vendredi 29 juillet 2011

VIVRE POUR VOUS CONSOLER

Si tu savais le bien que tu vas faire aux âmes !

— “Ton cœur, ma fille, est le palais royal de la royauté divine, c'est le trône plus beau et enchanteur que j'ai rencontré sur terre. C'est le centre attrayant qui attire vers moi les pécheurs. C'est un feu dévorant qui enflamme les cœurs et les âmes assoiffées de mon amour. Que j'aurais aimé que le monde connaisse rapidement la consolation que tu donnes à mon divin Cœur et à celui de ma Mère bénie. Console-nous; donne-nous la plus grande des joies. Aime-nous avec l'amour le plus pur et parfait. Répare les crimes de millions et de millions de pécheurs. Combien tu es magnifique aux yeux de la Très Sainte Trinité !
Ô belle, ô belle, ô amour de l'Amour divin. Regarde ma fille, les hommes ne sont pas pressés de donner la magnificence que Je désire à ma Cause, mais Je suis avec toi. Leur négligence sera punie, la récompense sera le châtiment. Dis, ma fille, dis mon épouse chérie, dis à ton Père spirituel : Mon divin amour pour Lui est de plus en plus grand. Je l'aime, je l'aime vraiment. Je lui donne la grâce d'attirer à Moi les âmes, Je lui donne la grâce de les enflammer de mon divin Amour. Dis-lui que c'est avec douleur, que c'est avec chagrin que J'affirme : Mes châtiments vont continuer sur la Compagnie. Il y a là-bas tant d'âmes qui m'affligent, tant d'âmes qui ne sont pas parfaites comme le veut et l'exige mon divin Cœur. Ils n'ont pas ma charité, ils outragent les âmes. S'ils prêtaient attention à mes menaces, s'ils répondaient à mes demandes, ils n'auraient pas été aussi châtiés. Je veille, Je veille sur ceux qui sont miens. Je veille sur ceux qui m'aiment. Dis, ma fille, dis à ton médecin que sa fidélité à mes grâces, sa fidélité à mes désirs, c'est ma joie. Qu'il soit ferme en s'occupant de ma cause. Je l'ai mis à tes côtés pour te soutenir et te défendre, parce que de cette façon c'est moi qu'il défend. Il pleut des grâces, il pleut des bénédictions sur lui et tous les siens, sur ceux qui sont chers à son cœur. Aie courage, ma bien-aimée, ne te désespères pas dans ton martyre, ne te décourage pas dans ton calvaire; c'est seulement de cette façon que les pécheurs seront sauvés, c'est seulement comme ça que le monde recevra les grâces désirées. Tu vis dans le purgatoire ; la barrière qui t’en sépare, c'est Moi qui l'ai permise. Désormais tu n'es plus dans le monde, tu vis comme si tu ne vivais pas. Ton tourment est inégalable. Jamais Je ne l'ai donné à aucune autre âme. Veux-tu me consoler, ma fille ? Veux-tu continuer dans cette douleur ? ”
— Tout, mon Jésus, tout ce que Vous voudrez. Mon désir est de ne pas vivre sans vous donner consolation un seul moment, mon Jésus. Vivre pour vous consoler, vivre pour vous sauver des âmes, c'est cela mon aspiration.
— “Courage, alors, ma petite fille. Si tu savais le bien que tu vas faire aux âmes. Quand tu sauras le tourment que te fût donné ! Ton esprit est mort pour le monde, ta vie est la vie des âmes du purgatoire, mais tu ne souffres seulement que pour toi. Vite, vite, pour donner à connaître au monde combien elles souffrent ; vite, vite, ce sont les âmes, mes aimées qu'il faut libérer. Reçois l'amour, tout l'amour de ton Jésus, ce sont des caresses célestes.”
Ô ma Petite-Maman, merci beaucoup, ô Petite-Maman, bénissez, embrassez, et priez pour moi Jésus.
*****
(Bse Alexandrina Maria da Costa : “Sentiments de l’âme”, 4 décembre 1943 - Premier samedi).

LE SAINT-PERE N’EST PAS MORT

Je conservais toujours fermement ma confiance en Jésus

Après lui avoir écrit, je me suis sentie plus légère, j'avais même un certain contentement; mais pour peu de temps. Le lendemain, le courrier posté, après avoir communié je sentais une grande douleur pour Sa Sainteté et grande était ma préoccupation au sujet des manœuvres et exercices militaires et malgré toute ma confiance, ce que j'entendais dire me causait de grandes souffrances, et je disais à Notre Seigneur sans penser obtenir de réponse:

Ô mon Jésus, libérez le Saint Père, donnez la paix au monde entier, donnez, mon Jésus. Et Notre Seigneur m'a répondu:
— “Oui, Oui, ma fille, je donnerai la paix, je donnerai la paix et dans peu de temps. Aie confiance, Jésus ne te trompe pas.”
Et ensuite je continuais: Ô mon Jésus, mon Jésus, délivrez le Portugal de la guerre ! Nous ne le méritons pas mais ayez pitié de nous ! Tu le délivreras mon Jésus ? Tu délivreras le Portugal ?
— “Oui, ma fille, Le Portugal est libre, il n'entrera pas en guerre : N'ai-je pas la crucifiée de ce calvaire à côté de ma Mère bénie à soutenir le bras du Père Eternel ?”
A peu près une heure plus tard, j'ai entendu dire que nous étions envahis pas les français et qu'on avait tué le Saint Père. En entendant cette nouvelle, j'ai senti une si grande douleur qu'il me semblait que mon cœur se brisait en morceaux, je suis restée un moment sans pouvoir respirer, sans pouvoir parler et sans pouvoir prier. Avec mes yeux fixés sur le Cœur de Jésus, je me disais : Aidez-moi, Jésus, aidez-moi. Ma Petite-Maman, ne me laissez pas vaciller. J'ai offert à Notre Seigneur toutes les souffrances pour que le Saint Père soit libéré, persuadée qu'il n'était pas mort, et que ce n'était pas vrai ce que l'on disait dans notre cher Portugal. Ce fût une journée de terrible combat. Je demandais à Notre Seigneur de m'envoyer quelqu'un pour me rassurer, car je ne voulais pas L'offenser par mon découragement. Beaucoup d'heures de grande agonie sont passées. Je me sentais au milieu d'une terrible tempête que tout détruisait avec furie, et moi sans personne pour me secourir. Je fixais Jésus, je fixais notre petite Maman, je demandais toute l'aide du ciel. Notre Seigneur est venu me réconforter en disant :
— “Le Saint Père n'est pas mort ! Il vit encore et sa mission continue.”
Il m'a répété plusieurs fois, dans l'intimité de mon cœur :
— “Aies confiance, aies confiance, Jésus ne te trompe pas.”
Pourtant le démon, non satisfait de me voir souffrir, et sans rien obtenir de ma souffrance, enrageait et me répétais fréquemment :
— “Portugal en guerre, Portugal en guerre ”
Il me le disait avec tant de rage qui cela me remplissait d'effroi. Il me semblait entendre sonner plusieurs cloches pour le Saint Père; le moindre bruit me faisait penser aux pièces d'artillerie qui arrivaient au Portugal. Malgré tout cela, je conservais toujours fermement ma confiance en Jésus. Cela s'est passé le 14 octobre de 1943, et le 10 du même mois Notre Seigneur m'avait dit plus ou moins ce qu'Il m'a dit le 14. Le jour suivant, malgré que l'on m'ait dit que tout était faux, je sentais de grands moments de frayeur, car je m'attendais à ce que quelqu'un arrive pour me dire que c'était la réalité. Maudit démon qui tentait de m'ôter la paix et de me faire perdre la confiance en Celui qui ne trompe pas ni ne peut être trompé. Mon confesseur est arrivé et a tout fait pour me tranquilliser, mais c'est seulement dans la confession qu'il a réussi. Toujours désirant prier pour le Saint Père, je le faisais encore, mais peu à peu la douleur que pour lui je ressentais s'est estompée.
*****
(Bse Alexandrina Maria da Costa : Sentiments de l’âme, 11 novembre 1943)

