ce fut Jésus Lui-même qui s’est donné à son épouse.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Un autre vendredi, au cours d’une autre Passion, la sainte fille eut une vision, vision terrible qui nous remplit de terreur, surtout si l’on considère la date à laquelle elle eut lieu : 1945. Bien longtemps avant que le Concile du Vatican II n’ait lieu et que des décisions précipitées, quelquefois, ne soient prises. Écoutons et méditons :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Quel feu dans mon cœur !... Il me brûle tellement qu’il semble le détruire. Combien je donnerais, combien j’aimerais souffrir pour obtenir que ce feu soit le mien et qu’il soit un feu d’amour pour Jésus. Je veux de l’amour, je veux de l’amour pour le donner au monde afin qu’il aime uniquement Jésus. Pauvre comme je suis, je n’ai rien à lui donner; je ne sais pas comment l’acquérir, je ne sais pas comment le confier à Jésus. Je le vois s’enfuir: il fuit vers un autre monde, un monde de perdition.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Je reste les bras ouverts et les yeux levés vers le ciel.</i></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><i>Comment remédier à ce mal ?</i></div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ô Jésus, veillez sur le monde que vous m’avez donné et confié, gardez-le, il est à vous, uniquement à vous ! Donnez-moi votre amour afin qu’ainsi je puisse le conquérir.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>De grandes, de très grandes inquiétudes montent de la terre vers le ciel.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Mon Dieu, je vois les âmes pleines de lourdeur et les corps détruits par la lèpre: conséquences du péché. Quelle lumière, celle qui m’oblige à tout voir!... À quel extrême le monde est réduit !... Doux Jésus, votre divin Cœur n’en peut plus !...</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Je me sens placée entre le monde et Jésus afin d’éviter que la méchanceté des hommes ne blesse son Cœur si aimant.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Flagellation, épines et mauvais traitements me blessent. Je ne vois pas Jésus mais je le sens comme opprimé, rempli d’épouvante et qui attend les coups de cette chaîne de méchanceté. (...)</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Sans même avoir pensé à la Cène de Jésus avec ses disciples, je me suis sentie à table.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mon cœur était le calice, le vin et le pain. Tous venaient manger et boire à ce calice. À partir de cet instant cette Cène allait se répéter. Mais quelle horreur ce que j’ai vu !... Tant de Judas buvant et mangeant indignement !<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Que de langues sales! Pire encore: combien de mains indignes distribuant ce pain et ce vin ; des mains indignes et des cœurs démoniaques.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Quelle horreur mortelle !... J’en ai éprouvé tant de douleur et tant d’horreur au point de croire que mon âme allait fondre et le cœur se briser.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Je ne sais pas mieux exprimer ce que j’ai vu, ce que j’ai souffert. Et avant tout autre chose, l’amour de Jésus, un amour indicible; un amour que l’on ne peut évaluer qu’après l’avoir expérimenté... » </i>(<a href="" name="6"><span style="color: #ff9900;">6</span></a>)<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ces textes se passent de commentaires, ou presque...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Il faut remarquer tout de même, que ce texte, datant de 1945, a pu paraître incompréhensible pour ceux qui à cette période du XX siècle ne se doutaient pas que ceci se réaliserait quelques années plus tard.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En effet, de nos jours, tous et n’importe qui, peuvent distribuer la Communion et que rares sont ceux qui se confessent pour recevoir le Sacrement de l’Amour. Cette affirmation peut et doit être considérée comme une vraie prophétie de la servante de Dieu.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Afin qu’il n’y ait pas d’équivoque, je dois vous informer que tous les écrits d’Alexandrina ont été analysés, à Rome, par trois équipes différentes de théologiens, et qu’ils n’ont rien trouvé à y redire...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Depuis le mois d'août et, ceci pendant environ trois mois, elle perdit quotidiennement du sang.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">L'action du démon s'intensifia, ce que Jésus continua de permettre comme forme de réparation: l’une des plus douloureuses.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1946" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1946</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>Au mois de mai...</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Comme nouvelle forme de réparation, elle vécut le tourment des odeurs nauséabondes, signe du péché.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">20 juillet<o:p></o:p></span></b></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivL9nEp98NO28wXLWzRiD8RTAyH779EN686dNomTEkTv26xEvv96KIjX90Ht8xdMsXI7ZDR1PSTTJJ3qDVnm07NkaFaTn6zLYAnm0RhwyiwDLZPO0Q3oYS3LCdF5AhEpOozaSQzFbd84w/s1600/tombeau_02.