Méditation pour le carême
Ténèbres de la nuit, horreurs de la mort ! Continue, Jésus, le cri de la douleur, écoutez, c'est elle qui pleure, c'est elle qui en criant Vous appelle au secours. Jésus, c'est la douleur qui sent la douleur, c'est la douleur, qui n'a pas d'autre vie que la douleur :
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Mais plus encore ma douleur a des yeux qui pleurent des larmes de sang, et pleurent continuellement dans une grande amertume, ma douleur a des pieds, des mains pour être crucifiés, a une tête pour être couronnée d'épines jusqu'à pénétrer les oreilles, douleur envahissant tout mon corps. Jésus je suis dans la peur, je ne sais pas ce qui présage ma douleur. Ah quelle horreur, tout est tourmente, menaces, j'entends siffler les vents, les terribles échos du tonnerre, menaces de destruction, tous ont fui effrayés, et moi toute seule au milieu de la mer, sans bateau, sans gouvernail et sans lumière, prête à plonger pour toujours dans les abîmes de la mer. Horreur, horreur ! La tempête déchire les nuages, le Ciel s'ouvre et se révolte contre la terre. Mon Dieu, mon Jésus, qu'est-ce qui m'attend encore ? Entre Vos saints bras je m'en remets.
Alexandrina Maria da Costa: Sentiments de l'âme; 7 juillet 1944.
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