dimanche 24 juillet 2011

LETTRE AU PAPE

C’était pendant la guerre 1939-1945…


Ce que je pense sur la guerre, et ma confiance en Dieu.
Quand on me parle de guerre, et du danger qui court le Portugal, je souris à tout, car mon cœur redouble de confiance allant jusqu'à dire à Jésus: Jésus, j'ai confiance en Vous. Et je réponds à qui m'en parle: Ce ne sera pas aussi grave que cela, Notre Seigneur est l'infinie miséricorde ! Ce n'est pas parce que nous méritons plus que les autres nations. N'ont-ils pas les parents parfois des prédilections pour l'un de ou l'autre de leurs enfants ? Il en est ainsi avec Notre Seigneur.
Moult fois ces conversations me faisaient souffrir pour ce que j'entendais du monde et pour ce que je ressentais de Notre Seigneur, et j'écoutais quand Il me disait maintes fois : “Aie confiance, aie confiance, ma fille”. Parfois j'avais peur que ce soit le démon, mais ses effets ne se faisaient pas sentir dans mon âme. En entendant les paroles " Aie confiance, aie confiance, ma fille", je me sentais remplie de paix et de force, capable de vaincre la guerre. Il est arrivé jusqu'à moi que le Saint Père avait été emprisonné, mais je ne me suis pas laissée persuader, j'ai mis cela sur le compte de la confusion qui régnait dans la population.
Depuis toute petite je prie pour le Saint Père, mais depuis quelques temps je prie encore plus, ayant pitié du nombre de ses souffrances. Maintenant que j'entends tout cela, je prie encore davantage. Une douleur très forte a pris possession de moi ainsi qu'une grande compassion pour lui que parfois je ne pouvais résister. Je sentais en mon âme un deuil, comme quand décède un père de famille et qui laisse tous ses enfants orphelins. Les jours passaient et dans cette lutte constante je ne me décourage pas d'offrir à Jésus toutes mes souffrances et je demande la paix. Je voulais le soulager et le réconforter, le libérer de tant de souffrances, mais je ne savais pas comment faire. Un jour, après avoir communié, j'ai ressenti un grand désir d'écrire à Sa Sainteté. Sans pouvoir lui résister, j'ai dis alors à ma soeur: Je vais écrire au Saint Père. Donne-moi un stylo et du papier. Et j'ai commencé à écrire, demandant à Notre Seigneur toute la lumière et la force et de nouveau j'ai offert ce sacrifice.
J'ai écrit ce qui suit :

Très Saint Père :
Je sais que dans ces heures tragiques qui vit l'humanité, après Jésus, le cœur qui souffre le plus est celui de Votre Sainteté.
Jésus souffre parce qu' IL est offensé et Votre Sainteté souffre de voir le monde en guerre, dans la haine et les crimes. Et ici combien souffre aussi le cœur de la plus pauvre, de la plus misérable et indigne de vos filles de ne pas pouvoir libérer le Divin Cœur de Jésus des crimes de l'humanité, pour qu' IL ne soit plus jamais blessé, et de ne pas pouvoir alléger cette douleur si atroce et profonde qui anéanti et transperce le cœur de mon cher Père spirituel et Père du monde entier.
Ô mon cher petit Papa, je ne vaux rien, je ne peux rien, je ne suis que pauvreté et misère, mais Jésus peut me faire forte et puissante et c'est avec Jésus et avec ma petite Maman chérie que je suis à coté de Votre Sainteté, pour, avec mes souffrances l'aider à porter si lourde croix.
Je voudrais embrasser la terre où Votre Sainteté pose les pieds, je voudrais me traîner par terre par où passera mon cher petit Père comme signe de ma douleur de le voir souffrir, et de mon profond respect.
Courage, courage, Très Saint Père, Jésus ne nous abandonne pas, la force vient d'en haut, la guerre cessera et la paix régnera entre les hommes, mais toujours avec douleur et sacrifice, et le règne de Votre Sainteté continuera toujours entre les épines, mais Jésus ne nous manquera pas avec toute Sa grâce et amour pour que mon cher petit Père puisse monter joyeux un si douloureux calvaire. C'est Lui qui a choisi un si tendre fils pour être notre Père à tous, pour nous donner les saintes lumières du Divin Esprit-Saint. Il est triste le règne sur terre, à cause de la méchanceté des hommes, mais il sera joyeux et glorieux dans le ciel comme récompense de tant de douleurs et de tant d'amour pour Jésus.
Très Saint Père, je suis une de vos filles, malade depuis vingt-six ans et paralysée depuis presque dix-neuf ans.
Cette lettre représente un énorme sacrifice, car je suis alitée, avec mon pauvre corps transpercé des douleurs les plus aigües, mais c'est une preuve d'amour, amour saint pour mon très cher Saint Père.
Ah, mon Père, s'il m'était possible de dire combien je souffre dans mon corps et dans mon âme ! Combien triste et douloureuse a été ma vie ! Ma vie est seulement joyeuse avec les yeux de Jésus.
Père, mon Père, donnez-moi votre bénédiction apostolique, adoucissez ma douleur, ayez pitié de moi et pardonnez mon audace. Je n'ai demandé conseil à personne, car cela fait déjà deux ans que je n'ai pas de directeur spirituel. Ordonne qui peut, et obéis qui doit obéir. La bénédiction, la bénédiction, mon Père et pardon pour cette lettre si mal écrite, mais je ne sais pas écrire autrement.
Je n'oublie jamais Votre Sainteté, ni sur terre, encore moins au ciel. Je ne sais pas parler à mon cher petit Papa, pardon, pardon !
Je suis la pauvre
Alexandrina Maria da Costa

