samedi 24 septembre 2011

PRIE POUR LES PRÊTRES

Cette photo date de 1942, probablement
C’est avec regret et nostalgie que je vous informe que je n’ai plus communié. Ah, si je pouvais obtenir qu’on me portât la Sainte Communion, en payant avec de l’argent cette faveur, combien ne donnerais-je pas!... Mais je fais beaucoup de communions spirituelles, avec le plus de ferveur qu’il m’est possible et Notre-Seigneur m’en récompense. Voyez comme mon bon Jésus m’aime: il m’a dit que lui-même sera mon Directeur !...
(...)
Jésus m’a dit de ne rien m’attribuer de tout cela, car — me dit-il — je ne suis que poussière et que je ne possède rien que je ne l’ai reçu de Lui. Il m’a dit aussi que les faibles, il les rend dort; que c’est sous mes fautes qu’il cache son pouvoir, son amour et sa gloire.
(...)
Voulez-vous que je vous dise ce que me dit, quelquefois, Notre-Seigneur, quand il commence à me parler ?
— Ma fille, ma fille bien-aimée, mon aimée, mon épouse, ma préférée, me voici tout à l’intérieur de ton âme.
Mon Bien-Aimé Jésus m’a dit qu’il sera mon Directeur et mon Maître, continuel, fréquent et habituel; que vous-même le serez de loin;[1] mais que je dois vous obéir jusqu’à préférer votre direction à la sienne.
Notre-Seigneur ne cesse pas de renouveler ses demandes dont je vous ai déjà parlé, et il me rappelle continuellement ses Tabernacles.
— Viens, ma fille, viens t’attrister avec moi ; viens me tenir compagnie dans mes prisons d’amour ; viens réparer tant d’abandon et d’oubli !...
Il m’a demandé aussi de ne lui refuser ni souffrances ni sacrifices pour les pécheurs, sur lesquels la divine Justice menaçait de frapper, si je n’allais pas à leur secours.
Il me demande d’oublier le monde et de me livrer tout entière à Lui :
— Abandonne-toi dans mes bras, je choisirai tes chemins...
Je ne sais pas quoi Lui donner d’autre, car je ne Lui refuse rien...
(...)
Avise ton directeur spirituel que j’exige que l’on prêche et que l’on propage la dévotion aux Tabernacles, et d’avantage encore: qu’elle soit rallumée dans les âmes. Je ne suis pas resté sur les autels par amour uniquement de ceux qui m’aiment, mais pour l’amour de tous; même en travaillant on peut me consoler. [2]
Prie pour les prêtres: ce sont les ouvriers de ma vigne; la récolte dépend d’eux...
Je choisis les faibles pour les rendre forts. Sous leur faiblesse Je cache mon pouvoir, mon amour et ma gloire. Oublie le monde et offre-toi à moi. Abandonne-toi entre mes bras: Je choisirai tes sentiers. [3]


[1] En effet, le Père Mariano Pinho fut exilé au Brésil (de loin), mais continua de donner ses directives à Alexandrina.
[2] Quel que soit le travail, fait avec honnêteté, aimé ou du moins accepté avec sérénité, comme devoir humain et offert consciemment à Dieu, a valeur de prière.
Cette vérité fut débattue et clairement définie lors du Concile Vatican II.
Un témoignage, concernant Alexandrina, est celui de Felizmina dos Santos Martins: “Un jour, me trouvant à côté du lit d’Alexandrina, elle m’expliqua comment nous pouvions nous unir spirituellement au Seigneur, y compris pendant le travail. Ce fut alors qu’elle m’expliqua comment faire la Communion spirituelle pour m’unir aux Tabernacles les plus abandonnés et au Tabernacle de notre église”.
[3] Lettre du 27 septembre 1934 au Père Mariano Pinho.

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