samedi 16 juillet 2011

TA PLACE EST DANS LES HAUTEURS

Ton humilité enchante le ciel et la terre

— Je me sens si bien, ma fille! Quelle demeure si douce, délicieuse et agréable est ton cœur ! Réjoui-toi, console-toi, tu es le palais où Jésus habite. Que de belles fleurs parfumées l’embellissent ! Tu veux savoir, ma petite fille, veux-tu savoir, mon amour, quelles fleurs sont celles-ci ?
Ce sont tes vertus, ce sont tes souffrances, ce sont les dons avec lesquels ton Époux t’a enrichie. Tu es comblée par les dons divins. Tu es le glaïeul, tu es lys où Jésus trouve son bonheur. Tu es la violette petite et cachée. Ton humilité enchante le Ciel et la terre.
J’ai hâte, ma petite enfant, j’ai hâte de te prendre dans ma Patrie, sans tarder, dans la Patrie qui est aussi la tienne : je t’ai créée pour elle. Ta place est dans les hauteurs, tout en haut, près de la Divinité. La seulement tu connaîtras la valeur de ta souffrance. La seulement tu comprendras la mission que je t’ai confiée. Des milliers et des milliers de pécheurs sauvés grâce à toi : que de belles hymnes ils chanteront pour toi lors de ton arrivée ! Le Ciel tout entier t’attend pour te rendre hommage. Tu es l’épouse bien-aimée, tu es celle que Jésus a le plus aimée.
— Ô mon Jésus, je ne sais rien vous dire. Vous m’avez revêtue de ce qui était à vous et êtes tombé amoureux de ce qui n’était qu’à vous. Vous avez caché avec votre splendeur, avec votre grandeur, l’énormité des mes misères. Ayez pitié de moi, Jésus !
— Jésus, ton amour, par amour t’a enrichie. Et toi, épouse fidèle, par amour tu as répondu et as été fidèle. L’œuvre se termine, ta mission sur la terre est presque accomplie. Dis à ton Père spirituel que la preuve de combien je l’aime c’est qu’il est le fils le plus aimé que j’ai dans la Compagnie, ce fut de te mettre sous sa protection afin qu’il te guide vers moi. Je l’aime ; il a toujours été très fidèle à mon divin Cœur. Dis à ton médecin de mon divin Amour envers lui ce fut de l’avoir choisi pour accomplir une si épineuse mission. Mes bénédictions, mon amour se déversent sur lui et sur sa famille en abondance. Ses enfants ce sont des perles très chères à mon divin Cœur, ce sont des pierres précieuses sorties et toujours purifiées dans le coffre très riche de Jésus. Ô ma fille, ô mon amour, reçois les caresses de Jésus, reçois les tendresses de ta Petite-Maman chérie.
— Ma fille, ma toute petite fille, sauve avec moi l’humanité, sauve avec moi le Portugal ! Tu es l’épouse la plus aimée de Jésus, tu es la plus aimée de mon très saint Cœur.
— Ô ma Petite-Maman, ô ma Mère chérie, acceptez mes souffrances, avec elles, sauvez l’humanité, avec elles, sauvez notre cher Portugal.
— Il est sauvé, sauvé avec douleur et amour.
— Merci beaucoup, ma Petite-Maman ! Remerciez Jésus pour moi.
—*—
(Bse Alexandrina Maria da Costa: Sentiments de l’âme, 4 septembre 1943 – Premier samedi).

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