Sentiments de l'âme, 9 novembre 1943

jeudi 21 juillet 2011

“TU ES, MA FILLE, DANS LA POSSESSION DE TON DIEU”

Ces flammes brillaient magnifiquement...

Le jour du Christ-Roi, je me suis sentie comme si mon corps et mon esprit étaient en train de mourir, et que se termine complètement mon existence dans ce monde. C'est indescriptible la douleur que cela m'a causé. Mais plus encore : J'avais l'impression d'être dans le purgatoire ! Quelle douleur, mon Dieu, quelle douleur ! Depuis quelques jours je sentais passer en moi des flammes, et je pensais que c'était l'effet de la soif ardente dont je souffrais continuellement, mais je me trompais. Ces flammes continuèrent ; ce n'étaient pas les flammes du feu de la terre. Elles brillaient magnifiquement. Elles me traversaient des heures durant, tourmentant mon corps et tous mes sens. Elles atteignaient le sommet et enveloppaient tout mon être. Me causaient des douleurs indescriptibles. Mais malgré tout je sentais la nécessité de les pénétrer, pour de cette façon me purifier. Comme le papillon fou de la flamme, j'étais aussi folle et voulais, les bras ouverts, entrer dans ce feu qui tourmentait mais ne détruisait pas, ne vivant que dans une aspiration : libérée d'ici je vais vers mon Jésus. Je ne connaissais pas la signification de toute cette souffrance. Je la sentais, c'est tout. Jésus est venu me l'expliquer. (Sentiments de l’âme, 31 octobre 1943 - Transformation de l'âme)
* * *

Vivre les peines du Purgatoire…

― “Tu es, ma fille, dans la possession de ton Dieu. Ta vie n'a rien d'humain, elle est seulement divine: Tu vis déjà ici la vie du ciel. L'ornement que je donne à mes épouses les plus chéries ce sont des épines et les épines les plus perçantes. Mais tu les transformes avec tant de douceur et d'amour que toutes deviennent des pierres précieuses. Quel enchantement, quelle richesse est ton cœur, ô ma belle colombe. L'hermine ne se tache pas, chaque fois plus blanche et plus pure. Tu sentais, ma fille, ton esprit qui est mort ? C'est Moi qui l'ai permis : il est mort pour le monde, mais vit plus et mieux pour le ciel. L'affliction que tu sens du feu du purgatoire, est la vérité, est la réalité. Je suis en train de te purifier, pour qu'après ta mort tu n'aies pas besoin d'y aller, tu viendras directement vers Moi. Ainsi le veut ma mère bénie pour que tu connaisses ce que nos âmes chéries souffrent là-bas. Fais-le savoir au monde entier. Accepte toutes les souffrances, et offre-les-leur. Mais n'aies crainte, mon amour, ma bien-aimée, tu es soutenue par Moi et par ma Mère bénie ; ne tombe pas, ne vacille pas. Nous sommes émerveillés par toi, Elle et Moi veillons encore plus sur toi, beaucoup plus que cette mère que jour et nuit veille sur sont petit enfant. Tu es la joie de Jésus, tu es la joie de Marie. En te contemplant nous oublions les crimes de la terre coupable, de l'humanité sans toi perdue. Tu iras dans peu de temps vers le ciel, mais aies confiance, ma fille, ton Père spirituel viendra aussi. Sa mission n'est pas terminée, elle continue encore ; continuera tant que tu vivras, et encore après ta mort. Il est la joie de ma Compagnie, Pour cela même je l'ai choisi pour te guider vers moi. Je l'aime plus que la prunelle de mes yeux. Dis-lui que de nouveau Je lui envoie toutes mes richesses et l'amour, et la grâce d'attirer à moi les âmes. Il ne tarde pas, ma fille, à te donner la lumière dont tu as besoin. Dis aussi à ton médecin, mon bien-aimé, affirme-lui avec toute la vérité, que par la mission que Je lui ai confiée, par la mission qui te concerne, et lui avec tant d'amour et de bonne volonté va l'accomplissant, Je lui donnerai lumière et grâce pour exécuter avec son épouse la mission du foyer, pour guider, pour faire passer par le chemin le plus sûr, tous ses enfants, vers moi. Mes bénédictions et l'amour, se répandent sur eux en abondance. Ils sont miens, tous miens, tous pour Moi, tous pour le ciel.”
Ô mon Jésus, humiliée et confuse, je le suis devant Vous. Je ne mérite rien. Merci beaucoup Jésus.
― “Parce que tu ne mérites rien, ma fille : Je fais en sorte que tu le mérites. Je t'ai créée aussi belle et charmante à mes yeux divins et à ceux de ma mère bénie. Ce sont des caresses, reçois-les, reçois tout notre amour, reçois toute la lumière et la grâce du Saint-Esprit divin, avec la promesse que tu ne te trompes pas et que mes divines promesses seront accomplies.”
Ô Jésus, ô ma Petite-Maman, ce sont les caresses d'une mère, mais seulement d'une mère comme vous. Qu'ils sont doux vos baisers, ma Petite-Maman, remplissez-moi de vous, donnez-moi la force de vivre, le courage pour combattre. (Sentiments de l’âme, 6 novembre 1943 - Premier samedi)

mercredi 20 juillet 2011

SENTIMENTS DE L’ÂME

Tu n’as pas la vie de la terre

― “Ma fille, amour, amour, amour. Ton cœur et le mien ne sont qu’un seul cœur ; tu es toute transformée en moi. Je suis ta vie. Tu n'as pas la vie humaine, tu as la vie divine. Tu n'as pas la vie de la terre, tu as la vie du ciel. Ta vie aura toujours des épines, une épine pénétrera une autre épine et ainsi crucifiée à ma ressemblance tu iras au ciel clouée sur la croix par amour pour moi. Demande-moi ma fille, demande tout ce que tu veux par le nom de mon sang divin et au nom des douleurs de ma sainte Mère, tout tu obtiendras.” (18 septembre 1943)

Oh ! comme je me sens si petite !