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivL9nEp98NO28wXLWzRiD8RTAyH779EN686dNomTEkTv26xEvv96KIjX90Ht8xdMsXI7ZDR1PSTTJJ3qDVnm07NkaFaTn6zLYAnm0RhwyiwDLZPO0Q3oYS3LCdF5AhEpOozaSQzFbd84w/s320/tombeau_02.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le testament est devenu sa pierre tombale...</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Se croyant proche de la mort, elle écrivit de sa propre main, avec beaucoup d'efforts, une lettre-testament adressée à tous les pécheurs.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Depuis cette année et jusqu'à sa mort elle ressentit même en dehors des extases de la Passion, de jour comme de nuit, les douleurs de ses stigmates — lesquels, à sa demande, restèrent toujours invisibles.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Fin septembre...<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Les articulations se déboîtèrent tellement que le 3 octobre, anniversaire de la première crucifixion, le docteur Azevedo la fit mettre sur des planches et banda ses bras les plaçant sur deux reposoirs en forme de “S”, pour les attacher ensuite au chevet du lit.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Novembre...<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle dut subir de nouveaux examens médicaux.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1948" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1948</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>14 juillet</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina écrivit, toujours de sa propre main, le deuxième testament spirituel adressé aux pécheurs, choisi par la suite comme épitaphe pour sa tombe.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">23 septembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle reçut la dernière visite de son deuxième directeur, obligé de retourner en Italie. Toutefois, elle lui envoya toujours son Journal, écrit par obéissance, jusqu'à la mort.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">En décembre le secrétaire de l'Archevêque de Braga, le docteur Sebastião Cruz, professeur de l’Université de Coimbra vint la visiter. Il fut très favorablement impressionné: Il la réconforta et revînt diverses autres fois la visiter.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1949"><b><span style="color: blue;">1949</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Son état physique continua d'empirer: elle fut souvent atteinte de fortes fièvres accompagnées de douleurs aiguës.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Son état spirituel, s'intensifia de plus en plus. Elle reçut de Jésus la confidence comme quoi sa mission était pour les âmes et qu'au ciel elle la continuerait.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">1<sup>er</sup> octobre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La Vierge du Rosaire lui apparut. Elle lui apporta le Rosaire avec lequel elle doit attacher le monde.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Pendant les années qui suivront, des apparitions analogues se répéteront.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1950-1952" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1950-1952</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>10 mars 1950</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina a la vision de l’enfer :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>« J'ai vu l'enfer ouvert, d'où sortaient d'épouvantables flammes. J'ai entendu des rougissements et des cris impossibles à décrire. »</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">14 avril 1950<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle fêta ses noces d'argent de grabataire : Une messe fut célébrée dans sa chambre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La souffrance acceptée avec amour, demandée avec la plus humble et amoureuse ferveur, l'élevèrent à une telle hauteur d'imitation du Christ qu'un jour elle reçut de Jésus cette confidence :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Tu as la vie, tu as l'amour: tu vis comme Jésus et aimes comme Jésus: tu vis ma vie, tu aimes avec mon amour.</i> (<a href="" name="7"><span style="color: #ff9900;">7</span></a>)<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Les gens qui venaient la visiter affluaient de plus en plus et, à leur encontre, l'Archevêque de Braga publia, en septembre 1952 une interdiction de ces visites.</span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;">Mais fin novembre de cette même année 1952, cette note fut annulée, sous l’insistance des prêtres.</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le nombre de visiteurs augmenta de nouveau : sa mission d'évangélisation était en plein essor : porter les âmes à Jésus.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dans le même temps, en tant que victime dont la mission est avant tout la réparation, elle endura encore une autre souffrance, parmi les plus graves et douloureuses : elle sentit l'inutilité de toute sa vie, de toute son oeuvre, de l'offrande de toute sa souffrance.