lundi 24 décembre 2007

JOYEUX NOËL 2007

Nous souhaitons à tous les lecteurs de ce blog un Joyeux et Saint Noël 2007.



Le Webmaster.

LE PERE AGOSTINHO VELOSO, SJ

"L'avocat du diable?"


Ce Jésuite s’est illustré avant et pendant le Procès canonique de la Bienheureuse Alexandrina Maria da Costa : il fut, pendant le procès le seul témoin à charge.
Ses déclarations fracassantes lors de ce Procès ne sont pas passées inaperçues, même si, à ce moment-là elles non pas été très ébruités.
Le Père Veloso ne souhaitait pas que la Servante de Dieu soit béatifiée, car, selon lui, “ce serait un désastre pour l’Église”.
Interrogé sur son affirmation il dit avoir des « documents signés » qui prouverait que toute la vie d’Alexandrina n’était qu’une “mystification”. Invité à fournir lesdits documents, il refusa catégoriquement de les déposer devant le Tribunal ecclésiastique et cela, parce qu’il mentait, “pour se défendre”.
Il nous a semblé bon de relater cet épisode particulier, car il éclaire un peu cette “affaire” qui aurait pu porter un grave préjudice à la cause et empêcher que la “Petite Malade de Balasar” soit élevée aux honneurs de l’autel.

Ce long article se trouve, en portugais, sur le site officiel :
http://alexandrinabalasar.free.fr/alex_veloso_1.htm
et en français sur l’autre site consacré à Alexandrina.
http://alexandrina.balasar.free.fr/agostinho_veloso_avocat_1.htm


Alphonse Rocha

mardi 20 novembre 2007

NOUVELLES PAGES

Chers amis,
Vous avez probablement remarqué que le site français dédié à la bienheureuse Alexandrina de Balasar (http://alexandrina.balasar.free.fr/) s’était doté de quelques nouvelles pages.
Il s’agit du “Martyrologe romain” mis à votre disposition avec l’indication mensuelle des saints de chaque jour et également une page dédiée à la “liturgie dominicale” où vous pouvez trouver les textes de chaque dimanche accompagnés d’un “commentaire”. Ce commentaire liturgique est assuré par un prêtre de valeur, que nous remercions de tout cœur pour son aide précieuse.
La présentation du site a elle-même subi quelques modifications, pour la rendre plus agréable et accessible à tous.
Nous aimerions que vous soyez plus nombreux à nos donner vos avis et à nous faire parvenir vos suggestions.
Ce n’est pas que nous cherchions des louanges, non, nous souhaitons uniquement et simplement connaître vos idées sur ce qui est fait ou sur ce que nous pourrions faire éventuellement pour mieux répondre à vos souhaits et besoins.
Nous vous en remercions à l’avance et prions la bienheureuse Alexandrina d’intervenir auprès du Seigneur en faveur de chacun de nos visiteurs, ce qu’elle fera, nous en sommes sûrs.
Bien à vous,
Le webmaster du site.

dimanche 18 novembre 2007

NOUVELLES DES SITES

OCTOBRE 2007

Nous avons partagé avec vous, pour le mois de septembre dernier, les résultats des statistiques concernant les sites dédiés à la bienheureuse Alexandrina de Balasar, c’est-à-dire :
http://alexandrinabalasar.free.fr/ (Le Site officiel)
http://alexandrina.balasar.free.fr/ (Le site français)
Les résultats du mois d’octobre que nous vous livrons maintenant, sont assez surprenants. Jugez-en :

SITE OFFICIEL :

Vous avez été 6 909 à vous y rendre et, par la même occasion, 14 650 pages ont été consultées.
Une autre information encore (et c’est là la surprise) les plus nombreux ont été les Brésiliens qui occupent la première place avec 40,52%, suivis par les internautes Portugais qui ont représenté 26.52%.
La France occupe la troisième place avec 5.26%, devant les États-Unis qui occupent la quatrième place avec un honorable 4.83%.
Rappel:
– Brésil : 40,25%
– Portugal : 26,52%
– France : 5,26%
– États-Unis : 4,83%

SITE FRANCE :

En ce qui concerne ce site qui affiche déjà plus de 161 000 visiteurs depuis sa création en 2002, le nombre de visiteurs pour le mois d’octobre a été de 4 566 et 7 254 pages ont été consultées.
C’est un beau résultat, car ce site traite non seulement du développement de la connaissance de la bienheureuse Alexandrina, mais également de l’Église qui est au Portugal et d’un certain nombre de ses diocèses.
Les textes du Magistère y figurent aussi en bonne place.
Pour ce qui concerne le palmarès, le voici :

1 – France : 31, 23%
2 – Portugal : 19,82%
3 – États-Unis : 10,76%
4 – Brésil : 10,30%

La place qu’occupent les États-Unis dans les deux classements est assez intéressante et très encourageant. Souhaitons que leur nombre augmente encore.
Bravo aux Brésiliens pour leur fidélité et leur enthousiasme contagieux !

dimanche 11 novembre 2007

MIRACLE A BALASAR

De quel saint s’agit-il ?

Très récemment une dame de Balasar a été opérée des carotides. Immédiatement après elle fut victime d’une thrombose et fut privée de la parole.
Les médecins ont prévu qu’elle aurait besoin de trois à six mois pour pouvoir récupérer.
Mais l’une de ses filles n’a pas accepté cette situation et a fait appel à l’intercession de la bienheureuse Alexandrina, afin que sa mère récupère la santé. Le lendemain, elle est retournée à l’hôpital, sa mère parlait normalement.
— Alors, maman, tu vas bien ? — a-t-elle demandé à sa mère.
— Mais quoi, ai-je été malade ? — demanda la mère étonnée et intriguée.
Le médecin, quand il fut mis au courant de ce qui se passait, n’a posé que cette seule question :
— A quel saint a-t-elle eu recours ?

samedi 20 octobre 2007

NOUVEAU LIVRE

“JUSQU'AUX CONFINS DU MONDE”

Le Professeur portugais et grand divulgateur de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa (Alexandrina de Balasar) José Ferreira, vient de sortir un nouveau livre sur cette femme extraordinaire que l’Église a mise sur les autels le 25 avril 2005.
Le livre, écrit en portugais, bien entendu, est paru en ce début de mois et, dans deux langues, ce qui est un exploit : portugais et anglais et a pour titre : “Até aos confins do mundo” (“Jusqu’aux confins du monde”) et traite des nombreuses ramifications qui se sont créées dans le monde autour de la dévotion à cette âme d’exception qui est à l’origine de la consécration du monde au Cœur Immaculée de Marie, consécration effectuée par le Pape Pie XII en 1942.
Il est intéressant d’y découvrir également la relation des “terres par où est passée Alexandrina”, la plus lointaine étant la ville de Porto (à 50 kilomètres de Balasar !).
Nous souhaitons au sympathique professeur du Lycée Eça de Queiroz (celui-ci Ambassadeur du Portugal à Paris est mort à Neuilly, en France) un franc succès et lui souhaitons d’autres initiatives de ce genre qui ne peuvent que faire ”du bien à la cause de canonisation de la bienheureuse Alexandrina de Balasar ».

vendredi 12 octobre 2007

DERNIERES NOUVELLES

Dernières Nouvelles de Balasar

Le 10 octobre dernier, Balasar a reçu la visite d’un pèlerinage venant des Etats-Unis.