― “Je suis à la récréation dans mon palais, palais conservé avec les trésors divins. Ton cœur est très riche, un bel ornement pour moi, ma fille. J'ai de la joie avec toi, j'ai de l'allégresse à tes cotés, tu es le jardin parfumé, tu es le jardin décoré avec toutes les fleurs. Et moi j'ai la joie d'être le Seigneur de tout cela ; J'ai la joie de posséder l'arôme de fleurs aussi belles. Le monde ne te connais pas, mon aimée ? Moi je te connais, Jésus te connait. Tu es belle, tu es belle, tu es riche, riche tu seras sur terre et dans le ciel. Celui qui t'appellera par ton nom quand tu seras au ciel, ne t'appellera pas en vain. Tu seras puissante avec le Tout-Puissant. Les paroles de ton Époux Jésus, vont s'accomplir, vont s'accomplir à la lettre, à la lettre, mon aimée. Tes épines se transformeront en roses, et ton martyre en un paradis. Tout, tout, salut pour les pécheurs, consolation pour moi. Le soleil a brillé, la lumière est apparue. Brille maintenant la lumière des humbles, ils triomphent et sont élevés. Ma petite fille, ma petite fille, mon enchantement. Dis à ton petit papa que le feu de mon Cœur divin s'étend sur lui. Ma demeure divine est aussi sa demeure, c'est la fournaise où il habitera pour toujours sur terre et dans le ciel. Je vais par son humanité lui donner le pouvoir d'attirer à moi toutes les âmes, désireuses de me posséder, et celles qui sont loin de mon divin Cœur. C'est moi Jésus qui parle toujours par tes lèvres. Quand il étendra la bénédiction sur mes enfants, c'est moi qui les bénis. Je lui donne tout le pouvoir sur terre pour qu'il embrase les cœurs et les âmes et convertisse les pécheurs. Qu'il espère tout de moi, comme moi de lui je tout reçois. Dis, ma fille, dis à ton médecin, qu'à l'ombre du manteau de ma Mère bénie et à la chaleur des éclairs de mon divin Cœur, il y a son foyer par nous béni. Ce sera le jardin que nous aurons cultivé; Moi et Marie seront les jardiniers. S'il me reste fidèle il aura le foyer plus riche de tout le Portugal. Riche de grâces, riche d'amour, riche pour le ciel. Je te donne tout ce qui est à moi, mon amour, pour que tu donnes tout en mon nom, à ceux qui t'aiment, à ceux qui t'entourent, à ceux qui te soutiennent et protègent. Je te donne tout ce qui est à Moi, pour que toi tu donnes tout à toute l'humanité, de qui je te nomme protectrice.”
Ô mon Jésus, j'ai honte. Ô comme je me sens si petite. Je ne mériterais que l'enfer, je ne suis pas digne de vos grâces. Distribuez Vous-même vos grâces. Prenez mes mains, travaillez avec elles; acceptez tout mon corps, qu'il soit votre instrument; travaillez Jésus n'arrêtez pas. Les âmes se perdent, le monde est en danger.
― “Ma petite fille, ce sont les caresses de ton Jésus et de ta Petite-Maman, accepte-les, reçois notre pouvoir. Tu es toute à nous, tu es toute à nous, tu es ma petite fille, l'épouse de mon Jésus. Reçois de notre tendresse le réconfort pour tout.”
Merci, Merci, ma Petite-Maman ! Merci, Merci, Jésus ! (2 octobre 1943 – Premier samedi)

samedi 16 juillet 2011

TA PLACE EST DANS LES HAUTEURS

Ton humilité enchante le ciel et la terre

— Je me sens si bien, ma fille! Quelle demeure si douce, délicieuse et agréable est ton cœur ! Réjoui-toi, console-toi, tu es le palais où Jésus habite. Que de belles fleurs parfumées l’embellissent ! Tu veux savoir, ma petite fille, veux-tu savoir, mon amour, quelles fleurs sont celles-ci ?
Ce sont tes vertus, ce sont tes souffrances, ce sont les dons avec lesquels ton Époux t’a enrichie. Tu es comblée par les dons divins. Tu es le glaïeul, tu es lys où Jésus trouve son bonheur. Tu es la violette petite et cachée. Ton humilité enchante le Ciel et la terre.
J’ai hâte, ma petite enfant, j’ai hâte de te prendre dans ma Patrie, sans tarder, dans la Patrie qui est aussi la tienne : je t’ai créée pour elle. Ta place est dans les hauteurs, tout en haut, près de la Divinité. La seulement tu connaîtras la valeur de ta souffrance. La seulement tu comprendras la mission que je t’ai confiée. Des milliers et des milliers de pécheurs sauvés grâce à toi : que de belles hymnes ils chanteront pour toi lors de ton arrivée ! Le Ciel tout entier t’attend pour te rendre hommage. Tu es l’épouse bien-aimée, tu es celle que Jésus a le plus aimée.
— Ô mon Jésus, je ne sais rien vous dire. Vous m’avez revêtue de ce qui était à vous et êtes tombé amoureux de ce qui n’était qu’à vous. Vous avez caché avec votre splendeur, avec votre grandeur, l’énormité des mes misères. Ayez pitié de moi, Jésus !
— Jésus, ton amour, par amour t’a enrichie. Et toi, épouse fidèle, par amour tu as répondu et as été fidèle. L’œuvre se termine, ta mission sur la terre est presque accomplie. Dis à ton Père spirituel que la preuve de combien je l’aime c’est qu’il est le fils le plus aimé que j’ai dans la Compagnie, ce fut de te mettre sous sa protection afin qu’il te guide vers moi. Je l’aime ; il a toujours été très fidèle à mon divin Cœur. Dis à ton médecin de mon divin Amour envers lui ce fut de l’avoir choisi pour accomplir une si épineuse mission. Mes bénédictions, mon amour se déversent sur lui et sur sa famille en abondance. Ses enfants ce sont des perles très chères à mon divin Cœur, ce sont des pierres précieuses sorties et toujours purifiées dans le coffre très riche de Jésus. Ô ma fille, ô mon amour, reçois les caresses de Jésus, reçois les tendresses de ta Petite-Maman chérie.
— Ma fille, ma toute petite fille, sauve avec moi l’humanité, sauve avec moi le Portugal ! Tu es l’épouse la plus aimée de Jésus, tu es la plus aimée de mon très saint Cœur.
— Ô ma Petite-Maman, ô ma Mère chérie, acceptez mes souffrances, avec elles, sauvez l’humanité, avec elles, sauvez notre cher Portugal.
— Il est sauvé, sauvé avec douleur et amour.
— Merci beaucoup, ma Petite-Maman ! Remerciez Jésus pour moi.
—*—
(Bse Alexandrina Maria da Costa: Sentiments de l’âme, 4 septembre 1943 – Premier samedi).

