jeudi 14 juillet 2011

LES FOLIES DE L’AMOUR DIVIN…

Heureux ceux qui cherchent à comprendre

6 juillet 1943

Après avoir offert, la veille, à Notre-Seigneur le sacrifice de mon départ, bien avant que le jour ne pointe, dans un épanchement profond j’ai dit à Jésus : Ô mon Jésus, je ne veux que faire votre très sainte Volonté. Aussitôt je l’ai entendu me dire dans son infinie bonté :
― Courage, ma fille, encore quelques jours ! C’est pour ma cause, c’est pour les brebis si chères à mon divin Cœur.

13 juillet 1943 – Après la Sainte Communion

Accaparée par un grand découragement de mon âme, j’ai demandé à Jésus un peu de réconfort, il m'a dit :
― Anime-toi, anime-toi, ma fille, encourage ta petit sœur. Tu retournes dans ta maisonnette ; la lumière a été faite. Heureux ceux qui cherchent à comprendre et se laissent guider par cette lumière le long des siècles. Reprend courage, car c’est Jésus qui te parle. Je n’exige pas de toi d’avantage de sacrifices de cette sorte ni ne les consens. Tu retournes libre de tout danger ; Jésus continue de réaliser son miracle. Tu y retournes jusqu’à ce que tu montes au Ciel.

7 août 1943 – Premier samedi

― Transports d’amour, jubilation d’allégresse, hymnes de louange ! Jésus et Marie viennent dans le nid de leurs amours, ils viennent accomplir leur promesse et réparer leur absence de samedi dernier. Il n’était pas convenable que Jésus parle dans cette douloureuse prison-là. Le voici content, le voici plein de joie, avec sa Mère bénie. Il est maintenant dans son tabernacle, dans sa demeure habituelle sur la terre. Ta souffrance a été pénible, ma petite fille, dure a été la peine de ta sœur en cette prison-là. En avant ! Ce fut pour Jésus, pour sa gloire, ce fut pour le salut de milliers et de milliers de pécheurs. Quel triomphe pour le Cœur de ton Jésus, de ton Époux ! Le voilà exalté, le voilà glorifié dans ses bien-aimés humiliés. Jésus remercie une aussi grande exaltation, en aussi grand triomphe. Cela suffit, cela suffit pour le moment, ma fille, tu ne sortiras plus de ta chambrette, du paradis de Jésus, de son bonheur sur la terre. Le voilà, le voilà content et joyeux ! C’est Jésus qui prouve à ton Père spirituel combien Il l’aime. C’est Jésus qui montre au monde combien Il aime sa petite folle, combien par elle  Il est glorifié.
Dis, ma fille, dis, mon amour, dis à ton Père spirituel, dis à ton médecin que toutes leurs humiliations vont être exaltées. Jésus les remercie pour le triomphe obtenu, pour la victoire de sa cause. Les hommes ont essayé de la faire capoter, mais Jésus a veillé : eux, ils ont coopéré. Tout ce qui appartient à Jésus ne tombe pas ; même au milieu des tempêtes, brille et triomphe. Jésus règne avec sa bien-aimée. Jésus triomphe avec les bien-aimés de son aimée.
— Ô mon Jésus, merci beaucoup. Triomphez et régnez Vous-même pour votre gloire, afin que les âmes soient sauvées. Je veux être toujours petite aux yeux du monde, mais grande dans l’amour, grande dans la mission de vous sauver des âmes, de se pouvoir qui est le vôtre, de ce pouvoir qui n’appartient qu’à Vous.
— Abreuve-toi, abreuve-toi, ma petite fille dans l’amour de Jésus et dans celui de ta Petite-Maman bien-aimée. Donne cet amour comme tu le voudras aux âmes mes bien-aimées et qui sont aussi tes bien-aimées. Les caresses de Jésus, les caresses de Marie, les folies de l’amour divin.

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