Le 11, ce fut le tour d’un autre pèlerinage — un peu inattendu ! — venu de Moscou et composé de catholiques et d’orthodoxes.

La Congrégation brésilienne des Filles de la Pauvreté du Très Saint-Sacrement est dors et déjà installée à Balasar et commence son apostolat. Elles ont comme patronne Alexandrina de Balasar.

Il faut encore signaler la parution du beau livre du Professeur José Ferreira : Jusqu’aux confins du monde, dans ses deux éditions, portugaise et anglaise.

Le 13 octobre, comme il est su de tous, ce sera le 90e anniversaire de la dernière apparition de Marie à Fatima, mais également le 52e de la mort de la bienheureuse Alexandrina.

Le 14 octobre aura lieu, dans la chapelle du cimetière de Balasar, l’inhumation des restes mortels du premier directeur spirituel d’Alexandrina, le Père jésuite Mariano Pinho, décédé au Brésil en 1963.

mercredi 3 octobre 2007

STATS SEPTEMBRE 2007

Statistiques du mois de septembre 2007
En vous communicant les statistiques du mois de septembre pour le site français de la bienheureuse Alexandrina de Balasar, nous voulons également vous remercier pour votre empressement à le visiter.
Nous espérons que les dernières modifications (du point de vue présentation) vous ont plu et que vous serez de plus en plus nombreux à vous y rendre.
Pour ce qui concerne le site Officiel de la Bienheureuse, il est loin encore d’atteindre le nombre de visiteurs que nous vous donnons ici. Mais il faut aussi savoir que le Site Officiel est vraiment né le 22 août 2005 : il n’a donc que deux années de “vie”.
Il a accueilli jusqu’au 30 septembre dernier quelques 8 940 visiteurs dont la majorité sont des brésiliens et des portugais, comme vous pourrez le voir ci-après :


SITE OFFICIEL

BRESIL 38%
PORTUGAL 30%
FRANCE 7%
USA 6%
ITALIE 3%
ALLEMAGNE 2%
HOLLANDE 1%
Etc …
Merci encore pour votre fidélité!
Le Webmaster

mardi 2 octobre 2007

P. MARIANO PINHO

Excellente nouvelle !

Au lendemain de la fête liturgique de la bienheureuse Alexandrina de Balasar, le village va accueillir en grande pompe les restes mortels du Père Mariano Pinho, le Jésuite qui fut son premier Directeur spirituel, mort en odeur de sainteté à Recife, au Brésil, le
La paroisse de Balasar a souhaité ― et obtenu ― d’être la dépositaire des restes mortels de ce saint Prêtre qui a tant fait pour Alexandrina.
Ces restes mortels vont être déposés le 14 octobre prochain dans une chapelle qui avait été aménagée pour abriter le corps de la bienheureuse ― qui est maintenant dans l’église paroissiale ― construite dans le cimetière communal.
Cette belle petite chapelle vient d’être remise en état pour recevoir cet “hôte de marque”.
Le Père Mariano Pinho y reposera, pendant que le diocèse de Braga se charge de mettre en route le procès diocésain en vue de sa béatification et canonisation.
Prions pour que ce même procès commence bientôt et que bientôt le “père et la fille” puissent être vénérés ensemble dans ce village prédestiné.

13 OCTOBRE 2007

Balasar, vit à l’heure d’Alexandrina !

En effet, tout le monde s’y prépare pour la fête liturgique de l’enfant du pays : la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa née au ciel le 13 octobre 1955.
Ce jour-là était un jeudi ― jour où fut instituée l’Eucharistie ― et anniversaire de la dernière apparition de Marie à Fatima : souvenez-vous du miracle du soleil !
Comme vous le savez, Alexandrina était une “petite folle de l’Eucharistie” ― ces mots sont de Jésus ! ― et en même temps une “petite folle de la ‘Mãezinha’ ― c’est encore Jésus qui parle. Elle aurait aimé ― et elle l’a demandé à Jésus ― mourir un jour consacré à l’Eucharistie et a Marie : le Seigneur a écouté son humble demande, comme nous venons de l’expliquer.
Vous êtes tous invités à vous joindre, spirituellement, aux célébrations du 13 octobre prochain et à demandé au Seigneur la grâce de sa prochaine canonisation.

samedi 28 juillet 2007

DONNE-MOI TES MAINS

Invitation à la Passion
Le Seigneur avait voulu avoir besoin d’Alexandrina pour l’aider dans le mystère insondable de la Rédemption. Pour cela, il la prépara soigneusement, choisissant Lui-même les fleurs qu’il voulait planter dans ce jardin vierge après avoir, tel un jardinier consciencieux, préparé le terrain, éliminant toutes les mauvaises herbes.
Il lui traça la route à suivre par les paroles entendues en 1932 ou 1933 : souffrir, aimer, réparer ; Il lui choisit ensuite un Directeur spirituel selon son Cœur ; puis l’“anoblit” de quelques charismes, avant de lui parler clairement et de lui faire une première demande toute conforme aux trois mots ci-dessus. Il lui dit un jour : “Donne-moi tes mains, je veux les clouer avec les miennes”.
Le ton était donné et la mission était ainsi précisée : souffrir la Passion du Maître dans sa chair. Cela se vérifiera jusqu’en 1942, de façon visible, puis, de cette année-là et jusqu’à la mort d’Alexandrina, de façon intérieure, tous les vendredis, et même en d’autres jours de la semaine.
A cause de sa maladie, Alexandrina ne pouvait pas écrire, ou alors quelques lignes : cela la faisait trop souffrir, mais “devait tout dire à son directeur spirituel” les paroles qu’elle venait d’entendre, l’invitation à la Passion qui lui était faite par Jésus.
Comment faire alors ?
C’est presque surréaliste ce qui se passe ensuite, car sa sœur Deolinda qui, pour l’aider et lui éviter le sacrifice d’écrire, écrivait sous sa dictée, n’était pas encore au courant de la teneur particulière des faits mystiques dont bénéficiait maintenant sa sœur et, Alexandrina hésitait à les lui communiquer, comme elle l’avoue elle-même :
“Je ne voulais rien dire à ma sœur, mais je ne voulais pas non plus le taire… je devais tout dire à mon directeur spirituel…”
Elle finit par vaincre cette timidité et se lança dans sa dictée… “Nous l’avons fait sans échanger le moindre regard”, avoue-t-elle, gênée.
Puis, elle nous fait partager quelques-unes de ses expériences mystiques, de ses visions… et son désir du Ciel.