jeudi 14 juillet 2011

LES FOLIES DE L’AMOUR DIVIN…

Heureux ceux qui cherchent à comprendre

6 juillet 1943

Après avoir offert, la veille, à Notre-Seigneur le sacrifice de mon départ, bien avant que le jour ne pointe, dans un épanchement profond j’ai dit à Jésus : Ô mon Jésus, je ne veux que faire votre très sainte Volonté. Aussitôt je l’ai entendu me dire dans son infinie bonté :
― Courage, ma fille, encore quelques jours ! C’est pour ma cause, c’est pour les brebis si chères à mon divin Cœur.

13 juillet 1943 – Après la Sainte Communion

Accaparée par un grand découragement de mon âme, j’ai demandé à Jésus un peu de réconfort, il m'a dit :
― Anime-toi, anime-toi, ma fille, encourage ta petit sœur. Tu retournes dans ta maisonnette ; la lumière a été faite. Heureux ceux qui cherchent à comprendre et se laissent guider par cette lumière le long des siècles. Reprend courage, car c’est Jésus qui te parle. Je n’exige pas de toi d’avantage de sacrifices de cette sorte ni ne les consens. Tu retournes libre de tout danger ; Jésus continue de réaliser son miracle. Tu y retournes jusqu’à ce que tu montes au Ciel.

7 août 1943 – Premier samedi

― Transports d’amour, jubilation d’allégresse, hymnes de louange ! Jésus et Marie viennent dans le nid de leurs amours, ils viennent accomplir leur promesse et réparer leur absence de samedi dernier. Il n’était pas convenable que Jésus parle dans cette douloureuse prison-là. Le voici content, le voici plein de joie, avec sa Mère bénie. Il est maintenant dans son tabernacle, dans sa demeure habituelle sur la terre. Ta souffrance a été pénible, ma petite fille, dure a été la peine de ta sœur en cette prison-là. En avant ! Ce fut pour Jésus, pour sa gloire, ce fut pour le salut de milliers et de milliers de pécheurs. Quel triomphe pour le Cœur de ton Jésus, de ton Époux ! Le voilà exalté, le voilà glorifié dans ses bien-aimés humiliés. Jésus remercie une aussi grande exaltation, en aussi grand triomphe. Cela suffit, cela suffit pour le moment, ma fille, tu ne sortiras plus de ta chambrette, du paradis de Jésus, de son bonheur sur la terre. Le voilà, le voilà content et joyeux ! C’est Jésus qui prouve à ton Père spirituel combien Il l’aime. C’est Jésus qui montre au monde combien Il aime sa petite folle, combien par elle  Il est glorifié.
Dis, ma fille, dis, mon amour, dis à ton Père spirituel, dis à ton médecin que toutes leurs humiliations vont être exaltées. Jésus les remercie pour le triomphe obtenu, pour la victoire de sa cause. Les hommes ont essayé de la faire capoter, mais Jésus a veillé : eux, ils ont coopéré. Tout ce qui appartient à Jésus ne tombe pas ; même au milieu des tempêtes, brille et triomphe. Jésus règne avec sa bien-aimée. Jésus triomphe avec les bien-aimés de son aimée.
— Ô mon Jésus, merci beaucoup. Triomphez et régnez Vous-même pour votre gloire, afin que les âmes soient sauvées. Je veux être toujours petite aux yeux du monde, mais grande dans l’amour, grande dans la mission de vous sauver des âmes, de se pouvoir qui est le vôtre, de ce pouvoir qui n’appartient qu’à Vous.
— Abreuve-toi, abreuve-toi, ma petite fille dans l’amour de Jésus et dans celui de ta Petite-Maman bien-aimée. Donne cet amour comme tu le voudras aux âmes mes bien-aimées et qui sont aussi tes bien-aimées. Les caresses de Jésus, les caresses de Marie, les folies de l’amour divin.

lundi 11 juillet 2011

TU ES LE COFFRE TRÈS RICHE DE JÉSUS

“Tu seras grande pour le monde…”

La tombe-autel d'Alexandrina
― L’âme fidèle ne craint pas la croix ; elle la prends, l’embrasse, la caresse et la porte uniquement par amour !
Les épines avec lesquelles Jésus embellit ses crucifiées se transformeront dans le Ciel en pétales des plus belles et plus fraîches roses. Plus encore : elles se transformeront en perles, en pierres précieuses. Combien agréable est pour Jésus une vierge qui se donne tout entière à Lui et pour Lui souffre tout !
― Mon Jésus, je me donne à Vous, je souffre pour Vous : concassez mon cœur par la douleur ; je veux Vous aimer, je veux Vous donner des âmes. Couvrez d’épines tout mon corps, mais que suis-je sans Vous ? Misère, mon Jésus, seulement misère.
― Tu es grande, tu es forte, mon aimée. Tu seras grande pour le monde et grande aux yeux de Dieu. Tu es riche, tu es riche, mon amour, des plus grands dons et des plus grandes richesses du Ciel. Combien Dieu est beau, combien Jésus est beau et belles sont ses âmes ! Tu vas, ma petite folle, tu vas, mon héroïne, donner la plus grande preuve, la dernière preuve d’amour à Jésus et aux âmes (dans le Refuge de la Paralysie enfantine, à Foz du Douro, Porto)[1]. Ne crains pas, ne crains pas, Jésus et Marie sont avec toi, le divin Esprit Saint t’éclairera toujours. Tu es le coffre très riche que Jésus a sur terre ; tu as beaucoup à distribuer aux âmes.
― Ô Jésus, je compte sur votre grâce, la force et l’amour du Ciel.
― Dis-le à ton Père spirituel, que Jésus t’a choisi ; dis-le à ton médecin a qui Jésus t’a confiée, dis-le à ta sœur qui t’accompagne dans tes souffrances, dis-le à tous ceux qui t’aident à monter ton dur calvaire que les premières bénédictions seront pour eux, les premières grâces, tout ce qui est du Ciel. Dis à ton Père spirituel qu’il a déjà sur la terre un trône dans mon divin Cœur. Dis-lui que Jésus et Marie l’aiment à la folie. Dis-lui que, comme dans cette lutte il ne peut plus rien, qu’il t’accompagne toujours, toujours, par ses prières, par cette union d’âme par laquelle je vous ai unis, qu’il t’aide à porter ta croix. Dis à ton médecin qu’il soit fort de la force de mon divin Cœur. Qu’il t’accompagne toujours, toujours, et t’aide à porter ta croix. Qu’il compte toujours sur les grâces et bénédictions du Seigneur, pour lui et ses familiers ; ils auront tous la persévérance finale. Jésus et la Petite-Maman te caressent : ce sont des tendresses, des tendresses, de l’amour du Ciel.
― Prends du réconfort, ma petite fille, épouse de mon Jésus, salut de tous mes enfants ! Combien tu es aimée de la Cours céleste !
Ces dernières paroles ont été dites par la Petite-Maman.

