samedi 28 juin 2008

STATISTIQUES

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Statistiques partielles

L’affluence des visiteurs sur le “vieux” site de la Bienheureuse Alexandrina de Balasar est vraiment encourageante. En effet, jusqu’au 23 du courent mois de juin vous avez été 4 400 à vous y rendre et plus de 9 000 pages ont été consultées.
Aux quatre premières places du classement par pays, nous trouvons :

France : 24%
Brésil : 21%
Portugal : 21%
Etats-Unis : 18%

Nous pensons que jusqu’à la fin du mois ces chiffres vont évoluer, mais nous sommes heureux de vous les annoncer, car ils sont vraiment très encourageants et nous vous remercions de votre fidélité.
Les 18% des États-Unis sont vraiment une agréable surprise!...
Votre fidélité nous oblige également à redoubler d’efforts pour vous donner toujours le meilleur de nous-mêmes.
Soyez donc remerciés et que la Bienheureuse Alexandrina vous obtienne du Seigneur les grâces que vous souhaitez du plus profond de vos cœurs.
Le Webmaster.

mercredi 25 juin 2008

LETTRES A UN AMI - 1



Alexandrina de Balasar

Mon ami,
Tu me demandes, de te parler d’Alexandrina de Balasar ou plus exactement Alexandrina Maria da Costa.
Selon ce que tu mes dis, dans ta région vivent bon nombre de portugais dont une grande partie garde une foi intacte et même militante. En les côtoyant, tu aurais, toujours selon toi, entendu parler de cette personne que tu connais mal, car les renseignements que tu as sur elle sont très succincts.
Alexandrina est ce que l’on pourrait appeler “une âme d’exception” ou encore une “âme-victime” dont la mission première a été celle de veiller sur tous les tabernacles du monde, si délaissés par les fidèles qui ont un peu oublié que Jésus s’y trouve Vivant et Vrai.
Mais, mon ami, je dois te prévenir que je ne pourrai pas résumer sa vie en une seule lettre, car sa vie et son parcours spirituel sont exceptionnels : j’ai peur qu’en faisant court, tu n’apprennes pas grand’chose de sa vie et de ss spiritualité, ainsi que de sa mission au sein de l’Église.
Elle est né à Balasar, petit village du nord du Portugal, entre Braga ― son diocèse ― et Porto, le mercredi 30 mars 1904. Elle fut baptisée le 2 avril suivant qui était samedi saint, cette année-là.
Plusieurs faits importants dans la bien d’Alexandrina se sont passés d’ailleurs pendant la semaine sainte…
Mais avant de te perler d’elle je vais rapidement te présenter sa famille : sa mère et sa sœur.
Sa mère
Elle est la deuxième fille de Maria Ana da Costa, jeune femme célibataire qui s’était laissée convaincre par un homme peu scrupuleux qui lui promettait le mariage mais qui, après lui avoir fait deux enfants ― Deolinda et Alexandrina ― se maria avec une autre, la laissant seule élever ses deux filles.
Se voyant trompée, Maria Ana prit un autre tournant dans sa vie et est devenue un exemple pour son village. En effet, une conversion complète s’opéra en elle et les villageois l’ont vue dès lors assister non seulement aux messes dominicales mais aussi aux messes quotidiennes. Elle s’est chargée du fleurissement des autels, finissant même par avoir les clefs de l’église paroissiale, pour mieux remplir sa tache.
Ce fut alors qu’elle déménagea de Gresufes, lieu-dit à environ un kilomètre de l’Église et vint habiter un autre lieu-dit, près de l’église et porte un nom prédestiné : Calvaire.
Dotée d’un mâle caractère, après avoir assisté à la messe matinale, elle s’en allait dans les champs ou de durs travaux l’attendait ; elle gagnait ainsi son “pain quotidien” et de quoi nourrir ses filles auxquelles elle dispensait une doctrine exemplaire, aux dire de ceux qui l’ont connue.
Deolinda
La sœur aînée d’Alexandrina, après sa scolarisation apprit le métier de couturière et confectionnait, pour les gens du village et villages voisins, des chemises, des pantalons et autres habits, ainsi que tous autres genres de travaux inhérents à la couture.
Elle était d’une extrême délicatesse et d’une grande sagesse. Sa vie durant ― elle ne s’est jamais mariée ― elle s’occupa de sa jeune sœur et devint même plus tard sa “secrétaire”. Le Père Mariano Pinho, premier Directeur spirituel d’Alexandrina ― ainsi que de Deolinda ― avoua un jour qu’il ne savait laquelle des deux était la plus sainte.
Alexandrina : premières années
Alexandrina et sa sœur, lorsque que l’âge scolaire arriva, ont été envoyées par leur mère dans la ville voisine de Póvoa de Varzim, chez des amis qui les hébergèrent pendant dix-huit mois.
Deolinda qui avait déjà quelques connaissances, y appris à lire et à écrire, et y obtint même son seul diplôme de troisième classe. Quant à Alexandrina, elle n’y appris pas grand’chose, car la nostalgie de sa mère et l’envie de revenir à Balasar finirent par avoir raison de la décision maternelle.
Dès qu’elle eut douze ans, elle accompagna sa mère dans les champs où son courage faisait l’admiration de tous : elle finit même par gagner autant que sa mère, c’est-à-dire autant que grande personne.
Ce fut pendant ces temps de travaux qu’un premier incident eut lieu : elle tomba en bas d’un arbre alors qu’elle coupait des branches pour donner à manger aux vaches du propriétaire. Elle eut très mal et dût rester alitée quelques jours.
Sa mère la plaça ensuite chez un voisin, un homme exécrable et méchant qui jouera un rôle très important et déterminant dans la vie de la jeune fille.
Maria Ana lui imposa quelques obligations, dont celle de laisser Alexandrina assister à la Messe tous les dimanches.
Le cultivateur essaya de respecter cet engagement, mais il était libertin, trop libertin et, un jour, vers la fin de l’après-midi il demanda à Alexandrina de surveiller une paire de bœufs pendant que lui il allait à Póvoa de Varzim, pour une affaire, dit-il. La jeune fille accepta, bien entendu… Mais le temps passait et la peur s’installait… Ce ne fut que très tard dans la nuit que son patron est revenu un peu éméché et la gratifia dès son arrivée de quelques mots moins dignes, dont il avait l’habitude. Il venait de passer une partie de la nuit “en bonne compagnie”.
Alexandrina raconta cela à sa mère qui n’hésita pas une seule seconde à retirer sa fille de chez un homme aussi brutal et mal élevé.
La jeune fille devait avoir alors 13 ou 14 ans.


