lundi 11 juillet 2011

TU ES LE COFFRE TRÈS RICHE DE JÉSUS

“Tu seras grande pour le monde…”

La tombe-autel d'Alexandrina
― L’âme fidèle ne craint pas la croix ; elle la prends, l’embrasse, la caresse et la porte uniquement par amour !
Les épines avec lesquelles Jésus embellit ses crucifiées se transformeront dans le Ciel en pétales des plus belles et plus fraîches roses. Plus encore : elles se transformeront en perles, en pierres précieuses. Combien agréable est pour Jésus une vierge qui se donne tout entière à Lui et pour Lui souffre tout !
― Mon Jésus, je me donne à Vous, je souffre pour Vous : concassez mon cœur par la douleur ; je veux Vous aimer, je veux Vous donner des âmes. Couvrez d’épines tout mon corps, mais que suis-je sans Vous ? Misère, mon Jésus, seulement misère.
― Tu es grande, tu es forte, mon aimée. Tu seras grande pour le monde et grande aux yeux de Dieu. Tu es riche, tu es riche, mon amour, des plus grands dons et des plus grandes richesses du Ciel. Combien Dieu est beau, combien Jésus est beau et belles sont ses âmes ! Tu vas, ma petite folle, tu vas, mon héroïne, donner la plus grande preuve, la dernière preuve d’amour à Jésus et aux âmes (dans le Refuge de la Paralysie enfantine, à Foz du Douro, Porto)[1]. Ne crains pas, ne crains pas, Jésus et Marie sont avec toi, le divin Esprit Saint t’éclairera toujours. Tu es le coffre très riche que Jésus a sur terre ; tu as beaucoup à distribuer aux âmes.
― Ô Jésus, je compte sur votre grâce, la force et l’amour du Ciel.
― Dis-le à ton Père spirituel, que Jésus t’a choisi ; dis-le à ton médecin a qui Jésus t’a confiée, dis-le à ta sœur qui t’accompagne dans tes souffrances, dis-le à tous ceux qui t’aident à monter ton dur calvaire que les premières bénédictions seront pour eux, les premières grâces, tout ce qui est du Ciel. Dis à ton Père spirituel qu’il a déjà sur la terre un trône dans mon divin Cœur. Dis-lui que Jésus et Marie l’aiment à la folie. Dis-lui que, comme dans cette lutte il ne peut plus rien, qu’il t’accompagne toujours, toujours, par ses prières, par cette union d’âme par laquelle je vous ai unis, qu’il t’aide à porter ta croix. Dis à ton médecin qu’il soit fort de la force de mon divin Cœur. Qu’il t’accompagne toujours, toujours, et t’aide à porter ta croix. Qu’il compte toujours sur les grâces et bénédictions du Seigneur, pour lui et ses familiers ; ils auront tous la persévérance finale. Jésus et la Petite-Maman te caressent : ce sont des tendresses, des tendresses, de l’amour du Ciel.
― Prends du réconfort, ma petite fille, épouse de mon Jésus, salut de tous mes enfants ! Combien tu es aimée de la Cours céleste !
Ces dernières paroles ont été dites par la Petite-Maman.

(Bse Alexandrina Maria da Costa : “Sentiments de l’âme”, 5 juillet 1943 – Premier samedi du mois)

[1] Alexandrina y restera enfermée, quarante jours, surveillée par le médecin et soumise à toutes sortes de vexations. À sa sortie, le médecin qui ne croyait pas à son jeûne, était certain de la bonne foi de la malade. Le certificat qu’il délivra fut la meilleure preuve de cet état de jeûne continuel et absolu.

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