jeudi 21 juillet 2011

“TU ES, MA FILLE, DANS LA POSSESSION DE TON DIEU”

Ces flammes brillaient magnifiquement...

Le jour du Christ-Roi, je me suis sentie comme si mon corps et mon esprit étaient en train de mourir, et que se termine complètement mon existence dans ce monde. C'est indescriptible la douleur que cela m'a causé. Mais plus encore : J'avais l'impression d'être dans le purgatoire ! Quelle douleur, mon Dieu, quelle douleur ! Depuis quelques jours je sentais passer en moi des flammes, et je pensais que c'était l'effet de la soif ardente dont je souffrais continuellement, mais je me trompais. Ces flammes continuèrent ; ce n'étaient pas les flammes du feu de la terre. Elles brillaient magnifiquement. Elles me traversaient des heures durant, tourmentant mon corps et tous mes sens. Elles atteignaient le sommet et enveloppaient tout mon être. Me causaient des douleurs indescriptibles. Mais malgré tout je sentais la nécessité de les pénétrer, pour de cette façon me purifier. Comme le papillon fou de la flamme, j'étais aussi folle et voulais, les bras ouverts, entrer dans ce feu qui tourmentait mais ne détruisait pas, ne vivant que dans une aspiration : libérée d'ici je vais vers mon Jésus. Je ne connaissais pas la signification de toute cette souffrance. Je la sentais, c'est tout. Jésus est venu me l'expliquer. (Sentiments de l’âme, 31 octobre 1943 - Transformation de l'âme)
* * *

Vivre les peines du Purgatoire…

― “Tu es, ma fille, dans la possession de ton Dieu. Ta vie n'a rien d'humain, elle est seulement divine: Tu vis déjà ici la vie du ciel. L'ornement que je donne à mes épouses les plus chéries ce sont des épines et les épines les plus perçantes. Mais tu les transformes avec tant de douceur et d'amour que toutes deviennent des pierres précieuses. Quel enchantement, quelle richesse est ton cœur, ô ma belle colombe. L'hermine ne se tache pas, chaque fois plus blanche et plus pure. Tu sentais, ma fille, ton esprit qui est mort ? C'est Moi qui l'ai permis : il est mort pour le monde, mais vit plus et mieux pour le ciel. L'affliction que tu sens du feu du purgatoire, est la vérité, est la réalité. Je suis en train de te purifier, pour qu'après ta mort tu n'aies pas besoin d'y aller, tu viendras directement vers Moi. Ainsi le veut ma mère bénie pour que tu connaisses ce que nos âmes chéries souffrent là-bas. Fais-le savoir au monde entier. Accepte toutes les souffrances, et offre-les-leur. Mais n'aies crainte, mon amour, ma bien-aimée, tu es soutenue par Moi et par ma Mère bénie ; ne tombe pas, ne vacille pas. Nous sommes émerveillés par toi, Elle et Moi veillons encore plus sur toi, beaucoup plus que cette mère que jour et nuit veille sur sont petit enfant. Tu es la joie de Jésus, tu es la joie de Marie. En te contemplant nous oublions les crimes de la terre coupable, de l'humanité sans toi perdue. Tu iras dans peu de temps vers le ciel, mais aies confiance, ma fille, ton Père spirituel viendra aussi. Sa mission n'est pas terminée, elle continue encore ; continuera tant que tu vivras, et encore après ta mort. Il est la joie de ma Compagnie, Pour cela même je l'ai choisi pour te guider vers moi. Je l'aime plus que la prunelle de mes yeux. Dis-lui que de nouveau Je lui envoie toutes mes richesses et l'amour, et la grâce d'attirer à moi les âmes. Il ne tarde pas, ma fille, à te donner la lumière dont tu as besoin. Dis aussi à ton médecin, mon bien-aimé, affirme-lui avec toute la vérité, que par la mission que Je lui ai confiée, par la mission qui te concerne, et lui avec tant d'amour et de bonne volonté va l'accomplissant, Je lui donnerai lumière et grâce pour exécuter avec son épouse la mission du foyer, pour guider, pour faire passer par le chemin le plus sûr, tous ses enfants, vers moi. Mes bénédictions et l'amour, se répandent sur eux en abondance. Ils sont miens, tous miens, tous pour Moi, tous pour le ciel.”
Ô mon Jésus, humiliée et confuse, je le suis devant Vous. Je ne mérite rien. Merci beaucoup Jésus.
― “Parce que tu ne mérites rien, ma fille : Je fais en sorte que tu le mérites. Je t'ai créée aussi belle et charmante à mes yeux divins et à ceux de ma mère bénie. Ce sont des caresses, reçois-les, reçois tout notre amour, reçois toute la lumière et la grâce du Saint-Esprit divin, avec la promesse que tu ne te trompes pas et que mes divines promesses seront accomplies.”
Ô Jésus, ô ma Petite-Maman, ce sont les caresses d'une mère, mais seulement d'une mère comme vous. Qu'ils sont doux vos baisers, ma Petite-Maman, remplissez-moi de vous, donnez-moi la force de vivre, le courage pour combattre. (Sentiments de l’âme, 6 novembre 1943 - Premier samedi)

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