* * * * *

« Ce fut en septembre 1934 que j’ai compris que c’était la voix de Notre Seigneur et non pas une exigence, comme je le pensais. Ce fut alors qu’il m’a parlé et demandé :
— Donne-moi tes mains : je veux les clouer avec les miennes ; donne-moi tes pieds : je veux les clouer avec les miens ; donne-moi ta tête : je veux la couronner d’épines, comme ils me l’ont fait à moi ; donne-moi ton cœur : je veux le transpercer avec la lance, comme ils ont transpercé le mien ; consacre-moi tout ton corps ; offre-toi toute à moi ; je veux te posséder entièrement.
Il m’a demandé ceci deux fois
[1].
Je ne sais pas expliquer mon tourment, parce que je ne peux pas écrire[2]. Je ne voulais rien dire à ma sœur, mais je ne voulais pas non plus le taire, car j’ai compris que je ne devais pas le faire, taire la parole de Dieu : je devais tout dire à mon directeur spirituel [3]. Je me suis décidée à faire le sacrifice et j’ai demandé à ma sœur d’écrire tout ce que je lui dicterais. Nous l’avons fait sans échanger le moindre regard. La lettre étant écrite, tout cela est resté entre nous et nous n’en avons plus parlé.
Si jusque là toutes les lettres de mon directeur spirituel me rendaient joyeuse, à partir de ce moment, je n’en éprouvais plus la moindre consolation : je vivais dans la crainte qu’il me désapprouve et me dise que tout cela n’était qu’illusion. J’avais cédé à l’invitation du Seigneur, mais je pensais que les sacrifices qu’Il me demandait n’étaient que ceux résultant de ma maladie, même si majorés; il ne m’était pas venu à l’esprit qu’Il me ferait passer par des phénomènes singuliers. Le directeur m’a exigé de tout écrire et, pendant deux ans et demi il ne m’a jamais dit qu’il s’agissait bien de choses de Dieu. Ce silence m’a fait beaucoup souffrir[4].
À cette époque Jésus m'apparaissait, et me parlait souvent. La consolation spirituelle était grande et les souffrances plus faciles à supporter. En toute chose je sentais de l'amour pour mon Jésus et je sentais qu'Il m'aimait, étant donné que je recevais abondance de tendresses. Je cherchais le silence. O comme je me sentais bien dans le recueillement et bien unie à Lui !... Jésus se confiait à moi. Il me disait des choses tristes, mais le réconfort et l'amour qu'Il me procurait, rendaient plus douces ses lamentations. Je passais des nuits et des nuits sans dormir, à converser avec Lui, dans la contemplation de ce qu'Il me montrait[5].
Une certaine fois j'ai vu Jésus tel un jardinier qui soigne ses fleurs, les arrosant, etc.[6] Il se promenait au milieu de celles-ci, m'en montrait les variétés. D'autres fois il m'apparaissait pour me montrer les rayons éblouissants de son Cœur.
Une fois j'ai vu la Petite-Maman avec l’Enfant Jésus dans ses bras et une autre fois je l'ai vue en Immaculée Conception [7]: O combien Elle était belle !... Comme j'aimerais n'aimer qu'Elle et Jésus !... Je ne serais vraiment bien qu'en leur compagnie. »[8]
___
[1] Le 6 et le 8 septembre. Comme il en ressort des lettres envoyées au Père Mariano Pinho, son Directeur spirituel.
[2] Dans une lettre du 7 avril 1934, au Père Mariano Pinho, elle explique: “... il m’est impossible de tenir la plume, même pour à peine quelques instants... On ne mas jamais gratté les os, mais j’ai l’impression que cela doit produire le même effet...”
[3] Après ceci, le Père Mariano Pinho recommanda à Deolinda d’observer tout ce qui arriverait, d’en prendre note afin de l’informer et aussi de servir de secrétaire à Alexandrina, pour tout ce que celle-ci aurait besoin d’écrire.
[4] Journal spirituel.
[5] Il faut remarquer l’importance de cette dernière phrase. En effet, Alexandrina avait une connaissance très approfondie des choses de Dieu, au dire de certains théologiens qui l’ont fréquentée et qui ont témoigné: « Je n’ai jamais entendu un tel discours »; « Je ne saurais jamais parler de la sorte du mystère de la Sainte Trinité »; « Elle, toute seule, converti davantage de pécheurs que cent prêtres... », etc.
[6] Voir, dans le « Cantique Spirituel » de saint Jean de la Croix, strophe 17,18 la signification mystique des fleurs.
[7] L’Immaculée Conception a été couronnée, par le Roi Jean IV, Reine du Portugal, vers 1642. Depuis, plus aucun roi ou reine du Portugal n’a porté de couronne. En outre, la presque totalité des églises portugaises possèdent une statue de la Vierge Immaculée, aux pieds de laquelle sont sculptées les armes du pays.
[8] Autobiographie.

lundi 23 juillet 2007

DIRECTEUR SPIRITUEL

Un saint prêtre

En 1933 Alexandrina a 19 ans et elle vit déjà une intense vie spirituelle, où les “touches” divines sont déjà fréquentes, comme elle-même l’explique dans son Autobiographie, mais elle n’avais toujours pas de Directeur spirituel. Le Seigneur qui est “riche en Miséricorde”, va y pourvoir d’une façon particulière.
Alexandrina “ignorait ce que c’était qu’un directeur spirituel”, ne sachant même pas qu’il est préférable d’en avoir un particulièrement lorsqu’on est dépositaire de charismes particuliers. Mais, Alexandrina ignorait aussi qu’elle avait en elle, gratuitement offerts par Dieu, ces dons exceptionnels qui allaient faire d’elle une “Doctoresse en sciences divines”.
Le Seigneur qui dans son amour envers nous, cherche toujours des moyens efficaces pour nous faire retourner à Lui, a voulu avoir besoin de cette jeune fille pure et sage qui ne laissait jamais terminer l’huile de sa lampe, qui n’était donc pas une “vierge folle”. Pour ce faire, Il lui choisit un Directeur spirituel, sage lui aussi, capable de la guider, de la soutenir, de lui tenir la main dans les moments difficiles, de l’aider à monter le dur chemin de la vie spirituelle, souvent parsemé d’embuches, semées par le “singe de Dieu”.
Ce Cyrénéen choisi par le Seigneur sera le père Mariano Pinho, jésuite, âme d’une grande humilité, excellent directeur d’âmes, bon théologien et grand prédicateur.
Il viendra à Balasar, le 16 août 1933, prêcher un triduum en l’honneur du Sacré Cœur de Jésus et leur rencontre se fera à ce moment-là, comme Alexandrina le raconte ci-après.