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1953"><b><span style="color: blue;">1953</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Cette année fut une année exceptionnelle en ce qui concerne l'évidence surprenante de l'action divine sur Alexandrina: ce n'est que d'en-Haut, en effet, que pouvait lui venir une telle condition physique, une telle force pour supporter le poids de tant de fatigues accumulées à la suite des milliers de visites qu'elle reçut en cette période. Ils passaient devant son lit par groupes.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">25 mars<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Plusieurs centaines...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">9 mai<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Environ <b>2.000</b>... Pendant 9 heures et demi avec un arrêt de 45 minutes...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">5 juin<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>5.000</b>... visiteurs<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">6 juin<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>6.000</b>... Pendant 12 heures avec un arrêt de 45 minutes également.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">29 juin<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Environ <b>15.000</b>...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjosCmHQxgyEqgE2Z1AVZN_W0kKB60Ea7uzGribe2qNiJXz_wbKKEawyCFdDM-I74FPF9_p0cTtJtY-5h4alf0S6WpMhlFYV8jnY1WjKkaHdm8mf8t1DORYuH23d-Dhih76zN4BtXYjDSU/s1600/foule_01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjosCmHQxgyEqgE2Z1AVZN_W0kKB60Ea7uzGribe2qNiJXz_wbKKEawyCFdDM-I74FPF9_p0cTtJtY-5h4alf0S6WpMhlFYV8jnY1WjKkaHdm8mf8t1DORYuH23d-Dhih76zN4BtXYjDSU/s400/foule_01.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Il a même fallu l'aide des forces de l'ordre, pour canaliser les visiteurs!...</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle leur parla des choses du Ciel, les stimula au repentir, des heures durant.</span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;">Pendant l'extase du 15 mai elle entendit Jésus lui dire :</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>“Tu vis la vie publique de Jésus. Courage, courage, épouse très chère !”</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Et voici comment Alexandrina supporta cette marée, marée qui lui causait non seulement beaucoup de la fatigue mais aussi beaucoup de la répugnance parce qu'elle se sentait indigne d'être l'objet de tant de visites et craignait d'être prise pour meilleure qu'elle ne l'était en réalité. Dans son Journal on peut lire :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Le fait même de recevoir tant de milliers de baisers des personnes qui s'approchent de moi, je décidai de l'offrir à Jésus, comme si ceux-ci étaient déposés sur son Front, Lui demandant de bien vouloir les accepter comme autant d'actes d'amour pour les Tabernacles, pour l'honneur et la gloire de la Très Sainte Trinité et de la Maman, et de tout reverser sur les visiteurs ».<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dans cette période de sa vie beaucoup de personnes étaient admises dans sa chambre, parmi lesquelles des prêtres, y compris pendant l'extase du vendredi; cela donnait un caractère public aux extases. Cela causait une souffrance supplémentaire à Alexandrina Maria :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>« Les humiliations me couvraient les yeux: le fait de me sentir entourée de monde, me procurait, pour ainsi dire, la mort »,</i> dit-elle dans son Journal du 6 novembre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">A la suite de ces extases, quand Alexandrina finissait de revivre la Passion, elle sentait en elle Jésus ressuscité qui, à travers ses lèvres s'adressait à l'humanité, aux pécheurs, d'une façon attristée et solennelle. Alexandrina parlait longtemps avec chaleur, fréquemment elle chantait les beautés et les exhortations de Jésus. Elle chantait des hymnes de louange, d'action de grâces, de repentir, de supplique. D'autres fois elle chantait en colloque avec Jésus qui lui demandait son amour et elle Lui en offrait.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Certaines de ces extases sont enregistrées.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Lors de ces extases publiques on comprenait d'une façon très claire la volonté de Jésus à démontrer l'intervention du surnaturel: en dehors de ces moments-là, Alexandrina faisait un très grand sacrifice pour parler : “<i>à chaque mouvement des lèvres on dirait qu'un jet de sang s'échappe de mon cœur pour arriver à mes lèvres”, </i>dit-elle dans son journal du 30 janvier. D'autres expressions analogues se trouvent à différentes autres pages de ses écrits.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">25 décembre<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle eut sa dernière extase publique :</span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>“Je suis descendu du ciel et me voici pour la dernière fois dans le cœur de mon épouse pour parler à travers ses lèvres.”</b></div><div style="text-align: justify;">Cette extase se termina par un chant d'adieu et de au revoir au Ciel.