(Bse Alexandrina Maria da Costa : “Sentiments de l’âme”, 5 juillet 1943 – Premier samedi du mois)

[1] Alexandrina y restera enfermée, quarante jours, surveillée par le médecin et soumise à toutes sortes de vexations. À sa sortie, le médecin qui ne croyait pas à son jeûne, était certain de la bonne foi de la malade. Le certificat qu’il délivra fut la meilleure preuve de cet état de jeûne continuel et absolu.

vendredi 8 juillet 2011

JÉSUS VEUT DES ÂMES

Pauvrette que je suis, petite aveugle qui ne voit rien…

La tombe d'Alexandrina dans l'église de Balasar
Jésus donnez-moi la force pour cette fois encore chercher votre réconfort. C'est une petite fille qui vient vers son père demander de l'aide pour affronter la vie. Si les épines qui me blessent et la montagne raide de mon calvaire m'emmènent au plus grand des découragements me laissant par terre dans la nuit la plus sombre et dans les souffrances les plus lancinantes et profondes, d'un autre coté, la voix douce et suave que tant de fois se fait entendre (“Courage, ma fille, car c'est pour moi : ravis-toi, c'est Jésus”) m'oblige à me lever et à avancer malgré la fatigue. Jésus m’appelle, Il veut vos âmes. Mais par quel chemin ? Pauvrette que je suis, petite aveugle qui ne voit rien. Après m'être levée je ne vois pas la lumière sur le chemin, je n'entends pas votre voix divine qui m'appelle. Mon Dieu, si vous venez à me manquer, je n'ai plus personne ! Ayez pour moi de la compassion, voyez que les hommes ont emmené loin de moi celui qui me guidait par un chemin droit et sûr vers votre cœur divin. Combien me haïssent et me méprisent, combien me calomnient. En m'interrogeant moi même, me disant : Quel mal je leur ai fait ?  De suite me vient la pensée : Quel mal nous a fait Jésus sinon nous aimer et mourir pour nous ? Alors je me sens obligée de leur pardonner et à répéter moult fois : Pardonnez-leur mon Jésus, permettez qu'ils se convertissent et s'embrasent dans votre divin amour. Mais seulement vous, mon amour, connaissez ma douleur et mon amertume .Je me sens si seule !
J'ai eu en moi un incendie qui a tout brûlé et détruit. J'ai tout perdu. Même pas vous, mon Jésus, n'êtes descendu du ciel vers la terre pour venir dans ma petite chambre par le saint sacrifice de la Messe. Quelle nostalgie, quelle tristesse, on m'a tout volé ! Ayez pitié, Jésus, de ce petit souffle de vie, que n'est même plus comme un agonisant, que par moments peut encore respirer. Regardez Jésus, c'est pire encore. Ma respiration est plus tardive, et me semble tarder des jours et des jours ; et peu à peu je perds ma vie. Je suis comme une lumière qui s'éteint et qui jamais ne se rallumera.  Il me semble que mes yeux ont perdu la lumière de la terre, je ne peux plus vivre la vie humaine. Mais malgré tout cela j'ai confiance en vous. Laissez ma confiance aller aussi loin que possible : laissez-la augmenter dans la mesure du possible. C'est dans vos bras très saints que je me suis abandonnée, et dans votre Cœur très saint où j'ai fait ma demeure. Vivre et mourir avec vous, combien c'est doux mon Jésus ! Mais que viendra-t-il encore ? Vienne ce qui viendra, prisonnière dans les chaînes de votre amour je ne crains rien.
La tempête continue. J'entends siffler les vents furieux et destructeurs. J'entends l'écho du tonnerre que tout fait trembler. Laissez-moi Jésus, ou alors permettez que je pose pour toujours mon regard en vos divins regards, pour jamais les vôtres quitter, pour voir tout le martyre comme venant de vous, et ne rien craindre, être forte avec vous. Craindre seulement le péché et voir toujours en face de moi ma misère. Qui suis-je sans Jésus ? Comment vous ai-je rendu cet amour inégalable, avec lequel j'ai été aimée ? Pauvre de moi, comment ai-je pu oser vous offenser ?
(Bse Alexandrina de Balasar : Journal spirituel du 13 mai 1943.

NOUVEAUX EXAMENS MEDICAUX ?

Quelle beauté une âme en état de grâce !