* * * * *

« J’ignorais ce que c’était qu’un directeur spirituel : c’était Monsieur le Curé qui guidait mon âme[1].
Ma sœur, lors d’une retraite des “Filles de Marie” [2] a demandé au prédicateur, le Père Mariano Pinho,[3] de devenir son directeur spirituel. Celui-ci mis au courant de mon existence et de ma maladie, a sollicité mes prières, avec la promesse de réciprocité. De temps à autre il m’envoyait une image pieuse.
Deux ans plus tard, ayant appris qu’il était malade, mon émotion est allée jusqu’aux larmes; je ne sais pas pourquoi. Ma sœur, étonnée, m’a demandé pourquoi je pleurais alors même que je ne le connaissais pas. Je lui ai répondu :
— Je pleure parce qu’il est mon ami et que je le suis aussi de lui.
Le 16 août 1933, le Père Pinho est venu dans notre paroisse prêcher un triduum en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus et, à cette occasion je l’ai obtenu comme directeur spirituel. Je ne lui ai pas parlé de mon offrande pour les Tabernacles, de la chaleur que j’éprouvais, de la force qui me soulevait,[4] ni des paroles que j’interprétais comme de simples inspirations [5] de Jésus. Ce ne fut que quelques mois plus tard que j’ai mis le Père au courant des paroles de Jésus. Je n’ai rien dit d’autre, parce que je ne comprenais rien aux choses du Seigneur. Le Père ne m’a pas confirmé s’il s’agissait bien de paroles de Dieu; toutefois, je continuais à vivre très unie au Seigneur: jour et nuit, les Tabernacles étaient ma demeure préférée.
(…)
Ce fut seulement au mois d’août 1934 que je me suis décidée à ouvrir mon cœur à mon Père spirituel, venu à Balasar pour une série de sermons. J’ai eu peur, alors, qu’une fois au courant de ma vie, il ne veuille plus continuer de me diriger.
Alors même que je me débattais avec ce doute, Jésus m’a dit :
— Obéis en tout : ce n’est pas toi qui l’as choisi, mais moi qui te l’ai envoyé.
Quand le Père m’a demandé de quelle façon j’avais entendu lesdites paroles, il ne m’a pas expliqué si elles étaient ou non de Jésus.
Quelques jours plus tard, ma sœur, ayant remarqué que je consacrais beaucoup de temps à la prière, m’en a demandé l’explication. Je lui ai dit comment j’occupais mon temps et ce que je ressentais, ajoutant que c’était sûrement la foi et la ferveur avec laquelle je récitais mes prières qui m’absorbaient de la sorte. Deolinda a semblé d’accord et m’a demandé de lui dire tout, afin de pouvoir se remplir de ferveur, elle aussi »[6].

____
[1] Alexandrina n’est pas la seule à ignorer ce que c’était qu’un directeur spirituel et sa nécessité. En effet, avant elle, Jean-Jacques Olier, dont la culture et la sainteté sont connues de tous, avoue lui-même, dans ses écrits autobiographiques: “n’ayant point de directeur et n’en connaissant pas, n’en sachant même pas la nécessité”.
Jean-Jacques Olier: “Mémoires authentiques”. Tome I, page 90.
[2] En 1931.
[3] Le Père Mariano Pinho naquit à Porto (Portugal) le 16 janvier 1894. Il est entré à la Compagnie de Jésus à Alsemberg, en Belgique, le 7 décembre 1910. Les Jésuites avaient, en effet, été expulsés du Portugal, lors de l’avènement de la République, le 5 octobre de la même année 1910. Après son cours de philosophie — à Ona (Espagne), il partit en Autriche, à Innsbruck, où il fit sa théologie. Entre ces deux matières, il fit un séjour au Brésil où il fut professeur au Collège Antonio Vieira. C’est dans ce pays « frère » qu’il fut ordonné prêtre le 7 février 1926. Revenu au Portugal, il fut le directeur du « Messager du Sacré-Cœur ».
Il jouissait d’une grande renommée en tant que prédicateur, raison pour laquelle il prêchât dans les plus importantes églises du Pays. Il a écrit aussi de nombreux ouvrages et avait un penchant pour la musique. Il composait avec une certaine facilité : il avait une âme d’artiste.
Il devint, en 1933, directeur spirituel d’Alexandrina Maria, charge qu’il occupa jusqu’en 1942, de façon régulière. Victime de calomnies et de l’opposition de certains de ses collègues, il dut abandonner la direction de la Servante de Dieu et fût exilé au Brésil, où il rendit sa belle âme à Dieu le 11 juillet 1963, deux avant que ne commence le procès diocésain de béatification de sa dirigée.
Le Cardinal Patriarche de Lisbonne, Manuel Gonçalves Cerejeira, disait de lui: « Le Père Mariano Pinho fut un saint malgré sa charité ingénue... »
[4] Il lui arrivait aussi de subir la lévitation.
[5] Il ne s’agissait pas d’inspirations, mais de vraies locutions intérieures. Deolinda confirma les lévitations de sa sœur.
[6] Autobiographie.

dimanche 22 juillet 2007

LES GRANDS SACREMENTS

Introduction

Dans la vie d’Alexandrina, il y a deux dates très importantes sur le point de vue spirituel : sa première Communion et sa Confirmation.
De sa première Communion, elle parle, dans son Autobiographie, avec beaucoup de nostalgie. En effet, sa première rencontre avec “la sainte Hostie” restera pour elle un moment de joie indicible, un moment à jamais gravé dans son cœur si jeune et plein d’amour.
Elle se souvient avec tendresse de l’abbé Alvaro de Matos qui l’a “examinée sur le catéchisme, qui l’a confessée et lui a donné la Communion”. Elle n’avait alors que 7 ans.
“J’ai cru alors m’unir à Jésus pour ne plus être séparée de Lui”, affirme-t-elle, en parlant de cet acte religieux qui l’a tant marquée.
Elle nous parle ensuite de la Confirmation, ce Sacrement qui imprime en nous le caractère et les dons de l’Esprit Saint.
Cela s’est passé non loin de là où elle fit sa première Communion, à Vila do Conde, une toute petite ville située en bord de mer.
A cette époque-là, la répression gouvernementale [1] contre les évêques portugais qui n’acceptaient pas les lois iniques votés par la nouvelle république et qui tendaient à assujettir l’Église à l’état était à son comble. Le “saint” et courageux évêque de Porto, Mgr António Barroso [2] — dont la cause de béatification et canonisation est engagée — avait été exilé et remplacé par Mgr António Barbosa Leão. Ce fut ce dernier qui imposa ses mains sur la frêle enfant de Balasar, qui en gardera un souvenir impérissable, comme elle-même le dit : “on dirait une grâce surnaturelle qui me transformait et qui m’unissait plus profondément à Notre-Seigneur”.