</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="1954"><b><span style="color: blue;">1954</span></b></a><b><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Son état physique continua d'empirer. Elle devint presque aveugle : <i>“le corps ressemble à l'âme: il n'a pas de vie, pas de lumière”</i>, peut-on lire encore dans son Journal du 24 décembre.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Au mois d'avril de cette même année ce fut le 12<sup>e</sup> anniversaire du commencement de son jeûne. Elle entendit de Jésus ces paroles :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>“Ma fille, Je t'ai placée dans le monde et Je fais en sorte que tu vives uniquement de Moi pour prouver au monde ce que peut l'Eucharistie, ce qu'est Ma vie dans les âmes: lumière et salut pour l’humanité.”</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elle ne vivait que de la Communion quotidienne.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le jeûne la faisait souffrir: la nostalgie de l'aliment solide. Mais Alexandrina souffrait bien davantage d'un autre genre de faim: la faim que le monde avait de ses souffrances de victime pour se sauver et la faim d'âmes dont souffrait Jésus.</span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;">Jésus lui ayant souvent dit que sa souffrance sauvait les âmes, les alimentaient et en même temps leurs donnaient vie, Alexandrina avait donc l'impression d'être avidement dévorée par les pécheurs.</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">C'est très impressionnant et en même temps très claire ce qui se lit dans une lettre écrite au Père Pinho le 12 décembre :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>« Nouveau martyre pour mon âme. Elle est comme une tige effeuillée; à ses fibres sanguinolentes ils viennent sucer tout mon être, tout mon sang et s'accrochent à ces fibres : il s'agit pourtant d'un être qui a la taille du monde, mais ils arrivent en bandes, ils sont très nombreux. Mais ce quelqu'un qui représente le monde et les autres qui se présentent en bandes ont des mains avec des griffes, des yeux hagards, des cheveux en désordre, ce sont des affamés, insatiables, ce sont de vrais squelettes.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Je n'ai plus de sang, je n'ai plus rien à leur donner. L'âme se fatigue et meurt de faiblesse.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Mais celle-ci aussi a une faim infinie, ce qui vient augmenter le tourment de mon corps. Cette faim de l'âme est causée par la nostalgie de l'alimentation: j'ai la nostalgie de tous les aliments, de tous; et même quand je me sens rassasiée, je sens un vide que seul le monde pourrait remplir...</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i>Jésus, lors d'un extase me dit que ce que je ressens dans mon âme c'est le monde, ce sont les âmes qui voient déjà les peines de l'enfer, qui s’agrippent aux fibres de mon âme afin de sucer tout mon sang pour éviter de se perdre. Et quelle faim infinie est la Sienne » (faim d'âmes).</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><b style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">1<sup>er</sup> octobre</b></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;">C’était le premier vendredi du mois, après la Passion, Jésus lui apparut. De ses plaies sortaient des rayons de lumière, lesquels allaient frapper les plaies de ses pieds, des ses mains et de son cœur. Elle entends Jésus lui dire :</div><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>“Comme je l'ai demandé à Marguerite-Marie</i> <i>[Alacoque], je veux que toi, à ton tour, tu fasses se développer dans le monde cet amour éteint dans le cœur des hommes... Fais, ô mon épouse, fais que se propage dans le monde entier cet amour de nos Cœurs.”</i> (<i>de Jésus et Marie</i>).</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Pendant cette dernière période de sa vie, elle expia de façon particulièrement douloureuse les péchés contre la foi et contre l'espérance, bien qu'elle fut tourmentée par les doutes sur la foi jusqu'en 1939.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><a href="" name="1955" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><span style="color: blue;">1955</span></b></a></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><div style="text-align: justify;"><b>7 janvier</b></div></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jésus lui fit comprendre qu'elle mourrait en cette année.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le secrétaire de l'Archevêque de Braga, le Père Sebastião Cruz qui la compris fort bien, la visita souvent en cette période, pour la réconforter.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La lutte pour la foi continua toujours intensément.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dans son dernier Journal, le 2 septembre l'on peut lire :<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« Dans une angoisse lancinante je répétais mes actes de foi: “Je crois, Jésus, je crois que c'est pour moi que vous êtes né, que c'est pour moi votre Jardin des Oliviers, votre Calvaire. Je crois, je crois, Jésus, je crois ! »<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mon abîme était noir et si profond que seul Dieu pouvait y pénétrer: c'est que fit Jésus. Il est descendu jusqu'à mes profondeurs, ramena à la superficie mon pauvre être et l'illumina avec quelques rayons de Sa lumière.