lundi 30 mars 2009

MEDITER LA PASSION I

... avec Alexandrina
Introduction

Les textes sur la Passion du Seigneur sont très nombreux dans les écrits de la bienheureuse Alexandrina : elle l’a vécue dans sa chair de manière visible tout d’abord jusqu’en 1942, puis, jusqu’à sa mort de manière cachée, à l’abri des regards des nombreux “pèlerins” « qui du Portugal ou de l’étranger venaient nombreux la visiter » dans son humble chambrette, et qu’elle « accueillait, toujours souriante et avec une admirable bonté », et auxquels encore, elle prodiguait volontiers un enseignement simple mais riche de vérités évangéliques…
Il fallait donc faire un choix, choix qui n’a pas été simple, étant donné le matériel dont je disposais, qu’il s’agisse des “Sentiments de l’âme”, du “Journal spirituel“ ou des “Lettres“ envoyées à ses deux Directeurs spirituels, les Pères Mariano Pinho, sj et Umberto Maria Pasquale, sdb.
Pour ne pas surcharger ce texte de notes de fin de page, j’ai décidé de ne pas y inclure les dates et les titres des documents auxquels ils sont empruntés, et qui peuvent être consultés, pour la plupart, dans les documents déjà publiés ici, que ce soit en portugais, français ou italien.
Il faut dire ici que la bienheureuse Alexandrina était, ce que l’on peut appeler dans le langage mystique une « âme-victime ».
Mais, qu’est-ce donc qu’une âme-victime ?
« Les âmes-victimes – il en existe un grand nombre de par le monde – sont des âmes choisies d’une façon spéciale par le ciel, par la Trinité divine, dont elles deviennent filles et épouses à un degré sublime ; ce sont les âmes les plus aimées du Père, les plus intimement unies au Fils et au Saint-Esprit.
Ce sont les âmes qui, généreusement, souvent héroïquement, font don de leur vie humaine à Dieu, subordonnant toute leur vie à la volonté divine, ne voulant que ce que Dieu veut d’elles, ne désirant que Dieu, vrai, unique, grand bien, Alpha et Oméga de tout et de tous, s’offrant et s’immolant elles-mêmes, par amour pour Dieu, Bien suprême, raison et but de la vie, pour réparer leurs offenses et celles d’autrui.
Les âmes-victimes sont des âmes privilégiées qui demandent non seulement de pouvoir suivre le Christ, en conformité avec sa parole : “Que celui qui veut venir après Moi se renonce lui-même, qu’il prenne sa Croix et me suive”; elles ne se contentent pas seulement de suivre le Christ sur la voie du Calvaire, elles montent avec Lui sur la Croix ».

Voilà qui est claire et nous aide à mieux comprendre le vécu d’Alexandrina, son attirance pour Dieu et pour la Passion du Seigneur.
Et maintenant, un hommage personnel – que j’ai déjà écrit ailleurs – à celle que familièrement j’appelle « ma petite sœur du ciel » et à qui je dois tant :
« Alexandrina Maria est pour moi ce qu'est l'eau pour les plantes ; elle est le pont qui me permet de traverser le torrent impétueux ; elle est mon rayon de soleil, mon directeur spirituel invisible...
Je ne savais pas qu'il était possible de vivre un amour aussi doux, aussi merveilleux; un amour qui n'a rien à voir avec l'amour que l'on porte à son épouse, à ses enfants, à ses parents... mais un amour qui affermit tous les autres et qui vous donne des ailes en ce qui concerne l'amour de Dieu !... »
Avec le Père Pasquale, il est possible de dire ici, à la lecture de ces textes simples, qu’il n’est « pas difficile de démontrer comment les saints – tout comme Alexandrina – sont, en réalité, les découvreurs du Christ et nous révèlent sa resplendissante beauté et son infinie miséricorde ».
Toujours, avec le même Père, je peux dire, en guise de conclusion : « Quand nous découvrons un saint, nous sommes toujours portés par le désir de mieux le connaître, de l'entendre parler et, de lui parler ».
Veuille le Seigneur qu’il en soit ainsi, car suivre les pas d’Alexandrina c’est suivre les pas de Jésus, c’est aller droit vers le bonheur suprême : Dieu.

dimanche 29 mars 2009

ANNIVERSAIRE

L'ANNIVERSAIRE D'ALEXANDRINA



La bienheureuse Alexandrina Maria da Costa est née le 30 mars 1904, à Gresufes, lieu-dit de Balasar.
Nous ne saurions laisser passer cette date sous silence et lui souhaitons de tout cœur un 105e anniversaire au Ciel.




Sur la photo, nous pouvons voir sa mère, Ana da Costa et le crucifix qui se trouve à côté de son lit. Ce fut ce crucifix que le malin lui déroba et qui resta introuvable pendant bien longtemps. Il fut retrouvé en plein milieu du jardin de la maison familiale.

jeudi 12 mars 2009

VIA CRUCIS I

Dans le précédent message, la bienheureuse Alexandrina, commençait son journal spirituel du jour par ces mots:
"Les ténèbres à Géthsémani étaient accablantes. Toutes les souffrances étaient épouvantables. Les péchés du monde étaient le pressoir le plus dur qui serrait mon cœur et le vôtre. C’était le péché, seulement le péché qui causait toutes ces souffrances ; c’était le péché qui éloignait de moi le Ciel, me laissant dans plus grand abandon, m’obligeait à suer du sang. Ce fut le péché, uniquement le péché, qui fut le bourreau de toute votre Passion. Combien je vous dois, mon bon Jésus, d’avoir souffert pour moi et de m’associer à vous !"

Pour mieux comprendre ces "ténèbres de Gethsémani" dont elle parle, nous pensons qu'un extrait du filme de Franco Zeffirelli, est plus à même de nous aider tous à mieux comprendre le prix de notre salut... Et, cela ne fait que commencer!...
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