* * * * *

Première Communion
« À Póvoa de Varzim j’ai fait ma première communion. Le Père Alvaro Matos m’a examinée sur le catéchisme, m’a confessée et m’a donné la Communion pour la première fois. J’avais alors 7 ans. Comme prix j’ai reçu un beau chapelet et une image pieuse. J’ai communié à genoux et, malgré ma petite taille, j’ai pu fixer la sainte Hostie avec une telle ardeur qu’elle s’est imprimée en mon âme. J’ai cru alors m’unir à Jésus pour ne plus être séparée de Lui. Il a pris possession de mon cœur, ce me semble. La joie que je ressentais était inexprimable. À tous j’annonçais la bonne nouvelle. Ma maîtresse, désormais, me menait chaque jour à la communion. »
La Confirmation
« Ce fut à Vila do Conde[3], que j’ai reçu, des mains de Son Excellence l’Évêque de Porto[4], le sacrement de Confirmation. Je me souviens, très bien, de cette cérémonie et de la joie qu’elle m’a procurée. Au moment où je recevais ce sacrement, je ne sais pas bien expliquer ce que j’ai ressenti : on dirait une grâce surnaturelle qui me transformait et qui m’unissait plus profondément à Notre-Seigneur. Je voudrais bien expliquer tout cela, mais je ne le sais pas[5]. »

____
[1] Le témoignage le plus intéressant de cette époque, est celui du ministre Afonso Costa — membre du Gouvernement, et de triste mémoire — qui, devant le Parlement, le 23 juillet 1911, exprime très clairement ce sentiment antireligieux d’alors : “Monsieur le Président, à cause de leurs protestations , nous aurions pu engager les évêques dans une procédure de rébellion, contre laquelle il n’y aurait pas eut de témoin”. » Pour être clair, c’est clair !...
[2] VOIR : http://alexandrina.balasar.free.fr/antonio_barroso_fr.htm
[3] Petite ville balnéaire, à 3 kilomètres de Póvoa de Varzim.
[4] Monseigneur Antonio Barbosa Leão, duquel Alexandrina conserva une photo jusqu’à sa mort, en souvenir de sa Confirmation.
[5] Autobiographie.

vendredi 29 juin 2007

ALEXANDRINA ET LA JEUNESSE

NOUVEAU THEME


Le professeur José Ferreira, responsable de la page mensuelle sur le Site officiel de la bienheureuse Alexandrina, après y a avoir placé, pendant de longs mois le livre du couple Signorile : “Alexandrina, je veux apprendre avec toi”, a commencé maintenant un nouveau thème très pertinent : « Alexandrina, “Les années de jeunesse” ».
Le premier de ces articles adressés à la jeunesse actuelle sera sur le Site à partir du 1er Juillet prochain et continuera ainsi dans les mois à venir, jusqu’à épuisement du sujet, ce qui ne sera pas pour demain, car sur la jeunesse d’Alexandrina il reste encore beaucoup à dire et a découvrir, car sa vie est vraiment inépuisable et d’une rare beauté spirituelle.
Nous adressons à notre ami José Ferreira tous nos vœux de succès pour ce pages qui ne manqueront pas de nous instruire, de nous étonner et de nous émerveiller.
Petite confidence personnelle — espérant ne pas blesser la modestie de mon ami — José Ferreira est, à l’heure actuelle, l’un des plus grands spécialiste de la Bienheureuse fille de Balasar.
Pour ne pas perdre de temps, si vous décidez de rendre visite au Site officiel, voici le lien qui vous conduit à l’Index de la “Page mensuelle” :

http://alexandrinabalasar.free.fr/pagina_mensal.htm

Il est bon de signaler également que cette page existe en plusieurs langues :
Portugais, Français, Anglais, Espagnol, Allemand, etc.

lundi 25 juin 2007

RESTES MORTELS DU PERE PINHO

Nous apprenons avec une grande joie que les restes mortels du Père Mariano Pinho, premier Directeur spirituel de la bienheureuse Alexandrina vont être transférés à Balasar pendant le mois d’octobre prochain.
Le bon Jésuite, après avoir été forcé à s’exiler au Brésil y était décédé saintement, à Recife le 11 juillet 1963.
Il est de plus en plus question que la cause de ce “saint” prêtre soit introduite en vue de sa béatification et canonisation. Cela serait vraiment une grande grâce, car il fut un exemple du prêtre intègre et zélé.
Il faut également savoir que Jésus, plusieurs fois, annonça à Alexandrina que son Père spirituel connaîtrait les “honneurs de l’autel”.
Pour aider à la mise en place de cette importante cause, un site a été créé. Pour ceux qui connaissent le portugais, voici le lien qui vous permetra d'y accéder :
Veuille le Seigneur qu’il en soit ainsi et que bientôt il partage, avec sa dirigée, l’honneur insigne d’être donné comme un exemple à suivre au peuple de Dieu.
Pour lire un extrait biographique le concernant, vous pouvez suivre le lien ci-après :

