vendredi 12 décembre 2008

L'AMOUR QUI MEUT LE SOLEIL


“L'AMOR CHE MUOVE IL SOLE E L’ALTRE STELLE”
“L’AMOUR QUI MEUT LE SOLEIL ET LES AUTRES ETOILES”

Eugenia Signorile est l’une des rares personnes qui se soit plongée à fond dans la vie et les écrits de la bienheureuse Alexandrina ; de cela il lui est resté une immense fascination qu’elle a essayé d’exprimer dans les livres successifs qu’elle a écrits..
Le dernier, sorti il y a à peine quelques jours, a un titre très original : “L’amore che muove il sole e l’altre stelle” — “L’Amour qui meut le Soleil et les autres étoiles”. La phrase est le dernier vers de la Divine Comédie de Dante. Il est bon de transcrire ci-après les vers précédents :

A l'alta fantasia qui mancò possa;
ma già volgeva il mio disio e 'l velle,
sì come rota ch'igualmente è mossa,
l'amor che move il sole e l'altre stelle.
Ce qui veut dire :
“A la haute imagination ici manqua le pouvoir ;
mais déjà, comme une roue mue également,
tournait mon désir et le vouloir,
l’Amour qui meut le Soleil et les autres étoiles”. (Trad. Lamennais)
L’auteur, Eugenia Signorile a écrit une fois qu’elle avait l’obsession de l’amour. C’est certainement avec ce thème johannique qu’elle a voulu remplir les pages de son livre. L’amour est présent dans les titres des quatre parties qui le composent : I – Comment Jésus aime ; II – Comment Alexandrina aime ; III – L’amour mutuel entre Jésus et Alexandrina ; IV – Comment la Mère aime.
Le titre primitif était : “Les protagonistes de l’amour”. Et ce sont eux, ces protagonistes, que naturellement on retrouve dans ces titres.
Le livre décrit une vision d’Alexandrina, racontée au Père Pinho dans une lettre datée du 10 septembre 1940 :

« Dimanche dernier — le 8 septembre —, jour anniversaire de la chère “Mãezinha” (voilà l’explication de cette extase qui eut lieu un dimanche, peut-être le seul), un tableau s’est gravé dans mon âme, tableau qui n’est pas encore disparu ; (…)
Elle
— la Vierge Marie — du haut du ciel contemplait la terre, les yeux fixés sur la pauvre humanité. Son très-saint Cœur était dans une douleur presque mortelle. La tête inclinée vers la terre, Elle n’écartait pas de notre terre son très-saint regard, regard plein de tendresse et de compassion.
Mais, quelle douleur si poignante et combien son Cœur était blessé ! Oh ! Combien souffre notre chère et tendre Mère !
Nous sommes mardi et cette scène ne m’a toujours pas quittée: on dirait qu’elle s’est gravée en moi pour toujours.

Il n’y a même pas une heure je l’ai encore revue inclinée vers la terre, ne parvenant pas à retirer d’elle ses yeux, des yeux qui ressemblaient à deux sources de larmes, larmes d’une profonde douleur qui baignaient la terre ».
Et Eugenia Signorile de conclure :

“Cette scène restera-t-elle aussi gravée dans nos cœurs ?
Oui ! Dans le cœur de beaucoup de personnes, qui, enveloppées dans la flamme d’amour de ces modèles, seront pris dans l’élan généreux de la construction d’un monde de justice et de paix, dans lequel,

le Cœur Immaculé triomphera
(Fatima, le 13 juillet 1917)

Dans la deuxième page de couverture, on trouve l’un de ces extraordinaires éloges que Jésus, assez fréquemment, adressait à Alexandrina et qui naturellement la placent parmi les plus hauts noms de la sainteté :

“Je veux que tout ce qui m’appartient transparaisse en toi :
Je veux que ton regard ait la pureté du Mien ;
Je veux que tes lèvres aient le sourire et la tendresse des miennes ;
Je veux que ton cœur ait la tendresse, la charité et l’amour du Mien ;
En somme :
Je veux que tu m’imites en tout, Je te veux semblable à Moi”.

Le livre porte le nom d’Alexandrina comme auteur ; il est orné de plusieurs illustrations originales (dont deux de Brenda Hunter et les autres d’Elisabeta Alberti) et il est édité par la Mimep-Docete.