lundi 16 avril 2012

QUAND JE SOUFFRE DE LA SORTE…

Béni soit l'amour immense de Dieu!

Une très forte tempête m’absorbait ; une tempête désastreuse, tempête sans issue. J’ai dû luter, j’ai aussi pleuré et offert mes larmes à Jésus. Lui, il vainquit en moi. Sens même que je m’en aperçoive, il m’a soulevée et me mit en route et me fit rompre les ténèbres. Béni soit le Seigneur. Béni soit le grand pouvoir de Dieu, bénie soit la grande charité de Dieu, béni soit  l’amour immense, l’amour infini de Dieu. Voilà ce que je dis habituellement et c’est ainsi que j’arrive à vaincre.
Je sens dans mon cœur de grandes épées, les grands poignards qu’il y a huit jours y sont restés plantés ; plus ils me le percent, plus encore ils me le découpent ; j’ai l’impression qu’ils grandissent à chaque instant. Ces poignards arrivent du milieu du monde ; c’est de là qu’ils atteignent mon cœur ; c’est le monde qui les manœuvre ; ce sont des mains cruelles qui les obligent à me le taillader de ses cruelles pointes très affutées. Quand moi je souffre de la sorte, combien plus doit souffrir Jésus ! Ah ! si je pouvais attirer à moi toutes les souffrances pour empêcher qu’une seule ne blesse le Divin Cœur de Jésus ! [1]


[1] Sentiments de l’âme : 31 janvier 1947.

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