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">« <i>Viens ici, Ma fille, lumière et flambeau du monde! Toi qui es ténèbre inégalable, tu es lumière qui brille, phare que tout illumine: la ténèbre est pour toi, la lumière, elle est pour les âmes.</i><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Viens ici, lumière dont Je suis la source, phare dont Je suis le phare ».<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Alexandrina Maria, qui avait reçu la mission de veiller sur les Tabernacles abandonnés, avait un très grand amour pour l’Eucharistie et, pour cette raison même, elle avait demandé au Seigneur de prendre son âme en un jour consacré à l’auguste Sacrement, mais elle avait aussi exprimé le désir de mourir en un jour consacré à la Sainte Vierge, envers qui elle avait un très grand amour filial.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jésus, qui aimait la vierge de Balasar d’un amour tout particulier, n’a pas manqué de lui accorder ces deux grâces...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le <b>13 octobre 1955</b> Alexandrina, dans la paix et le sourire aux lèvres, rendit sa belle âme à Dieu.<o:p></o:p></span></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzMnwX9G63ZpqL0kOFbEvNs-dXA8Ku77-TgT7ToROafOFDrzX5ZowQ1P70fOldJfHwkpzmZ1OGKvbqIZxTmM54WzooINHmdHJy5JgJjiFDu3zEyySmHx1GMl-FNdt4CSSkcmIY4FMEP-U/s1600/alex_037.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzMnwX9G63ZpqL0kOFbEvNs-dXA8Ku77-TgT7ToROafOFDrzX5ZowQ1P70fOldJfHwkpzmZ1OGKvbqIZxTmM54WzooINHmdHJy5JgJjiFDu3zEyySmHx1GMl-FNdt4CSSkcmIY4FMEP-U/s320/alex_037.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Toutes les roses blanches de Balasar (et même de Porto) se sont retrouvées autour d'Alexandrina</td></tr>
</tbody></table><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ce jour-là était un <b>jeudi</b>, jour où Jésus institua le Sacrement de l’Amour, lors de sa dernière cène avec ses disciples. Mais, le <b>13 octobre</b> est aussi la date anniversaire de la dernière apparition de la Sainte Vierge à <b>Fatima</b>.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">*****<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Après ce survol de la vie d’Alexandrina et des dates importantes qui ont marqué sa vie, nous pourrions entrer de pied ferme, dans un autre sujet qui nous tient à cœur, les prières de la Vénérable.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Elles sont toutes belles, car toutes sont des prières du cœur ; des prières d’un cœur simple et pur; d’un cœur aimant, comme l’épouse des Cantiques.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La plus part de ces prières peuvent être employées par chacun d’entre nous, chaque jour, car toutes peuvent être récités, voire même apprises, afin que notre âme en soit marquée d’une façon indélébile.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Les prières d’Alexandrina, comme en général toutes les prières des saints, sont des petits chefs-d’œuvre qui entraînent nos âmes vers l’infini plein de délices, vers le voisinage de Dieu, vers Dieu...<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Mais ceci, pourrait être matière pour un autre entretient.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Fraternellement et humblement, je me tiens à votre disposition pour le faire, quand vous en aurez le désir et l’envie de m’entendre parler de celle que, tendrement, j’appelle ma “<b><i>petite sœur du ciel</i></b>”.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Souvenons-nous qu’Alexandrina Maria « est le canal » par lequel Dieu veut nous combler de bienfaits, selon la promesse qu’il lui a faite.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i>Alphonse Rocha</i></b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i><br />
</i></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="" name="NOTES"><b><span style="color: blue;">NOTES</span></b></a><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#1" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">1</span></a><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> - Pendant un an, le Père Mariano Pinho ne fit rien, lui présentant des arguments, ce qui fut la cause de doutes et d’indicibles souffrances chez Alexandrina.</span></span></div><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: x-small;"><div style="text-align: justify;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#2"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">2</span></a> - “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?” Saint Marc, 15,34.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#3"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">3</span></a> - <i>“</i>Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée à partir du haut; ils se dirent entre eux: « Ne la déchirons pas, mais tirons-la au sort»: afin que l’Écriture fût accomplie<i>.”</i> Saint Jean, 19,23-24.