Le lit d'Alexandrina, actuellement.
— “Ma fille, ma fille, quelle beauté une âme en état de grâce ! Quelle beauté, quel enchantement ceux d'une épouse de Jésus ! Jésus est tombé amoureux de son Alexandrina et l'a préparée pour être son tabernacle richissime sur terre. Réjouis-toi ma petite folle, réjouis-toi avec ton Jésus. Que dise le monde ce qu'il voudra, fasse ce qu'il voudra, Jésus est à toi, tout à toi, toi à Lui, toute à Lui. L'aveuglement des disciples de Jésus, et de ceux qui se disent vos amis, me déplaît plus que les crimes des pécheurs. Jésus immole ses victimes pour les sauver. Et ceux qui devraient posséder toujours la lumière divine, ne la veulent pas, ne la recherchent pas,  essayant de jeter par terre les choses les plus sublimes de Jésus, ce qu'il a préparé de plus précieux sur terre, une plus grande gloire pour toi et bénéfices pour les âmes.
Courage, courage, ma petite fille, qui est avec Jésus n'a rien à craindre, qui possède Jésus, possède toute la force. Courage, courage ô mon aimée : ce sont les derniers combats, après cela viendra le ciel.
Dis, ma petite fille, dis à ton Père spirituel que bien que Jésus ne dusse pas autoriser de nouveaux examens, Il les consent maintenant,  ici à l'endroit où Il t'a placée. Ce sont des dures épreuves pour toi et pour lui, mais c'est aussi la plus grande preuve d'amour que Jésus a de sa petite folle et à son directeur par Lui choisi. Dis-lui que Je vous aime et que Je suis avec vous. Dis, ma petite fille, dis à ton médecin qu'il a été le préféré pour accomplir si noble mission, que Je veux qu'il l'accomplisse puissamment, se présentant devant les médecins et devant le monde comme un soldat fort que rien ne redoute. Qu'il soit le guerrier de la cause de Jésus. Je veux que tu ailles de l'avant, que viennent les médecins auprès de toi, mais que viennent avec toute prudence.”
— Ô mon Jésus, et je ne manquerai pas de votre grâce et de votre force divine ?
— “Non, non, ma petite fille chérie, tu peux compter avec ton Jésus et ta petite Maman chérie, qui ne te manqueront pas avec la grâce et la force du ciel.”
— Merci mon Jésus, j'ai confiance en vous, je ne suis que misère .Je veux oublier ce que je suis pour me confier uniquement  à vous.
(Bse Alexandrina de Balasar : Journal spirituel du 1er mai 1943 – Premier Samedi du mois)

mercredi 6 juillet 2011

VOUS NE TROMPEZ PAS !

N'aie pas de crainte, tu n'es pas seule...

― “Ma fille, lève les yeux au ciel, aie courage, Jésus te soutiendra. La fin approche. Le combat sera acharné. Ma fille, ma fille, si tu étais aimée par tout le monde, tu ne t'assimilerais à Jésus. Il te reste quelques amis loyaux et forts à la ressemblance de Jésus. Réjouis-toi, aimée ! Que grande chose de t'assimiler à moi ! Ma petite fille, ma petite fille, réjouis-toi, combien après ta mort pleureront leur culpabilité, leurs fautes. Combien après ta mort désireraient te parler, de demander pardon pour t'avoir persécutée et combattue. Ma petite fille, ma petite fille, dis à ton père qu’encore sur terre beaucoup te demanderont pardon. Que ton humilité doit être exaltée. Dis-lui que toutes ces souffrances t'ont purifiée le cœur et l'âme, que tu es plus pure que l’or. Dis-lui que tu devais passer par toutes ces humiliations pour que la cause de Jésus brille comme je veux qu'elle brille. Dis-lui que je l'aime avec passion et que je l'ai couvert de mon divin amour. Ô mon aimée chérie, dis à ton père que sa place au ciel est déjà réservée à coté de la Sainte Trinité. Dis-lui que toute cette lutte sur terre est sur le point de se terminer. As-tu confiance ma fille ?”
Ô mon Jésus, comment puis-je ne pas avoir confiance en vous ? Vous ne trompez pas ! Qui a mis sa confiance en vous et a été trompé ?
Soyez notre force, Jésus, et mettez fin à toutes ces souffrances.
― “Inclines-toi, inclines-toi ma mère bénie, embrasse ta petite fille, mon épouse, et ma crucifiée”.
Ma petite maman, veille sur moi, veille sur mon père, veille sur tous ceux qui me sont chers. Entre Jésus et ma petite maman je suis bien, je ne cours aucun danger.
― “Ma petite fille, dis à ton médecin, affirme lui qu'il restera au ciel à coté de son épouse, entouré de tous ses enfants comme un chœur d'anges ; c’est la récompense de sa fidélité à ma grâce”.
Jésus, petite maman, ne vous séparez jamais de moi !
― “N'aie pas de crainte, tu n'es pas seule. Un jour viendra où le monde entier désirera se mettre à l'abri de ta grâce, de ta pureté, de ton amour pour Jésus”.
Ô Jésus, je suis humiliée, à vos divins pieds, j'ai honte. Mais advienne tout ce que vous désirez et que tout soit fait selon votre parole.
― “Aimée de Jésus, aimée de Marie, aimée de la très Sainte Trinité, aimée de toute la Cour Céleste”.
Ô Jésus, je ne suis qu’un pauvre chiffon où tous peuvent essuyer leurs pieds ; comment pouvez-vous dire de moi tant de choses merveilleuses ?!... Merci beaucoup, mon Amour.
(Alexandrina Maria da Costa : Sentiments de l’âme, 3 avril 1943)

mardi 5 juillet 2011

L’AMOUR ÉLÈVE L’ÂME

Quelle belle place que la tienne !


― La vie dans la douleur, la vie dans la paix et dans l’amour de Jésus. L’amour élève l’âme, la purifie, la sanctifie. Jouir de Jésus c’est jouir du Ciel sur la terre. Ma petite fille, ma toute petite, Jésus t’aime, Jésus te veut dans sa Patrie. Ma petite fille, ma toute petite, Jésus t’aime, et sa Mère bénie t’aime elle aussi avec beaucoup de tendresse. Ta place au Ciel c’est à côté de son trône. Ta couronne brille tout là-haut de tout son éclat et candeur. Quelle belle place que la tienne parmi les vierges les plus pures ! Donne, ma fille, donne, donne des âmes à ton Jésus. Donne, ma fille, donne, donne du feu à ton Père spirituel afin qu’il le donne lui aussi aux âmes. Jésus l’aime tendrement et lui accorde toute la lumière nécessaire pour les guider et les conduire à Lui. Donne, ma fille, donne à ton médecin la bénédiction de Jésus pour lui-même et pour tous les siens. Donne, ma petite fille, donne à tous ceux qui t’aiment le feu divin, l’amour de Jésus. Donne-leur cet amour qui t’embrase et te consume, amour qui est ta vie et qui sera ta mort. Propage et répands sur la terre l’amour qui sera le salut de la pauvre humanité, de l’humanité corrompue, de l’humanité coupable. Ma petite fille, ma toute petite bien-aimée, écoute ta petite Maman chérie.