***


Mon ami, je continuerai mon exposé de cette vie extraordinaire, dans une prochaine lettre.
Ton ami dévoué.

A.

samedi 7 juin 2008

LETTRE A ALEXANDRINA DA COSTA

Quelque part, le 3 mars 2008

Chère Alexandrina,

Quand je lis tes écrits, ton “Journal spirituel”, il me vient une grande envie de t’imiter, mais je me rends compte que je suis bien loin, trop loin de toi, pour vraiment pouvoir chercher à t’imiter.
Mon quotidien n’est qu’une rivière remplie de détritus, d’immondices, de péché : ma misère est plus grande que moi et me submerge.
Que peux-tu faire pour moi ? Comment peux-tu m’aider ? N’as-tu pas pitié de moi, moi qui suis ton petit frère ?
Ô petite sœur, aide-moi ! Aide-moi à fuir le péché et l’occasion de pécher, afin que je marche vers le Seigneur comme toi qui, malgré tant de souffrances, as si bien su le faire.
Ma petite sœur, regarde comme je suis misérable et digne de pitié !
Tu as souffert pour les pécheurs les plus invétérés : est-ce que je faisais déjà partie de ce nombre ?
As-tu souffert pour moi alors que je ne te connaissais même pas ?
Je pense que oui et, je veux te remercier et mon merci ce sera donc de chercher à imiter tes vertus. Mais, même pour cela j’ai besoin de ton aide, car je suis vraiment misérable et trop faible… Ma volonté est comme une éponge : quand elle est pleine d’eau, elle est réconfortée, mais dès que l’eau s’en va, elle se dessèche et devient raide, incapable du moindre mouvement…
Ma petite sœur, je t’écris là, en ce moment… et je ne sais même pas pourquoi je le fais… mais je le fais comme si j’obéissais à une impulsion… Si c’est toi qui me l’inspire, soit remerciée et remercie pour moi le Seigneur qui se sert de toi une fois encore pour me prévenir que je dois rebrousser chemin…
Ce mot “rebrousser”, tu le connais bien : tu l’as entendu souvent de la bouche même de Jésus et toi-même tu l’as prononcé bien souvent à l’adresse de ceux de nos frères qui te visitaient…
Tu sais que je t’aime d’un amour particulier, car je ne me sens bien ― à part quelques fois où l’autre me tire par les pieds ― je ne me sens bien, disais-je, que quand je lis ou traduis tes textes ou quand je parle de toi ou écris sur toi…
Mais, ne serait-ce là encore une “façade”, un arbre qui cache une immense forêt, celle de mon âme qui est triste à en mourir, qui ne sait plus quoi faire, qui se ne sait plus “à quel saint se vouer” ?
Petite sœur du Ciel, aide-moi à vivre en Jésus, de Jésus et pour Jésus, comme toi-même tu l’as si bien fait. Aide-moi à me laver de toute cette gangue qui submerge mon âme, afin que devenu “propre”, je puisse me présenter devant le Seigneur, plein de joie et le cœur plein d’amour…
Comme toi j’ai envie de dire : “Jésus, je ne sais pas combien je vous aime, je ne sais pas comment je vous aime, mais je sais que je veux vous aimer”.
Alexandrina Maria, ma petite sœur du Ciel, prie Jésus pour moi !

Je ne signe pas, mais tu sais qui je suis...