http://alexandrina.balasar.free.fr/mariano_pinho_index.htm

mercredi 23 mai 2007

PROFESSION DE FOI


Je suis très énervée ce matin, très fatiguée à cause de Dieu et de son Fils, et surtout très révoltée...
Il y a deux jours, tout-à-fait par hasard, j’écoute une radio, une interview d’un responsable catholique: soudain je l’entends dire: “Autrefois, nous (les catholiques) étions sûrs d’être les seuls à détenir la vérité. Mais maintenant...” Et suivit immédiatement le refrain habituel: il faut faire la part des choses, il faut écouter les autres, etc...
Mais qu’est-ce que ça veut dire? Quel acharnement à vouloir détruire la foi des quelques fidèles qui restent! Et je ne parle pas des façons nouvelles de présenter l’Eucharistie...
Seigneur, je ne sais plus où j’en suis; parfois mon esprit défaille; je ne sais plus où est la vérité, et je me sens perdue. Alors, qui a la vérité,, si notre foi n’est que relative? Et une foi relative, est-ce encore une foi? Le relativisme est-il devenu la vérité? Il n’y aurait donc rien d’absolu, rien de vrai; tout ce que les apôtres et les millions de martyrs ont tous affirmé au péril de leur vie, n’est donc que du relatif? Quelle tristesse, quel désastre! Nos vies n’ont plus de sens... Alors que faisons-nous sur la terre?
Une autre chose me trouble aussi beaucoup. “On”, essentiellement les médias, probablement mus par quelque puissance occulte, "on" tente par tous les moyens de faire renaître, et largement connaître, des cultures éteintes souvent depuis plusieurs siècles. “On” essaie de faire revivre des cultes parfois diaboliques, mais en occultant soigneusement tout ce qu’ils pouvaient avoir d’horrible, notamment les sacrifices humains. On dit partout qu’il faut respecter toutes les cultures, toutes les religions, mais tout est fait pour détruire notre culture, la culture chrétienne, celle qui, notamment a fait l’Europe...
Voici que mon cœur brisé se tourne vers Toi, mon Seigneur, et, dans mon cœur, naît comme une nouvelle profession de foi:
– Oui, je crois en Dieu bon, personnel, Créateur, Dieu qui est vraiment Quelqu’Un, un Dieu qui est Amour, donc famille, donc Trinité.
– Oui, je crois en Dieu Créateur, qui a façonné et préparé la terre pour que les hommes puissent vivre heureux. Dieu a fait le monde bon, pour l’homme qui était très bon, qui était fait pour aimer, et qui devait aimer Dieu.
– Oui, je crois en Dieu qui a entendu le cri de son peuple et de tous les hommes devenus malheureux parce qu’ils avaient refusé la Loi d’amour et de bonheur. Je crois en Dieu qui a entendu le cri de son peuple et qui appelle Moïse pour le délivrer de la main de Pharaon son oppresseur.
– Oui, je crois au Dieu unique qui a suscité de nombreux prophètes pour éduquer son peuple et le remettre dans le droit chemin.
– Oui, je crois au Dieu qui s’est révélé Lui-même en nous révélant sa bonté de Père, son amour, sa miséricorde.
– Oui, je crois en Jésus-Chrit, le Messie, le Fils de Dieu, né de Dieu.
– Oui, je crois en Jésus qui a fait d’innombrables miracles, qui a chassé les démons, qui est mort sur la Croix, qui est ressuscité des morts. Tout cela des centaines, des milliers de témoins l’ont vu, l’ont constaté, l’ont affirmé.
– Oui, je crois la parole de ceux qui ont vu Jésus ressuscité et qui sont morts martyrs pour affirmer leur foi.
– Oui, je crois en la venue de l’Esprit -Saint qui a agi au cours des siècles suscitant sans cesse de nouveaux prophètes.
Je crois à la vérité que Jésus nous a donnée, cette vérité qui est Lui-même: “Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie.” Je crois que cette vérité donnée par Dieu Lui-même est la seule véritable, même aujourd’hui dans notre monde, et qu’il faut la garder précieusement dans son intégralité; je crois aussi qu’il faut la faire connaître, la prêcher, cette vérité. D’ailleurs Jésus a dit à ses apôtres, juste avant de les quitter définitivement: “Allez, enseignez toutes les nations...”
Jésus, je crie ma foi, mais en pleurant, en résistant de toutes mes forces aux vents du doute, de l’indifférence, du relatif. Jésus, je crois à tout ce que Tu nous as enseigné. Je crois à ton Eucharistie, au miracle de ton Eucharistie qui change le pain en ton Corps et le vin en ton Sang. Je crois à ta présence réelle et à la nécessité de T’adorer dans ton Saint-Sacrement. Jésus, je Te crois absolument et je ne peux pas relativiser tes paroles. Je crois que tes paroles sont divines, donc sacrées et qu’on ne doit rien en changer.
Seigneur, je crois que Tu es Amour, et amour pour nous. Je crois que Tu es Dieu, Fils de Dieu, UN avec le Père et l’Esprit, je crois en ta vérité unique, la seule qui sauve, car en Dieu, il n’y a rien de relatif.
Jésus, je crois, je crois, je crois, mais hâte-Toi de revenir chez nous: Tu vois bien que nous périssons. Jésus reviens vite et montre-nous, à nous tous les hommes de la terre, que Tu es Quelqu’un de vivant, d’éternellement vivant; et que Tu es la Vérité. Jésus je crois que Dieu est Quelqu’UN qui, par Toi, s’est rendu physiquement visible sur la terre. Je crois Jésus à la vérité de ton Évangile, je crois à son historicité, je crois, je crois, mais viens au secours de notre manque de foi!

Mechtilde L.

vendredi 4 mai 2007

LA VIERGE A DIT...

Message du 3 mai 2007

“Je viens vous demander de commencer dès demain une neuvaine.”
— Cette Neuvaine doit être commencée le 4 mai 2007

Mes enfants,
Je suis Notre-Dame de Fatima, et je viens vous demander de commencer dès demain une neuvaine afin de m’offrir mes enfants du Portugal, de Chine et de Russie pour différentes raisons, mais aussi pour une même cause : la protection du Monde.
Pendant neuf jours priez-moi ainsi :

Ô Marie, notre Mère tendrement aimée,
Toi qui est venue nous trouver,
Afin de préserver la survie du Monde entier,
Toi que nous prions chaque jour avec amour,
Nous t’en supplions,
intercède afin de protéger toutes les nations du Monde,
Et tout spécialement le Portugal, la Chine et la Russie.
Que le Monde entier se consacre
aux Cœurs Unis de Jésus et de Marie.
Amen.

Notre-Dame de Fatima prie pour nous, protège-nous.
Notre-Dame de Fatima intercède pour nous.
Notre-Dame de Fatima prends pitié de nous.Amen

Mes enfants,
Bienheureux ceux qui ont pu voir ma présence à leurs côtés.
Bienheureux ceux qui me voient encore aujourd’hui.
Bienheureux tous ceux qui croient sans m’avoir jamais vue.
Bienheureux les cœurs tout offerts à leur Maman, ces cœurs-là auront toujours la tendresse que j’ai offerte à Jésus au plus profond d’eux-mêmes et seront pour mon Fils des refuges d’amour, toujours prêts à accueillir les demandes de Dieu le Père.
Amen.

Mes enfants, je vous bénis. Offrez ce message à mes enfants, sur le site et sur le prochain livret.
Moi, Marie, je me penche inlassablement sur vous, venant vous prévenir, vous guider, vous protéger, venant nourrir mon Cœur de Mère de chacune de vos prières, de chacun de vos mots d’amour, de vos douces intentions, de tout ce que vos cœurs viennent déposer dans mon Cœur.
Amen.

Merci Marie.

jeudi 19 avril 2007

LES EVEQUES DU PORTUGAL...