― Je t’aime, oui, je t’aime et je te donne la tendresse et l’amour de mon très Saint Cœur. Je te donne ma pureté, je te donne ma grâce ; tu es l’enchantement de Jésus ; rien ne te sera refusé ni par Moi ni par Lui. Demande, demande, demande afin que tu puisses distribuer. Reçois et offre à ceux que t’aiment, car ils seront aussi aimés de Nous. Demande, reçois et donne aux pécheurs. Combien je souhaite qu’ils se réconcilient avec Jésus, que tous soient sauvés ! Reçois les caresses de Jésus, reçois aussi celles de ta chère petite Maman.

― Petite Maman, Maman chérie ! Elles sont si douces et si tendres vos caresses ! Merci beaucoup, Jésus! Merci beaucoup petite maman, faites de mo ce que Vous voudrez!
(Alexandrina Maria da Costa : Sentiments de l’âme, 6 mars 1943 – Premier samedi)

lundi 4 juillet 2011

NE VOYEZ-VOUS PLUS MES MISÈRES ?

Tu ne refuses rien…

― Oh! Ma fille, combien grand est pour toi l’amour de ton Jésus ! Jésus a donné à sa benjamine toute la richesse de son Cœur. Jésus a donné à la petite folle de l’Eucharistie tout ce feu divin qui l’embrase. Jésus est beau et Il a transformé en beauté le cœur et l’âme de son épouse. Si seulement le monde connaissait la beauté et la richesse de l’aimée de Jésus, il plierait le genou en la voyant. Jésus la recouvre complètement de la grâce divine, la remplit des richesses du Ciel.
― Oh ! mon Jésus, moi qui suis si méchante, comment est-il possible que Vous Vous soyez épris de moi ? Ne voyez-Vous plus mes misères ? Avez-Vous oublié combien je Vous ai offensé ?
― Jésus a tout oublié, y compris les péchés du monde, comme le Lui demande sa bien-aimée. Combien sublimes sont tes désirs, ma fille, mon épouse bien-aimée ! Au regard de tes désirs, devant tant de compassion, il faut que Jésus pardonne aux pécheurs.
― Oui, mon Jésus, je désire que Vous pardonniez, je désire que Vous oubliiez les offenses : ce sont Vos enfants. Considérant qu’il Vous ont coûté le prix de votre Sang, je ne peux refuser aucun sacrifice pour eux.
― Non, ma fille, tu ne refuses rien, et moi j’accepte tout. Ta récompense est prête et ta couronne assemblée ; les anges la tiennent en main pour la poser sur ta tête, ils en manifestent le désir, ils veulent descendre pour la poser sur ta tête.
― Oh ! mon Jésus, moi, j’ai hâte de voler vers Vous. J’ai envie de quitter ce monde que je méprise tant !
― Tu ne tarderas pas à le quitter ; beaucoup te verront partir avec nostalgie. Dis à ton Père spirituel qu’il est tout entier dans mon Cœur ; dis-lui que Jésus te l’a dit. Il est le maître, il est le guide, il est toujours le Directeur et le Père spirituel de ton âme. Dis-lui qu’il prenne à la lettre tout ce que j’ai dit jusqu’ici. Dis, ma fille, dis à ton médecin que mon Amour divin et ma divine grâce le recouvrent. Dis-lui que je le soutiens, dis-lui que je garde tous ses enfants : ils sont pour Moi, le Ciel leur appartient. Reçois maintenant les caresses de ma Mère bien-aimée qui est aussi la tienne ; reçois aussi les caresses de Jésus.
― Merci Jésus ! Merci, ma petite Maman !
Alexandrina Maria da Costa : Sentiments de l’âme du 6 février 1943

samedi 2 juillet 2011

COMBIEN SUBLIMES SONT TES DÉSIRS !

Oui, mon Jésus, je désire que Vous pardonniez…

― Oh! Ma fille, combien grand est pour toi l’amour de ton Jésus ! Jésus a donné à sa benjamine toute la richesse de son Cœur. Jésus a donné à la petite folle de l’Eucharistie tout ce feu divin qui l’embrase. Jésus est beau et Il a transformé en beauté le cœur et l’âme de son épouse. Si seulement le monde connaissait la beauté et la richesse de l’aimée de Jésus, il plierait le genou en la voyant. Jésus la recouvre complètement de la grâce divine, la remplit des richesses du Ciel.
― Oh ! mon Jésus, moi qui suis si méchante, comment est-il possible que Vous Vous soyez épris de moi ? Ne voyez-Vous plus mes misères ? Avez-Vous oublié combien je Vous ai offensé ?
― Jésus a tout oublié, y compris les péchés du monde, comme le Lui demande sa bien-aimée. Combien sublimes sont tes désirs, ma fille, mon épouse bien-aimée ! Au regard de tes désirs, devant tant de compassion, il faut que Jésus pardonne aux pécheurs.
― Oui, mon Jésus, je désire que Vous pardonniez, je désire que Vous oubliiez les offenses : ce sont Vos enfants. Considérant qu’il Vous ont coûté le prix de votre Sang, je ne peux refuser aucun sacrifice pour eux.
― Non, ma fille, tu ne refuses rien, et moi j’accepte tout. Ta récompense est prête et ta couronne assemblée ; les anges la tiennent en main pour la poser sur ta tête, ils en manifestent le désir, ils veulent descendre pour la poser sur ta tête.
― Oh ! mon Jésus, moi, j’ai hâte de voler vers Vous. J’ai envie de quitter ce monde que je méprise tant !
― Tu ne tarderas pas à le quitter ; beaucoup te verront partir avec nostalgie. Dis à ton Père spirituel qu’il est tout entier dans mon Cœur ; dis-lui que Jésus te l’a dit. Il est le maître, il est le guide, il est toujours le Directeur et le Père spirituel de ton âme. Dis-lui qu’il prenne à la lettre tout ce que j’ai dit jusqu’ici. Dis, ma fille, dis à ton médecin que mon Amour divin et ma divine grâce le recouvrent. Dis-lui que je le soutiens, dis-lui que je garde tous ses enfants : ils sont pour Moi, le Ciel leur appartient. Reçois maintenant les caresses de ma Mère bien-aimée qui est aussi la tienne ; reçois aussi les caresses de Jésus.
― Merci Jésus ! Merci, ma petite Maman !
(Bse Alexandrina de Balasar : Sentiments de l’âme, 6 juillet 1943)