samedi 7 juin 2008

LETTRE A ALEXANDRINA DA COSTA

Quelque part, le 3 mars 2008

Chère Alexandrina,

Quand je lis tes écrits, ton “Journal spirituel”, il me vient une grande envie de t’imiter, mais je me rends compte que je suis bien loin, trop loin de toi, pour vraiment pouvoir chercher à t’imiter.
Mon quotidien n’est qu’une rivière remplie de détritus, d’immondices, de péché : ma misère est plus grande que moi et me submerge.
Que peux-tu faire pour moi ? Comment peux-tu m’aider ? N’as-tu pas pitié de moi, moi qui suis ton petit frère ?
Ô petite sœur, aide-moi ! Aide-moi à fuir le péché et l’occasion de pécher, afin que je marche vers le Seigneur comme toi qui, malgré tant de souffrances, as si bien su le faire.
Ma petite sœur, regarde comme je suis misérable et digne de pitié !
Tu as souffert pour les pécheurs les plus invétérés : est-ce que je faisais déjà partie de ce nombre ?
As-tu souffert pour moi alors que je ne te connaissais même pas ?
Je pense que oui et, je veux te remercier et mon merci ce sera donc de chercher à imiter tes vertus. Mais, même pour cela j’ai besoin de ton aide, car je suis vraiment misérable et trop faible… Ma volonté est comme une éponge : quand elle est pleine d’eau, elle est réconfortée, mais dès que l’eau s’en va, elle se dessèche et devient raide, incapable du moindre mouvement…
Ma petite sœur, je t’écris là, en ce moment… et je ne sais même pas pourquoi je le fais… mais je le fais comme si j’obéissais à une impulsion… Si c’est toi qui me l’inspire, soit remerciée et remercie pour moi le Seigneur qui se sert de toi une fois encore pour me prévenir que je dois rebrousser chemin…
Ce mot “rebrousser”, tu le connais bien : tu l’as entendu souvent de la bouche même de Jésus et toi-même tu l’as prononcé bien souvent à l’adresse de ceux de nos frères qui te visitaient…
Tu sais que je t’aime d’un amour particulier, car je ne me sens bien ― à part quelques fois où l’autre me tire par les pieds ― je ne me sens bien, disais-je, que quand je lis ou traduis tes textes ou quand je parle de toi ou écris sur toi…
Mais, ne serait-ce là encore une “façade”, un arbre qui cache une immense forêt, celle de mon âme qui est triste à en mourir, qui ne sait plus quoi faire, qui se ne sait plus “à quel saint se vouer” ?
Petite sœur du Ciel, aide-moi à vivre en Jésus, de Jésus et pour Jésus, comme toi-même tu l’as si bien fait. Aide-moi à me laver de toute cette gangue qui submerge mon âme, afin que devenu “propre”, je puisse me présenter devant le Seigneur, plein de joie et le cœur plein d’amour…
Comme toi j’ai envie de dire : “Jésus, je ne sais pas combien je vous aime, je ne sais pas comment je vous aime, mais je sais que je veux vous aimer”.
Alexandrina Maria, ma petite sœur du Ciel, prie Jésus pour moi !

Je ne signe pas, mais tu sais qui je suis...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

necessario verificar:)