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#3" style="color: blue;">4</a><span style="color: blue;"> - </span><i>Il y a une relation particulière entre l’Eucharistie et la Vierge « mère de la divine grâce », parce que l’Eucharistie nous fait participer à la nature divine à travers le Corps et le Sang du Sauveur. Or la Sainte Vierge ne peut pas rester étrangère à cet accroissement de vie que nous recevons dans l’Eucharistie: en celle-ci, Marie conserve tous ses droits de Mère. Dans un certain sens on peut dire que c’est Elle qui donne l’âme à l’aliment divin. Avec le Fils de son sein Elle alimente ses enfants adoptifs (Arintero, “L’Évolution mystique”.</i></div><div style="text-align: justify;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#5"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">5</span></a> - Journal du 2 février 1945.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#5" style="color: blue;">6</a><i style="color: blue;"> - </i>Journal du 12 avril 1945.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#7"></a><a href="http://alexandrina.balasar.free.fr/chronologie_de_sa_vie.htm#7"><span style="color: blue; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;">7</span></a> - <span style="color: black;">Journal du 22-6-1951.</span></div></span>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-78551650000317712352012-03-27T21:53:00.000+02:002012-03-27T21:53:09.768+02:00HYMNE AUX TABERNACLES<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 27px;"><b><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Une première</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Nous Avons le plaisir de vous présente la première vidéo publiée par le “Canal Alexandrina”. Il s’agit de l’une des plus belles prières composé par la Bienheureuse de Balasar et l’une des plus belles de l’Église sur le Saint-Sacrement de l’autel : Jésus caché dans les Tabernacles.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/OHEktyJPXFg" width="420"></iframe></span></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5976185972038077315.post-37076307890876055862011-12-29T11:25:00.000+01:002011-12-29T11:25:27.582+01:00NOUVELLE TRANSFORMATION<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>Seulement la douleur peut triompher de la mort.</b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br />
</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip0rnVWQ-WnLae91JgSDFgKJn3xPm5VeiuoJmmszs_ZioIzo5mmy3TL6doDRtctBQUrtAMiDwzr1QWI1uZ1ZWrbbIGdhxK_xoa6mD_g0ifAuA5B140G52WVPUfDpYgU2iRbHF0sJ_xZUQ/s1600/alexandrina_85_091.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip0rnVWQ-WnLae91JgSDFgKJn3xPm5VeiuoJmmszs_ZioIzo5mmy3TL6doDRtctBQUrtAMiDwzr1QWI1uZ1ZWrbbIGdhxK_xoa6mD_g0ifAuA5B140G52WVPUfDpYgU2iRbHF0sJ_xZUQ/s320/alexandrina_85_091.jpg" width="250" /></a></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span lang="FR">Nouvelle transformation dans mon âme. Ce petit souffle de vie est complètement mort. Je ne sens plus cette respiration que de temps en temps je sentais. Vis en moi la douleur de toutes les qualités et de toutes les espèces. Je suis morte, morte pour le monde et pour les créatures. Tout est descendu dans la tombe pour y rester pour toujours enterré. Mon Dieu quel horreur ! Je ne vis plus, seule vit ma douleur bien-aimée, seul vit mon inexplicable martyre. Pourra-t-Il sans ma vie, donner la vie aux âmes ? Pourrais-je être encore utile à l'humanité ? Ô Jésus, ô Jésus, puis-je de cette manière vous aimer et consoler votre Cœur très Saint ? Pauvre de moi, après la haine et l'abandon, après l'oubli, le mépris, la descente dans ma sépulture, je vis déjà dans l'éternité, sans que Tu me le dises ô mon petit Papa, et sans avoir de nouveau ici la Sainte Messe. Jamais mon Jésus, jamais je ne pourrai être joyeuse, sinon avec mes yeux sur vous. On pourra de nouveau me donner tout ce que l'on m'a volé, je sens que pour moi la mort est partout, et qu'il est déjà trop tard pour qu'il me soit restitué ce que je le plus aimais et estimais après Vous, ô mon Jésus. La Sainte Messe ! Mon directeur spirituel ! Et plus encore mon Jésus, plus encore ! Quel horreur ! Comment résister à tout cela ? Ce n'était pas moi mon bien-aimé, c'était Vous en moi, c'était Votre Amour. Merci, mon Jésus.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span lang="FR">Mon éternité n'a pas de lumière, c'est une éternité qui ne Vous aime pas, qui ne Vous loue pas, qui ne Vous voit pas, qui ne jouit pas de Vous. Terrible éternité. Ne pas voir Jésus c'est une éternité de mort.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Seulement la douleur peut triompher de la mort. C'est ce que je vis dans l'éternité que je ressens. Quel que soit l'état de mon âme, Jésus dépêchez-Vous, accomplissez Vos saintes promesses. J'espère, j'espère, confiante en Votre Amour. Donnez Jésus, donnez la vie aux âmes avec ma mort, avec mon éternité. Donnez-leur Votre éternité, donnez-leur le ciel, le ciel ô Jésus ! (<i>Sentiments de l’âme</i>, 13 mai 1944)</span></span><span lang="FR" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>Afonso Rochahttp://www.blogger.com/profile/00724619433851570643noreply@blogger.com0