Les évêques du Portugal s’engagent à dénoncer les attentats contre la vie

Les travaux de l’assemblée plénière

ROME, Mercredi 18 avril 2007 (ZENIT.org) – Les évêques du Portugal, réunis en assemblée plénière, confirment leur refus de la nouvelle loi sur l’avortement : « L’Eglise continuera à être fidèle à sa mission d’annoncer l’Evangile de la Vie et de dénoncer les attentats contre la vie », explique l’agence vaticane Fides.
Les évêques du Portugal réitèrent leur refus de l’avortement et dénoncent la nouvelle loi qui dépénalise l’avortement dans le pays. C’est ce qu’a réaffirmé Mgr Jorge Ortiga président de la conférence épiscopale portugaise et archevêque de Braga, dans le discours d’ouverture des travaux de l’assemblée plénière, qui se déroule à Fatima du 16 au 20 avril.
Un référendum sur l’avortement a eu lieu au Portugal le 11 février dernier, qui a remporté la victoire des « oui à l’avortement » mais n’a pas atteint la participation nécessaire des votants. Le 10 avril, le président du Portugal, Aníbal Cavaco Silva, a promulgué la nouvelle loi sur l’avortement, approuvée par le parlement, qui permet l’avortement libre jusqu’aux dix premières semaines de gestation.
Le président de la conférence épiscopale a confirmé que « l’Eglise continuerait à rester fidèle à sa mission d’annonce de l’Evangile de la vie en plénitude et de dénonciation des attentats contre la vie ». Puis il a affirmé qu’il s’agissait d’une loi injuste, et par conséquent que « nous ne pouvons donner notre appui. C’est notre de devoir de continuer à insister sur la valeur de la vie ».
En outre « l’encadrement juridique de la loi ne se limite pas seulement à dépénaliser l’avortement, mais veut faire de cette pratique un droit, une conduite légale ». « La conscience de tous les chrétiens et des personnes qui donnent la priorité au droit à la vie ne pourra jamais se résigner à accepter cette loi ».
Le président des évêques portugais a rappelé qu’il y a « des valeurs et des causes qui ne se perdent jamais » et que, « au contraire, leur importance apparaît dans les moments de crise ».
L’Eglise portugaise veillera sur le respect des limites légales à la pratique de l’avortement, comme l’objection de conscience de la part des médecins. « Toutes les mesures de soutien à la maternité auront notre appui, d’où qu’elles viennent » a souligné Mgr Jorge Ortiga.
Parmi les autres thèmes faisant l’objet de l’examen des évêques ces jours-ci figure aussi un document sur la transmission de la foi et la formation des laïcs.
Les évêques réfléchiront aussi à la formation des prêtres, et ils analyseront les catéchismes des 7e, 8e, et 10e et les programmes d’éducation morale et religieuse catholique.
L’assemblée devrait offrir des documents pour le 40e anniversaire de l’encyclique « Populorum progressio » de Paul VI, et pour le 20e anniversaire de « Sollicitudo rei socialis » de Jean-Paul II.
ZF07041805

jeudi 12 avril 2007

III ANNIVERSAIRE DE LA BEATIFICATION

Le 25 avril 2007 sera célébré à Balasar (Portugal) le 3e anniversaire de la béatification d’Alexandrina Maria da Costa.

LE PROGRAMME DU JOUR SERA LE SUIVANT :
6h30 – Récitation du Rosaire
7hoo – Messe du pèlerin
7h30 – Exposition du Saint-Sacrement
11h00 – Messe solennelle avec bénédiction des malades. Cette Messe sera présidée par le Père Dário Pedroso, Vicaire Épiscopal des Religieuses de l’Archidiocèse de Braga. A la fin de la Messe le Saint-Sacrement sera de nouveau exposé.
Monsieur le curé de Balasar, le Père José Granja invite tout particulièrement les malades et les personnes âgées à assister à cette célébration.
18h30 – Messe solennelle d’action de grâces présidée par Monseigneur Jorge Ortiga, Archevêque de Braga.
Il y aura, pendant toute la journée, des prêtres disponibles pour les confessions.
Ce même jour sera présenté le livre intitulé : “La bienheureuse Alexandrina, Apôtre de l’Eucharistie”, sur la dévotion des 6 premiers jeudis, dévotion demandée par Jésus à Alexandrina, le 25 février 1949.
L’auteur de cet ouvrage est le Père Dário Pedroso.
Il s’agit d’une édition conjointe de l’Apostolat de la Prière et de la Fabrique de la paroisse de Balasar.
Le but du livre est de venir en aide aux fidèles qui souhaitent célébrer les premiers jeudis de six mois consécutifs et obtenir les grâces et promesses dont cette dévotion a été assortie par Jésus lui-même.

samedi 20 janvier 2007

NON, NON, NON !...

Prions pour le Portugal
Le Portugal se prépare à aller aux urnes, non pas pour élire un nouveau président ou ses députés, mais pour décider si, oui ou non ils veulent que l’avortement soit dépénalisé.
Le pays qui « gardera le dogme de la foi » est ainsi mis à l’épreuve par ses dirigeants et doit décider de l’avenir de ses enfants.
Des voix nombreuses se lèvent ; des prières instantes sont envoyées vers Celui qui peut tout faire capoter, mais un doute persiste dans le cœur de tous ses portugais qui, avec une ferveur toute particulière invoque la Vierge de Fatima et lui demande d’écraser la tête du dragon qui, tel un phénix veut renaître après chaque défaite.
Et, savez-vous quelle a été la date choisie pour ce référendum tragique ?
Il aura lieu le 11 février prochain, jour anniversaire de l’apparition de Marie à Lourdes, là où elle s’est présentée comme étant l’Immaculée Conception.
Nous savons que Marie sort toujours victorieuse de toutes les batailles, voilà pourquoi nous avons l’espoir inébranlable que le référendum donnera au NON une avance telle que les portugais, tout comme chiliens — pourtant gouvernés par une socialiste —, ne voudront plus jamais entendre parler de référendum en faveur ou contre l’interruption volontaire de grossesse.
Ensemble donc, mes amis, faisons monter vers le ciel nos prières ferventes et demandons au Seigneur et à Marie de donner à tous les Portugais une occasion supplémentaire de marcher vers Eux et non contre Eux, et que les paroles de Marie à Fatima restent toujours valables : « Au Portugal on gardera le dogme de la foi ! »

mercredi 10 janvier 2007

BENOIT XVI N'IRA PAS A FATIMA EN OCTOBRE

Service de Presse du Sanctuaire de Fatima (Portugal)
Mardi, 9 janvier 2007-01-10 16 h 30
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Le Saint Père Benoît XVI n’ira pas à Fatima en octobre 2007

