lundi 4 juillet 2011

NE VOYEZ-VOUS PLUS MES MISÈRES ?

Tu ne refuses rien…

― Oh! Ma fille, combien grand est pour toi l’amour de ton Jésus ! Jésus a donné à sa benjamine toute la richesse de son Cœur. Jésus a donné à la petite folle de l’Eucharistie tout ce feu divin qui l’embrase. Jésus est beau et Il a transformé en beauté le cœur et l’âme de son épouse. Si seulement le monde connaissait la beauté et la richesse de l’aimée de Jésus, il plierait le genou en la voyant. Jésus la recouvre complètement de la grâce divine, la remplit des richesses du Ciel.
― Oh ! mon Jésus, moi qui suis si méchante, comment est-il possible que Vous Vous soyez épris de moi ? Ne voyez-Vous plus mes misères ? Avez-Vous oublié combien je Vous ai offensé ?
― Jésus a tout oublié, y compris les péchés du monde, comme le Lui demande sa bien-aimée. Combien sublimes sont tes désirs, ma fille, mon épouse bien-aimée ! Au regard de tes désirs, devant tant de compassion, il faut que Jésus pardonne aux pécheurs.
― Oui, mon Jésus, je désire que Vous pardonniez, je désire que Vous oubliiez les offenses : ce sont Vos enfants. Considérant qu’il Vous ont coûté le prix de votre Sang, je ne peux refuser aucun sacrifice pour eux.
― Non, ma fille, tu ne refuses rien, et moi j’accepte tout. Ta récompense est prête et ta couronne assemblée ; les anges la tiennent en main pour la poser sur ta tête, ils en manifestent le désir, ils veulent descendre pour la poser sur ta tête.
― Oh ! mon Jésus, moi, j’ai hâte de voler vers Vous. J’ai envie de quitter ce monde que je méprise tant !
― Tu ne tarderas pas à le quitter ; beaucoup te verront partir avec nostalgie. Dis à ton Père spirituel qu’il est tout entier dans mon Cœur ; dis-lui que Jésus te l’a dit. Il est le maître, il est le guide, il est toujours le Directeur et le Père spirituel de ton âme. Dis-lui qu’il prenne à la lettre tout ce que j’ai dit jusqu’ici. Dis, ma fille, dis à ton médecin que mon Amour divin et ma divine grâce le recouvrent. Dis-lui que je le soutiens, dis-lui que je garde tous ses enfants : ils sont pour Moi, le Ciel leur appartient. Reçois maintenant les caresses de ma Mère bien-aimée qui est aussi la tienne ; reçois aussi les caresses de Jésus.
― Merci Jésus ! Merci, ma petite Maman !
Alexandrina Maria da Costa : Sentiments de l’âme du 6 février 1943

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