Le porte-parole de la Conférence Épiscopale Portugaise vient de communiquer, à Fatima, que le Saint Père Benoît XVI n’ira pas à Fatima en cette année 2007.
Don Carlos Azevedo a affirmé que, après l’invitation de la Conférence Épiscopale Portugaise et de l’évêque de Leiria-Fatima, et de la présence de Don António Marto à l’audience générale du 13 décembre 2006, la Secrétairerie de l’État du Vatican a informé la Conférence Épiscopale Portugaise de l’impossibilité d’un voyage du Saint Père à Fatima en octobre 2007, à l’occasion de la clôture des célébrations du 90e anniversaire des Apparitions et l’inauguration de l’église de la Très-Sainte Trinité.
La raison invoquée est l’impossibilité de trouver un créneau dans l’agenda déjà bien chargé, d’autant plus que le Saint Père cherche aussi à restreindre ses sorties.
E,n tout cas, Sa Sainteté a informé qu’il enverra à Fatima un légat à l’occasion des célébrations du mois d’octobre et a également manifesté le désir de venir à Fatima à une autre occasion.
Il appartient maintenant à la Conférence Épiscopale Portugaise de présenter le proposition d’un légat à Sa Sainteté, qui sera analysée, ensuite, par la Secrétairerie de l’État du Vatican.
Les déclarations de D. Carlos Azevedo ont été faites à la communication sociale à la fin de la réunion du Conseil Permanent de la Conférence Épiscopale Portugaise, réalisée aujourd’hui (9 janvier 2007), dans la Maison de Notre-Dame des Douleurs, au Sanctuaire de Fatima.

mardi 9 janvier 2007

RÉUNION A FATIMA

Les Recteurs des Sanctuaires de France se réunissent à Fátima en janvier 2007

L'Association des Recteurs de Sanctuaires Français (Association des Recteurs de Sanctuaires – ARS) réalisera à Fátima la 27.e édition du Congrès Annuel de l'association, qui aura lieu du 15 au 18 janvier 2007.
Outre les cent trente directeurs de Sanctuaires de France, est aussi prévue la présence à ce congrès de D. Jorge Ortiga, le président de la Conférence Épiscopal Portugaise, de D. José Da Cruz Policarpo, Cardinal Patriarca de Lisbonne, et de D. António Marto, Évêque de Leiria-Fátima.
L'idée de l'organisation du congrès dans Fátima né de l'invitation formulée par le Directeur du Sanctuaire de Fátima, Mons. Luciano Guerra, à l'Association de Directeurs de Sanctuaires Français.
« Cette réalisation (dans Fátima) est due à une invitation mien, non seulement à l'occasion de l'année du nonagésime anniversaire des apparitions de Fátima, mais aussi je mange signe de reconnaissance par l'accueil fraterno que cette association me dispense dans son congrès annuel, dans lequel participe depuis y a 23 ans », affirme Monseigneur Luciano Guerra.
À l'égard du programme, encore dans élaboration, celui-ci il inclura la réalisation de tables rondes et la présentation de conférences, les visites aux lieux des apparitions et à plusieurs espaces du Sanctuaire de Fátima et aussi le déplacement à plusieurs lieux touristiques intégrés dans la Région de Tourisme de Leiria-Fátima. Dans des termes de célébration religieuse, ils seront célébrés plusieurs Eucaristias pendant ce congrès, dans lequel il aura encore lieu à Assembleia-geral de ARS.
Annonce faite par le service de presse du Sanctuaire de Fatima.

jeudi 4 janvier 2007

RADIO MARIA

TRANSMISSION

Nous avons le plaisir d'informer nos lecteurs qu'une transmission sur Radio Maria, radio italienne, sera diffusée le 7 janvier 2007, de 21 à 23 heures.
Cette émission est consacrée au Père Humberto Maria Pasquale, salésien, deuxième directeur spirituel de la bienheureuse Alexandrina de Balasar.
Nous igorons combien parmi vous peuvent capter cette émission, mais nous vous l'annonçons avec grand plaisir.
Nous serions heureux de connaître les réactions de ceux qui, comprenant l'italien, l'ont écoutée et, aimerions qu'ils nous donnent leur avis.
D'avance nous vous en remercions.
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Trasmissione a Radio Maria

Domenica 7 gennaio 2007
ore 21.00-23.00


Presso gli studi del Centro Evangelizzazione e Catechesi "Don Bosco" di Torino si svolgerà la Tavola rotonda

IL MONELLO DI DIO,
DON UMBERTO MARIA PASQUALE
SACERDOTE SECONDO IL CUORE DI CRISTO

Con la partecipazione di:

Padre Gabriele Amorth, esorcista

Dott.ssa Maria Rita Scrimieri, Cooperatrice Salesiana, Coordinatrice Centro Studi “Opera dei tabernacoli Viventi” e curatrice del volume su don Umberto (1)


Don Teresio Bosco, salesiano – pubblicista

Don Pier Luigi Cameroni, salesiano

Don Umberto Pasquale, Salesiano (1906-1985)

Don Umberto Pasquale nasce il 1 settembre 1906 a Vignole Borbera (Alessandria - Italia). Accolto a Valdocco (Torino) nel 1919, vi frequenta due anni di ginnasio ma viene tolto dal padre. Vinte alcune difficoltà, riesce ad entrare nel seminario tortonese di Stazzano. Al terzo anno di teologia ritorna dai Salesiani. Durante il noviziato a Borgomanero presenta la domanda per il lebbrosario della Columbia. In procinto di partire, viene pregato dai Superiori di recarsi per un anno in Portogallo in aiuto all'Opera riaperta poco prima. L'obbedienza provvisoria si prolunga per 15 anni. Ordinato sacerdote a Lisbona nel 1935, dal cardinale Cerejeira, apre nel 1937 la Casa di Mogofores, eretta a noviziato, a cui da presto una sede più ampia (nel 1939), trasformando la casa primitiva per opere parrocchiali: oratorio maschile, laboratorio per ragazze e nido per l'infanzia. Da vita alle Edizioni Salesiane che, nel 1945, traslocano ad Oporto ed a cui nel 1947 da una sede propria. Don Umberto assume ufficialmente la direzione spirituale di Alexandrina l’8 settembre 1944. Richiamato in Italia nel 1948, viene destinato al Centro Catechistico a Leumann-Torino. Continua a ricevere i Diari di Alexandrina e ne diventa il principale biografo. Viene chiamato a Balasar nel 1965 per preparare il Processo Informativo Diocesano, nel quale è uno dei principali testi. Il 7 maggio 1973 ne porta tutta la documentazione a Roma. Muore a Rivoli (Torino) il 5 marzo 1985.

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1) Cfr. (a cura di) Scrimieri Pedriali Maria Rita,
IL MONELLO DI DIO DON UMBERTO MARIA PASQUALE. Direttore spirituale della Beata Alexandrina Maria da Costa, Elledici, Torino 2006
(in vendita presso le librerie Elledici e Paoline)